Academia.eduAcademia.edu
L’ÂGE DU BRONZE EN BASSE-NORMANDIE (- 2 300 / - 2 000 à - 800 av J.-C.) Bilan de la recherche 1984 - 2004 Avec les contributions de : Cyril Marcigny1 (coordinateur), Xavier Savary3, Antoine Verney4 et Guy Verron5 D’après les travaux de : Chris-Cécile Besnard-Vauterin1, Antoine Chancerel5, Stéphanie Clément-Sauleau1, Fabien Convertini1, Cyrille Billard5, Dominique Corde1, Jean Desloges5, François Delahaye1, Fabien Delrieu5, Jean-Luc Dron6, David Flotté1, Erik Gallouin1, Cécile Germain-Vallée3, Emmanuel Ghesquière1, David Giazzon1, Pierre Giraud3, Marie-Noëlle Gondouin1, Agnès Hérard1, Alain Huet7, Ivan Jahier1, Laurent Juhel1, Elven Le Goff1, Hubert Lepaumier1, Guy Leclerc7, Damien Leroy5, JeanYves Noël1, Corinne Peuchet1, Valérie Renault1, Guy San Juan5, Benjamin Van Den Bossche8 et Gérard Vilgrain7. Restitution du tumulus de Saint-Martin-de-Fontenay (Calvados) (Aquarelle L. Juhel, INRAP) INRAP : Institut national de recherches archéologiques préventives Université de Caen (France) 3 SDAC : Service d’archéologie du Conseil général du Calvados 4 Musée ville de Bayeux 5 MCC : Ministère de la Culture et de la Communication 6 EN : Éducation nationale 7 Bénévole 8 Doctorant à l’Université de Paris I 1 2 93 Fig. 1 - Cartographie générale des sites mentionnés dans le texte (DAO A. Ropars, MCC). 94 En 1707, les recherches sur l’âge du Bronze naissaient en Basse-Normandie avec la découverte du dépôt de Mesnil-Hue, dans la Manche (de La Roque, 1713). Entre cette date et aujourd’hui, les découvertes se sont succédé. Toutefois, avant les premières fouilles préventives en 1983 et 1984 (opération de Cosqueville menée par G. Verron ou celle beaucoup plus lourde du Hague Dike dirigée par A. Huet) et les premières fouilles d’habitats à Mondeville dans le Calvados (sous la direction de G. San Juan puis A. Chancerel en 1990), il était illusoire de proposer une première synthèse qui dépasse le cadre classique mais indispensable de l’analyse chronotypologique des vestiges matériels presque uniquement représentés par le mobilier métallique. Toutes les approches concernant l’aménagement du milieu, les données paléo-écologiques, en bref toute tentative ethnologique était vouée à l’échec, les données faisant cruellement défaut. En un peu moins de vingt ans, de nouvelles fouilles et un programme de recherche (PCR ; Marcigny, 2004 ; une partie des textes ici présentés est issue directement de ce travail) sont venus alimenter une problématique qui pouvait paraître essouflée et il est maintenant possible 300 ans après la découverte de Mesnil-Hue de proposer un premier aperçu de l’âge du Bronze en BasseNormandie (ig. 1). À l’heure du bilan, il n’est pas inutile de revenir sur ces vingt ans de recherches, ain de dresser un recensement aussi bien quantitatif que qualitatif (en passant de l’un à l’autre), de manière à bien mettre en exergue les avancées notables acquises depuis mais aussi les lacunes (parfois profondes) d’une programmation scientiique qui a parfois manqué d’ambition sur certains projets. 1 – LES DONNÉES STATISTIQUES Pour bien comprendre les résultats qui seront présentés dans ce bilan et les enjeux d’une future programmation et ses répercussions sur le plan de la gestion des opérations (mais aussi des hommes), nous présentons en guise d’introduction plusieurs données statistiques gravitant autour des fouilles archéologiques, des acteurs de la recherche et de la diffusion des résultats. Ces chiffres proviennent des travaux du Projet collectif de recherche sur l’âge du Bronze, corrélés pour partie aux données de la Carte archéologique et à un retour aux rapports de diagnostics ou de fouilles. 1.1 - Les opérations Avant de présenter les résultats igurés dans les graphiques ci-dessous, il est nécessaire de déinir brièvement ce que les auteurs du bilan entendent par opérations de fouilles ou diagnostics, …. opérations Le nombre de fouilles est comptabilisé sur un ratio / période : c’est-à-dire qu’un même lieu, s’il regroupe plusieurs périodes, apparaît plusieurs fois dans les tableaux ; le cas de la fouille « Object’Ifs sud » est à ce titre emblématique puisque la chronologie de ce site couvre une partie de l’âge du Bronze inal et tout l’âge du Fer. Dans bien des cas, des opérations (fouilles programmées ou préventives) qui ne sont pas clairement identiiées comme relevant de l’âge du Bronze peuvent donc apparaître dans ces graphiques si des informations intéressant la protohistoire ancienne ont été recueillies ; pour mémoire on citera les fouilles de Trainecourt à Grentheville (Calvados) qui ont livré plusieurs enclos circulaires ou celles de Condé-sur-Ifs (Calvados) qui ont permis l’étude d’un ensemble daté du Bronze moyen/inal. Les diagnostics qui apparaissent dans les graphiques sont uniquement des opérations dont les résultats couvrent l’âge du Bronze mais qui n’ont pas fait l’objet d’une fouille par la suite ; il peut s’agir de dossiers qui n’ont pas fait l’objet de prescriptions ou plus rarement de dossiers en attente de fouilles. À la lecture des graphiques, si l’on examine le nombre d’opérations (tous types confondus) à l’année (ig. 2), il apparaît clairement que les vestiges datés de l’âge du Bronze sont rarement mis au jour, une moyenne de 4,4 opérations étant comptabilisée par année depuis vingt ans. Toutefois un certain nombre de pics d’activité sont observables depuis ces quinze dernières années. Ces derniers correspondent au développement d’opérations sur de grandes surfaces dont le caractère extensif favorise la découverte de structures plus dificiles à repérer lors d’un diagnostic classique (habitats ouverts, par exemple). Depuis 1984, on dénombre ainsi quatre pics : pic n°1 ZAC de Mondeville et Grentheville (enclos domestiques du BM, enclos funéraires), pic n°2 déviation de Bayeux et autoroute A84 (enclos domestique, habitat groupé, enclos funéraires), pic n°3 ZAC d’Ifs et déviation de Saint-Lô (enclos funéraire), puis pic n°4 développement des diagnostics suite aux nouvelles lois sur l’archéologie préventive (nombreux habitats ouverts et funéraires). Rapporté aux types de vestiges mis au jour (habitat / funéraire, ig. 3), on observe de fortes différences entre les résultats obtenus avant 1994 et ceux obtenus depuis cette date (la date charnière de 1995 correspond au niveau régional au développement de l’archéologie de sauvetage et à la professionnalisation des salariés de l’Afan). Cette différence tient en fait à l’exploration récente des sites d’habitats qui jusqu’en 1996 n’étaient pas connus dans la région (si ce n’est un site campaniforme fouillé en 1984). 10 9 16 8 14 7 12 6 10 20 04 20 02 20 00 19 98 19 96 19 94 19 92 19 90 19 88 19 86 19 84 20 04 20 02 20 00 19 98 19 96 19 94 19 92 0 19 90 1 0 19 88 2 2 19 86 3 4 Fig. – nombre d’opérations/an Fig. 22- Nombre d’opérations/an (C. Marcigny, INRAP). funéraire 4 6 19 84 habitat 5 opérations 8 Fig. 3 – Nombre de fouilles/an (habitat et funéraire) (C. Marcigny, INRAP). 95 9 8 7 6 fouille prog 5 4 diagnostic fouille prog fouille prév diagnostic 3 fouille prév 2 1 20 04 20 02 20 00 19 98 19 96 19 94 19 92 19 90 19 88 19 86 19 84 0 Fig. 44 et et 5 –5 Part différents d’opérations : fouilles programmées, diagnostics, préventives (C. Marcigny, INRAP). fouilles préventives. Fig. – des Part des types différents types d’opérations : fouillesfouilles programmées, diagnostics, Au-delà de ces résultats bruts qui n’ont pour vocation que de quantiier le faible nombre d’opérations consacrées à l’âge du Bronze, il est apparu plus intéressant de travailler au niveau statistique sur la corrélation entre le nombre de diagnostics (sans fouille), le nombre de fouilles préventives et plus accessoirement le nombre de fouilles programmées (ig. 4 et 5). Ces données témoignent plus, en effet, de l’évolution de la « programmation de la recherche » depuis ces dernières années et mettent ainsi mieux en perspective les éventuels biais à corriger au niveau de la chaîne opératoire détection / instruction / fouille. De 1984 à 2000, le rapport entre les différents types d’opérations archéologiques était relativement stable. Le nombre de fouilles était faible (avec 1,5 fouille/an), mais il suivait les courbes générales présentées plus haut avec les pics correspondant aux « grosses » opérations régionales. La courbe des diagnostics non prescrits présentait peu ou prou les mêmes variations et restait toujours inférieure au nombre de fouilles. Depuis 2000, ce rapport a été profondément modiié. Le nombre de fouilles a chuté alors que la courbe des diagnostics a plus que doublé son amplitude (la petite reprise des fouilles en 2004 est liée aux travaux de la RD 562, fouilles préventives menées par le service d’archéologie du Conseil général du Calvados). Bien entendu, quelques-unes de ces opérations de sondages vont faire l’objet d’une fouille après 2004 (Falaise et Bayeux en 2008, Loucé en 2009) (ig.6) mais la grande majorité de ces sites ne donne pas lieu à fouille après découverte. Ces derniers peuvent être divisés en deux groupes se rapportant à deux travers actuels. Le premier de ces groupes correspond à un nombre croissant de déclarations de découvertes de l’âge du Bronze lors de diagnostics (à Maltôt, Hubert-Folie, SaintMartin-de-Mieux, pour ne citer que quelques sites). Ces nombreuses déclarations ne reposent bien souvent que sur quelques vestiges épars (quelques fosses, quelques tessons, …) qui en l’absence de petits décapages durant le diagnostic ou d’une véritable phase d’évaluation (qui n’existe plus réellement depuis les nouvelles lois sur l’archéologie préventive) ne peuvent être ni caractérisés ni donc faire l’objet d’une prescription de fouille. Le deuxième groupe correspond à des sites qui ont fait l’objet d’une étude complète lors de la phase de sondage de manière à lever l’hypothèque archéologique. Il s’agit principalement d’enclos circulaires (qui ne sont pas entièrement fouillés : Bénouville, Bernièressur-Mer, Saint-Lô, Neuville-près-Sées, Macé, …) et plus rarement de sites d’habitat (Saint-Lô, Saint-Germain-deClairefeuille, …). Deux cas de igure existent alors. Soit la fouille est décidée car le site peut être entièrement étudié à ce stade ; il s’agit principalement des ensembles funéraires, mais l’environnement direct de ces sites échappe à l’analyse archéologique (ne cachons pas le fait que parfois cet environnement se trouve hors site d’aménagement). Soit il s’agit de choix opérés par le responsable de l’opération, en concertation ou non avec les agents du SRA ; cette option prise dans l’urgence (sans le temps de rélexion entre diagnostic et prescription) ne relète donc pas forcément l’intérêt du site. Dans ce deuxième cas, l’information archéologique acquise lors de ce diagnostic/fouille est généralement étudiée partiellement dans le cadre du rapport inal par manque de temps (en j/h) puisque l’enveloppe des diagnostics est restreinte. Il n’est pas question de critiquer ici la chaîne opératoire des responsabilités ni d’apporter une réponse à ces travers, mais nous tenons à signaler que l’absence d’une phase d’évaluation des sites au sens strict du terme (sous la forme de fenêtres de décapage) entre le diagnostic et la fouille provoque indéfectiblement un abandon, lors de l’instruction des dossiers, des sites non enclos (la plupart des gisements de la protohistoire ancienne). Il importerait alors de sortir, au niveau législatif, cette phase d’évaluation du diagnostic, l’opérateur ne fournissant que rarement les moyens d’effectuer une véritable évaluation aux responsables d’opération (l’enveloppe diagnostic étant limitée). Fig. 6 - Décapage mécanique et fouille du fossé de l’enclos du Bronze moyen / Bronze inal de Loucé (Orne) (cliché C. Marcigny, INRAP) 96 Ce rapide survol des sources documentaires met bien en évidence le profond déséquilibre entre les matériaux provenant du milieu funéraire (rares et peu documentés par manque de fouilles) et ceux issus de contextes domestiques (abondants et bien ou assez bien docu- mentés). Notre connaissance de l’âge du Bronze basnormand repose donc principalement sur les objets métalliques et sur des ensembles peu abondants mais diversiiés, recueillis sur une dizaine de sites d’habitats (répartis dans le nord du Calvados et dans le département de la Manche). Ces derniers sont caractérisés par des occupations extensives non stratiiées (absence de niveaux de sol ou de circulation). Ces faiblesses stratigraphiques sont accentuées par l’absence d’ensemble clos au sens strict du terme puisque les matériaux proviennent de structures, généralement des fossés, qui ont fonctionné ouverts durant un laps de temps inconnu (qui ne peuvent donc être comparés aux séquences stratigraphiques de référence « type grotte » ; bien qu’une expérience ait été menée à Omonville-la-Petite « La Jupinerie », après 2004, pour résorber en partie ce problème ; Marcigny et Juhel, 2004). Les habitats ouverts restent rares par manque de fouille sur les sites dits « peu caractérisés » lors des diagnostics (quelques trous de poteaux, quelques vestiges). 1.2 - Les acteurs de la recherche Il est dificile de vouloir quantiier avec une grande exactitude les acteurs de la recherche régionale. On peut distinguer en fait trois groupes qui interviennent à des niveaux variables suivant les opérations : Le premier groupe, le noyau dur, était constitué à l’origine de G. Verron et A. Verney. Ces deux chercheurs, en place depuis presque quarante ans pour le premier et un peu moins pour le second, ont essentiellement développé le recensement et l’étude des objets métalliques. Les travaux de G. Verron, en particulier, ont ixé le cadre chronologique et culturel basé sur le mobilier en bronze. Ces pistes de recherches sont encore à l’ordre du jour et A. Verney avait entrepris, depuis une dizaine d’années, une relecture des acquis, dans le cadre de sa thèse aujourd’hui abandonnée, de manière à tenter une approche économique et sociale de l’âge du Bronze à travers l’étude de la production d’objets métalliques. Cette équipe a été rejointe au début des années quatre-vingt-dix par C. Marcigny dans le cadre de l’étude d’objets en bronze découverts en prospection (en 1990, prospection électromagnétique à Thaon, par exemple) puis des premiers sites d’habitats découverts à la faveur des décapages extensifs sur les communes de Mondeville et Grentheville (en 1991-92). Ce dernier a alors commencé à développer l’analyse des sites d’habitats (maîtrise, DEA puis thèse en cours, sous la dir. de J. Guilaine) et d’une manière générale a tenté, avec E. Ghesquière à partir de 1996 pour les études lithiques, une lecture de l’organisation de l’espace rural durant l’âge du Bronze. Le deuxième groupe associe les archéologues régionaux (institutionnels ou bénévoles) qui se sont impliqués aussi bien dans le cadre du PCR que lors des travaux de fouilles. Il s’agit bien souvent de spécialistes qui prennent ou ont pris en charge un volet de la recherche sur l’âge du Bronze : S. Clément-Sauleau pour l’étude technologique des céramiques, E. Gallouin pour les aspects graphiques et l’inventaire des milieux funéraires, D. Giazzon pour l’analyse des sites, L. Juhel pour les études lithiques, L. Lespez pour les recherches paléoenvironnementales, H. Lepaumier pour la céramique du premier âge du Fer, J.-Y. Noël pour le recensement des contextes campaniformes (dans le cadre d’un diplôme de l’EHESS) et enin X. Savary pour les analyses pétrographiques. À cette longue liste on peut rajouter les nombreux intervenants extérieurs à la région (archéozoologues, anthracologues, carpologues, palynologues, …). Le troisième groupe est constitué des nombreux responsables d’opérations qui interviennent ponctuellement sur des vestiges de l’âge du Bronze. Il peut s’agir d’archéologues ayant un véritable intérêt pour la période comme A. Chancerel, F. Convertini, J. Desloges, I. Jahier, P. Giraud, G. San Juan ou plus souvent de responsables d’opération couvrant d’autres champs chronologiques, généralement le second âge du Fer pour la plus grande part des responsables régionaux. Il s’agit de C.-C. Besnard-Vauterin, D. Corde, F. Delahaye, J.-L. Dron, D. Flotté, C. Germain-Vallée, M.-N. Gondouin, A. Hérard, A. Huet, E. Le Goff, G. Leclerc, D. Leroy, C. Peuchet, V. Renault et G. Vilgrain. Nous avons tenté de traduire en chiffres (ig. 7) l’activité de ces acteurs de la recherche, année après année (sachant que la plupart de ces chercheurs, ceux du 1er et du 2e groupe, consacrent 20% de leur temps à la recherche, dans le meilleur des cas). Travaux du PCR Développement de l'archéologie préventive Fig. 7 – Nombre de chercheurs investis dans la recherche régionale (C. Marcigny, INRAP). 97 De 1984 à 1988, il y a peu d’intervenants au niveau local ; les activités de terrain sont réduites et la plupart des travaux sont menés sous la direction de G. Verron (à l’exception des fouilles du Hague-Dike sous la responsabilité de A. Huet). Les années 1989/1990 sont marquées par l’arrivée de nouveaux chercheurs (responsables d’opérations préventives sur les ZAC de Mondeville/Grentheville) et le début du travail de thèse de A. Verney. À partir de 1991, avec le développement de l’archéologie préventive, l’équipe œuvrant sur l’âge du Bronze a tendance à s’accroître sensiblement. Ce constat ne doit cependant pas abuser le lecteur. Il s’agit bien souvent d’intervenants de terrain différents et il n’existe jusqu’en 1996 aucune dynamique scientiique sur ces périodes permettant de mettre en perspective les données acquises lors des premières fouilles de sauvetage et les travaux parfois novateurs de G. Verron et A. Verney sur les mobiliers métalliques. En 1996, dans le cadre des travaux réalisés sur l’île de Tatihou, puis sous l’impulsion du SRA en 1998, la recherche sur l’âge du Bronze commence à se structurer et une équipe d’archéologues commence à se constituer autour d’E. Ghesquière et C. Marcigny. Ce pôle de recherche créé en 1997 et 1998 durant la fouille programmée de Tatihou, commence à réaliser l’étude monographique des sites découverts au début des années quatre-vingt-dix à Mondeville et débute un recensement des sites domestiques de l’âge du Bronze. En 1999, la création du PCR permet de former une véritable équipe de recherche (coordonnée par C. Marcigny et A. Verney). Pendant les trois années d’exercice de ce programme de 2000 à 2003, cette équipe est restée stable et les résultats acquis sur ces quelques années sont particulièrement novateurs : analyse de systèmes parcellaires, études d’habitats sur de grandes surfaces, nouvelles problématiques sur le milieu funéraire, analyse de la culture matérielle (approche comparative à l’échelle européenne, datations, développement des recherches paléoenvironnementales, …). Ces travaux ont dans bien des cas fait l’objet de publications accueillies avec intérêt par la communauté scientiique. Aujourd’hui, avec l’arrêt des travaux du PCR et la baisse notable du nombre des fouilles de sauvetage, l’équipe mise en place s’est disloquée et le nombre de chercheurs travaillant en 2004 a rejoint les chiffres du début des années quatre-vingt-dix. Ce tassement devrait encore se poursuivre en 2005 puisque sur la colonne de 2004 sont comptabilisés les archéologues du Conseil Général du Calvados travaillant ponctuellement dans ce domaine à l’occasion de deux chantiers de la RD 562 (cette courbe entre 2004 et 2009 s’est encore sensiblement inléchie). Au-delà de ces problèmes de pérennité de l’équipe locale, deux points sont aussi à souligner en ce qui concerne les acteurs de la recherche. Le premier, et peut-être le plus frappant, concerne la pyramide des âges. La plupart des chercheurs régionaux appartiennent à deux tranches d’âge, la première prend en compte les 50/55 ans et la seconde, la plus importante en nombre, les 34/37 ans. Les jeunes chercheurs restent peu nombreux avec seulement trois personnes entre 25/28 ans (aujourd’hui partis vers d’autres régions en l’absence d’ouverture de postes en Basse-Normandie). Au niveau institutionnel les mêmes problèmes se posent puisqu’il existe de fortes disparités entre les agents de 98 l’Inrap qui forment le gros de l’effectif (dont deux sont rattachés à une UMR : l’UMR 6566), suivi des agents du MCC (tous rattachés à l’UMR 6566) et de ceux des collectivités (aucun n’est rattaché à une UMR). Il faut aussi noter que les jeunes chercheurs régionaux sont pour la plupart en situation précaire et alternent contrats Inrap avec contrats de collectivités au gré des chantiers. Enin, pour en inir avec cette partie du bilan, il faut noter la quasi-absence de formations diplômantes pour les acteurs de la recherche régionale : une thèse en cours par C. Marcigny, un mémoire de l’EHESS par J.-Y. Noël, un master sur le Bronze inal du Mont Joly par B. Van Den Bosshe, et un master sur une tentative de lecture de la répartition des cercles par A. Chevalier. Il faut espérer que les jeunes étudiants actuellement en cours de formation puissent rejoindre à terme les équipes locales pour rajeunir les effectifs et apporter un nouveau soufle à la recherche régionale. 1.3 - La diffusion La diffusion de la recherche est depuis quelques années une des priorités de l’équipe en place. Les publications disponibles pour l’âge du Bronze suivent donc grosso modo l’actualité de la recherche de terrain et se calquent sur la courbe des opérations de fouille (peu ou prou la courbe des bilans de la ig. 8). Le retard dans ce domaine est donc assez faible et relète assez bien le dynamisme de l’équipe régionale. La publication en 2005 d’un ouvrage collectif sur l’âge du Bronze en Normandie dans le cadre de l’exposition « La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze » est à ce titre emblématique. On peut toutefois à la première lecture de ce graphique regretter la faiblesse des articles de synthèse, mais ces derniers, réalisés dans le cadre du PCR, vont faire l’objet de parutions pendant l’année 2005 (cf. biblio en in de texte) : synthèse sur le mobilier céramique et la périodisation de l’âge du Bronze (Marcigny et al., 2005), synthèse sur l’architecture des habitats (Lepaumier et al., 2005), synthèse sur l’occupation du territoire autour de Caen (Chancerel, Ghesquière et Marcigny, 2005), synthèse sur l’organisation rurale (Marcigny, Lespez et Ghesquière, 2006) et synthèse sur le paléoenvironnement (Clet-Pellerin et Verron, 2004 ; Lespez et al., 2005). Dans cette politique de diffusion mise en place par les chercheurs travaillant sur l’âge du Bronze, le retour de l’information archéologique vers le public n’est pas resté en sommeil puisque plusieurs manifestations ont été organisées depuis 1997 : exposition temporaire sur l’île de Tatihou « L’âge du Bronze sur l’île Tatihou » (1997) ; Séminaire Archéologique de l’Ouest sur « le Bronze Atlantique » (19 novembre 1997) ; exposition sur « l’âge du Bronze dans la Manche » à Cerisy-la-Salle (26/10 au 30/11/2000) accompagnée d’un cycle de conférences à l’attention du milieu scolaire ; exposition temporaire aux Archives départementales de la Manche « 5000 ans d’histoire aux portes de Saint-Lô, Archéologie préventive et aménagement du territoire » (2000) ; Journée de travail autour de la in de l’âge du Bronze (Bf IIIb/HaC) en Basse-Normandie, Bretagne et Pays-de-la-Loire à Bourguébus (3 juin 2004) ; et pour 2005-2006 exposition temporaire au Musée des Antiquités à Rouen en 2005 puis sur l’île de Tatihou en 2006 « La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze » accompagnée d’une journée thématique de l’UMR 6566 en mai 2006. 18 16 14 12 bilan 10 article 8 synthèse 6 4 2 20 04 20 02 20 00 19 98 19 96 19 94 19 92 19 90 19 88 19 86 19 84 0 Fig. 7 Fig. – Part desdesdifférents supports (= BSR info.ouGallia), article (=note ou (=article articlede 8 – Part différents supports pour la pour diffusionla: diffusion bilan (= BSR:etbilan info. Gallia), articleet(=note article monographique), synthèse synthèse) (C. Marcigny, INRAP) 1.4 - Conclusions Au niveau des opérations (essentiellement préventives puisque le programmé est peu concerné par cette période), il a été mis en évidence le développement sans précédent du nombre de diagnostics archéologiques et la baisse notable des fouilles (ce basculement s’est opéré autour de 2001 avec le changement de la loi). Ce constat est lié à deux tendances lourdes de conséquences sur le plan scientiique. La première et peut-être la moins fâcheuse est la réalisation de fouilles lors du diagnostic (bien que dans ce cas la post-fouille soit toujours limitée par rapport à l’importance des découvertes). La seconde est due à une sur-représentation des déclarations de découvertes lors de la phase diagnostic.Il est ainsi fait fréquemment mention de vestiges de l’âge du Bronze, rarement étayés par des preuves réelles. Les archéologues chargés des diagnostics doivent bien comprendre le rôle capital qu’ils ont à jouer à ce niveau opérationnel. Une meilleure caractérisation des occupations est primordiale pour mieux saisir l’importance des sites. Le diagnostic n’est pas seulement une phase de détection préalable à une fouille. Il s’agit d’une véritable opération archéologique, au sens strict du terme. Les résultats acquis participent à la lecture de l’occupation spatiale sur la longue durée des territoires. La réhabilitation d’une vraie phase d’évaluation, à considérer en dehors du diagnostic, serait salutaire. Le deuxième aspect de ce premier chapitre concerne les acteurs de la recherche. Si comme nous l’avons souligné plus haut, il est dificile de vraiment identiier tous les acteurs de la recherche sur l’âge du Bronze (les responsables d’opération intervenant souvent sur cette période pour une opération sont généralement spécialistes d’autres périodes), trois points noirs semblent importants à souligner. Le premier est le problème de la pyramide des âges et du vieillissement de l’équipe en place sans véritable relève. Le second est l’absence de formations diplômantes au niveau local sur la protohistoire ; l’Université de Caen devrait plus prendre en compte la protohistoire française condition sine qua non pour comprendre le fait historique dans toute sa dimension. Le dernier point concerne le grand déicit des intervenants de collectivités (à l’exception notable de P. Giraud et plus récemment C. Germain-Vallée). Le nombre d’archéologues de collectivité étant en effet très réduit, une très grande partie des fouilles est réalisée par l’Inrap. Le département de la Manche qui livre près de 85 % des sites de l’âge du Bronze bas-normand devrait, par exemple, prendre plus en considération cette période dans la gestion du patrimoine départemental. Enin, au niveau de la diffusion, un effort certain a été mené ces dernières années. Une bonne partie des gisements régionaux a été publiée, la plupart grâce à la mise en place du PCR qui permettait de compléter la partie « analyse » de l’étude des sites et qui permettait une plus grande mutualisation des compétences. La clôture de ce programme de recherche se fait cruellement sentir avec une baisse notable des monographies de site. 2 – PRÉCISIONS CHRONOLOGIQUES ET CULTURELLES Les travaux engagés dans le cadre du projet collectif de recherche initié sur l’âge du Bronze en Basse-Normandie ont permis d’achever en 2002 un vaste programme de datations isotopiques (14C) lancé sur les sites fouillés anciennement. Il est donc possible aujourd’hui de faire le point sur les problèmes d’ordres chronologique et typo-chronologique rencontrés lors de l’élaboration du cadre chronologique régional et de proposer un premier canevas chronoculturel : - déinition du cadre chronologique utilisé aujourd’hui en Europe de l’Ouest ; - tentative de corrélation entre le cadre chronologique et la chrono-typologie du mobilier métallique ; - en bref, déinition d’un cadre chronologique utilisable en Basse-Normandie pour l’ensemble de la culture matérielle. 2.1 - Le cadre chronologique des régions atlantiques Le cadre chronologique des régions atlantiques a été longtemps essentiellement appréhendé à travers les différentes productions métallurgiques. En effet, jusqu’en 99 1990 (avec les premières fouilles de sauvetage), le mobilier céramique était à peu près inconnu dans le nord-ouest de la France (et même totalement inconnu en Basse-Normandie jusqu’aux années 1980), exception faite du domaine armoricain qui avait déjà livré de nombreux récipients lors de la fouille de tumulus appartenant à la Civilisation des Tumulus armoricains (âge du Bronze ancien ; Briard, 1984). À la in des années 1970, de nombreux travaux de synthèse apportent un éclairage nouveau sur la période et permettent une lecture globale des ensembles mobiliers des régions du Nord-Ouest de la France : Pays de la Loire, Bretagne, Basse et Haute-Normandie, Picardie, Nord-Pas-de-Calais, Centre et Ile-de-France (travaux de J.-P. Mohen, G. Gaucher, J.-C. Blanchet, G. Verron et J. Briard pour ne citer que les plus connus). On doit en particulier à J.-C. Blanchet la déinition d’une production céramique originale caractérisée par l’emploi décoratif de la cordelette et l’utilisation d’anses en arceau (ou cordons arciformes) regroupée sous le terme de « Culture des Urnes à décor plastique » et « groupe d’Éramecourt » (Blanchet, 1984). Ces groupes culturels datés de la in du IIIe millénaire et du Bronze ancien (voire le début du Bronze moyen) ont par ailleurs été redéinis récemment (Billard, Blanchet et Talon, 1996). Dès cette époque, les parallèles avec les groupes contemporains britanniques (Wessex) ou belges et néerlandais (Hilversum et Drakenstein) sont mis en évidence. À l’occasion du Colloque de Lille sur « Les relations entre le continent et les Îles britanniques à l’âge du Bronze », P. Brun et C. Pommepuy rassemblent l’ensemble de ces groupes sous l’appellation « entité culturelle nord-occidentale » en mettant en lumière le caractère continu de ces relations pendant tout l’âge du Bronze (Brun et Pommepuy, 1984). Pour la in de la période, les travaux de synthèses sont beaucoup plus rares et seul l’ouvrage de P. Brun sur « la Civilisation des Champs d’Urnes » (Brun, 1986) et les efforts de périodisation de l’âge du Bronze inal et du premier âge du Fer du Nord de la France de J.-C. Blanchet et M. Talon (Blanchet, 1984 et Talon, 1987) permettent d’avoir une vision globale et typo-chronologique du matériel. Malgré cette importante documentation recueillie en un peu plus d’une vingtaine d’années, la production métallurgique reste la mieux connue et datée et, bien souvent, la synchronisation entre les objets métalliques et la céramique pose de nombreux problèmes. 2.2 - Le cadre chronologique national Nous ne reviendrons pas ici en détail sur l’historique de l’édiication des systèmes chronologiques. On peut juste rappeler brièvement et pour mémoire les principaux auteurs de ces systèmes : É. Chantre (1875), A. et G. de Mortillet (1881, 1903), O. Montélius (1898, 1903), J. Déchelette (1908), P. Reinecke (1902, 1924, 1930 et 1933), W. Kimming (1951, 1954), N.K. Sandars (1957) et inalement J.J. Hatt (1954 et 1962) qui ixe le cadre chronologique généralement admis par la communauté scientiique française jusqu’au début des années 1990. Ce tableau chronologique que l’on peut qualiier de chronologie conventionnelle se décompose ainsi : Bronze ancien (-1 800 à -1 500) découpé en trois phases (I -1 800/-1 700, II -1 700/-1 600, III -1 600 /-1 500) ; Bronze moyen (-1 500 à -1 200) découpé en trois phases (I -1 500/-1 400, II -1 400/-1 300, III -1 300/-1 250) ; Bronze inal (-1 250 à -725) découpé en trois phases (I -1 250/-1 150, IIa -1 150/ -1 050, IIb -1 050/-950, IIIa -950/-850, IIIb -850/ -725) ; Hallstatt ancien (-725 à -625). 100 Ce cadre chronologique a été modiié en profondeur suite aux travaux récents de J.-L. Voruz sur la confrontation des données de chronologie absolue de France et des pays limitrophes dans le but d’obtenir un système chrono-typologique synchronisant tant bien que mal les principaux systèmes typologiques pour l’Est et le Sud de la France, la Suisse et l’Allemagne du Sud (compilation critique des datations radiocarbones calibrées et comparées aux datations dendrochronologiques ; Voruz, 1996). Les dates proposées ci-dessous font aujourd’hui la quasi-unanimité des chercheurs travaillant en particulier sur le domaine continental : âge du Bronze ancien (2 300 -1 600 av. J.C.), âge du Bronze moyen (1 600 -1 350 av. J.C.). âge du Bronze inal (-1 350 -800 av. J.C.). Cependant, une partie des chercheurs travaillant sur l’âge du Bronze atlantique se réfère encore systématiquement à la chronologie conventionnelle de J.-J. Hatt ; il est donc nécessaire de bien maîtriser les deux cadres chronologiques. 2.3 - Quel cadre chronologique pour les sites de Basse-Normandie ? Depuis le début des années 1990 et les premiers travaux d’ampleur sur les sites d’habitats bas-normands de l’âge du Bronze ancien et moyen, les parallèles avec le sud de l’Angleterre ont été mis en évidence à l’instar des résultats obtenus pour l’âge du Bronze moyen dans le Nord de la France (Desfossés, 2000), dans la vallée de l’Aisne (Brun et Pommepuy, 1984) ou dans une moindre mesure, pour l’âge du Bronze ancien en Bretagne (Briard, 1993). La découverte plus récente de sites de la in de l’âge du Bronze et du début de l’âge du Fer a permis d’élargir le champ des comparaisons et a démontré la persistance des liens unissant les deux rives de la Manche. Il s’agit de « l’entité culturelle nord-occidentale » de P. Brun et C. Pommepuy à laquelle on préférera le terme d’attente de « complexe techno-culturel littoral Manche-Mer-duNord », (MMN). Ces liens forts semblent prendre naissance dès la in du IIIe millénaire pour pleinement se consolider jusqu’à la in de l’âge du Bronze et le début du premier âge du Fer. Le cadre chronologique utilisé couramment en France s’est donc rapidement révélé impropre à l’analyse du mobilier céramique bas-normand et depuis maintenant deux ans le tableau chronologique anglais dressé par C. Burgess au début des années 1980 dans son ouvrage fondamental The Age of Stonehenge (Burgess, 1980), puis celui proposé par S. Needham lors du congrès de Copenhague « Absolute chronology, archaeological Europe 2 500 -500 BC », font ofice de référence (tableau distinct du cadre chronologique utilisé pour les assemblages métalliques ; Needham, 1996). Le tableau typo-chronologique de S. Needham se décompose en quatre grandes phases (Metal using Neolithic, EBA, MBA, LBA), subdivisées en sept périodes (la huitième appartenant au premier âge du Fer, EIA), on y retrouve quasiment le même découpage que dans la chronologie conventionnelle de J.J. Hatt avec les deux coupures importantes déjà proposées dans les années cinquante, vers -1 500 et -1 200/-1 150 avant notre ère. Dans la plupart des cas, les sites de Basse-Normandie sont placés dans un premier temps dans la chronologie française puis replacés dans le cadre chronologique anglais (utilisation de la double dénomination ; ig. 9). De même la plupart des comparaisons typo-chronologiques renvoient régulièrement aux groupes culturels d’outreManche (Food Vessel Urns, Trevisker group, Deverel- Système allemand Système français septentrional Système anglais 2300 period 1 Bronze A1 Bronze ancien I period 2 2000 2000 period 3 Bronze A2 1650/ 1600 1500 Early Bronze age Bronze ancien II period 4 Bronze B1 Bronze moyen I Bronze B2 1500 Bronze C1 Bronze C2 Bronze moyen II 1350 period 5 Bronze D Bronze final I Hallstatt A1 Bronze final IIa Hallstatt A2 Bronze final IIb 1250 1150 1020 Hallstatt B1 Bronze final IIIa Etape ancienne du Bronze final Etape moyenne du Bronze final Deverel Rimbury 1150 period 6 950/930 Hallstatt B2/B3 Bronze final IIIb 800 Etape finale du Bronze final Middle Bronze age period 7 Later Bronze age Plain Ware 800 Hallstatt ancien Earliest Iron Age Hallstatt moyen Hallstatt final I Hallstatt final II Early Iron age Hallstatt C Decorated Ware 650/620 560/530 480/460 400 Hallstatt D1 Hallstatt D2 Hallstatt D3 La Tène A La Tène Ia La Tène B1 La Tène Ib La Tène B2 La Tène Ic La Tène C1 La Tène IIa La Tène C2 La Tène D1 La Tène IIb La Tène IIIa La Tène D2 La Tène IIIb 330/320 250 180 130 90/75 30 Römische zeit 400 La Tène ancienne Middle Iron age La Tène moyenne La Tène finale Période gallo-romaine 100 Late Iron age 43 AD Romano-british Ta ble a u chronologique : synchronisat ion de s chronologie s a lle m a nde , Fig. 9 – Tableau de correspondance des différentes chronologies utilisées en Basse-Normandie (d’après P. Reinecke, J.-J. Hatt, P. Brun, C. Pare et S Needham, modiié ; C. Marcigny, INRAP). 101 Rimbury, Post-Deverel-Rimbury, Plain Ware …) qu’il a été nécessaire dès les premières découvertes en 1990 de paralléliser avec la chronologie et les groupes culturels français (Marcigny 2001a ; Lepaumier et Marcigny, 2003 ; Marcigny et al. 2005). 2.4 - Conclusions La périodisation des sites bas-normands en est encore à ses balbutiements même si des avancées notables ont été faites en quinze ans. Les acquis, s’ils peuvent paraître au premier abord importants, sont en effet à relativiser. Le calage chronologique de ces ensembles pose encore de nombreux problèmes. L’absence d’associations avec des objets métalliques et d’une manière générale la carence en fossiles directeurs des chronologies usuelles dans les corpus étudiés limite dans bien des cas la datation des sites à une fourchette large. Ces dificultés sont encore accentuées par des comparaisons proches, délicates à mener puisqu’il n’existe pas de région périphérique présentant une séquence complète. Un des grands bouleversements de la recherche régionale de ces vingt dernières années a été l’utilisation de plus en plus régulière de datations isotopiques (14C). Celles-ci ont été effectuées sur la plupart des sites connus. L’analyse a donc consisté sur bien des sites à un récolement de l’information sous la forme d’une juxtaposition d’ensembles confrontés à des comparaisons chrono-typologiques externes et à la chronologie absolue plus qu’à une analyse sérielle (les datations de ce bilan sont calibrées à l’aide du logiciel Oxcal). Ce cadre chronologique créé à partir de datations isotopiques pose de nombreux problèmes d’utilisation lors de l’approche ine de la chronologie régionale et il est dans bien des cas dificile d’afiner les résultats obtenus par la méthode du radiocarbone toujours sujette à caution lorsqu’il s’agit de date unique. Des datations plus ines (en années réelles) font cruellement défaut, il est donc nécessaire aujourd’hui de lancer une politique d’échantillonnage des troncs fossiles pour l’élaboration d’une séquence dendrochronologique de référence au niveau régional. Depuis 2005, des travaux sont désormais en cours sous la direction de V. Bernard dans le cadre d’un PCR sur les aménagements littoraux conduit par C. Billard. Il est donc évident que la construction de la périodisation régionale et son articulation relative et absolue avec les systèmes chronologiques usuels ne peuvent être, encore aujourd’hui, comprises dans leur intégralité. 3 – DES HABITATS AUX SYSTÈMES AGROPASTORAUX Les opérations archéologiques (fouilles préventives et programmées) réalisées ces quinze dernières années en Basse-Normandie ont permis l’observation de nombreux sites protohistoriques à vocation domestique (ig. 10). Ces sites ont livré de précieux renseignements pour la connaissance des formes de l’habitat et de l’architecture. Il est ainsi possible aujourd’hui de dégager dans ses grandes lignes un premier bilan en présence/absence des différents critères caractérisant le type d’occupation et le type de construction de la in du IIIe millénaire (début du Bronze ancien) au début de l’âge du Fer. 3.1 - La in du IIIe millénaire Les sites à vocation domestique datés de la in du IIIe millénaire sont nombreux en Basse-Normandie. La plupart de ces gisements ont livré des nappes de mobilier et le bâti est généralement déduit de la répartition des artefacts, interdisant bien souvent tout commentaire d’ordre architectural. Les exemples fournis par les sites de Digulleville (Manche ; Letterlé, Verron 1986) ou de 102 20 18 16 14 12 fouille 10 diagnostic 8 6 4 2 0 IIIe millénaire Bronze ancien Bronze moyen Bronze final Fig. 10 - Nombre de sites d’habitat découverts entre 1984 et 2004 par grandes périodes chronologiques (C. Marcigny, INRAP). Beslon (inédit F. Convertini) sont à ce titre particulièrement représentatifs. Plus récemment, plusieurs fouilles sont venues apporter un éclairage nouveau sur la question. En ce qui concerne le type d’habitat par exemple, le littoral de la Manche a livré un parcellaire à Bernières-sur-Mer (Calvados ; Marcigny, Ghesquière 2003a), un enclos à Mondeville « MIR » (Calvados ; Chancerel et al. 2006) et plusieurs habitats ouverts (Digulleville, Portbail, Lingreville, Manche). Dans le Calvados, à la même époque, les bâtiments adoptent un plan quadrangulaire sur tranchées de fondation comme à Fleury-sur-Orne « Parc d’Activité » (Jahier, Billard 2001) ou Saint-Martin-de-Fontenay (inédit, C.-C. Besnard-Vauterin). Parmi ces sites, l’habitat fortiié de Basly permet d’introduire les premières constructions de la protohistoire bas-normande. Depuis 1998, date de son identiication, l’occupation néolithique de Basly fait l’objet de recherches programmées. Installé en extrémité d’éperon, le site est limité par une puissante palissade qui ferme le relief sur près de 2 hectares. L’une des interruptions reconnues dans la palissade est lanquée à l’arrière de deux plans trapézoïdaux placés perpendiculairement à son tracé. Dans l’état actuel de la fouille, ces derniers sont interprétés comme des bâtiments encadrant l’entrée principale. Seul l’un d’eux a pour l’instant été étudié dans son intégralité. Délimité par huit fosses profondes régulièrement espacées, il arbore un plan trapézoïdal d’un peu plus de 13 mètres de long pour une largeur de 5 mètres le long de la palissade et 3 mètres sur le pignon opposé. Les six datations 14C effectuées sur le système de clôture de l’éperon donnent des dates comprises entre 3 300 et 2 130 avant notre ère. 3.2 - L’âge du Bronze ancien Les sites de cette époque sont moins bien connus. Les systèmes parcellaires se généralisent : on en retrouve sur le littoral de la Manche à Réville (Manche ; inédit) et Tatihou (Manche ; Marcigny et al. 2000 et Marcigny, Ghesquière 2003b ; ig. 11). Le phénomène des enceintes perdure à cette époque et l’une d’elles a été sondée dans le Calvados à Thaon (Chancerel 1993). 3.3 - L’âge du Bronze moyen et l’âge du Bronze inal Seule la partie occidentale de la Normandie a pour l’instant livré des plans exploitables. En Basse-Normandie, cette période correspond au développement des enceintes de tradition Deverel-Rimbury (« enclosures », « irregular enclosures » ; ig. 12). À Mondeville (Calvados ; Chancerel et al. 1999b) deux sites de ce type ont été mis au jour mais ils n’ont pas livré de structures bâties. À Tatihou (Manche ; Marcigny et al. 2000 et Marcigny, Phase 2 île Tatihou Ferme 1 Ferme 2 0 100 m Bernières-sur-Mer Ghesquière 2003b) et Nonant/Vaux-sur-Seulles (Calvados ; Marcigny et al. 2002), par contre, de nombreux édiices ont été découverts. Plus récemment, le site de Fontenay-le-Marmion « La Grande pièce » est venu compléter ce petit corpus (Calvados ; Giraud, inédit). Sur l’île Tatihou, la découverte d’un parcellaire loti daté de l’âge du Bronze a permis l’analyse de nombreux bâtiments (sur 2,5 hectares lors de la fouille de 1996, puis sur 17 hectares lors de sondages en 1997 et 1998) (ig. 13). Contrairement à de nombreux sites protohistoriques, ce gisement n’a pas offert l’image d’une nébuleuse de trous de poteau. Chacun des plans de bâtiments est parfaitement lisible et aucun recreusement de structure n’a été mis évidence. L’ensemble n’est toutefois pas synchrone et résulte de la superposition des occupations protohistoriques de la première à la dernière phase d’occupation (phases 1 à 3 couvrant la in de l’âge du Bronze ancien et le Bronze moyen). Les bâtiments de Tatihou ont été classés en quatre groupes. Le premier est constitué d’un plan unique de bâtiment circulaire d’une quarantaine de m². Le second correspond, lui aussi, à un seul plan de bâtiment quadrangulaire à deux nefs (ou à rangée axiale de supports) d’un peu moins de 20 m². Le troisième groupe comprend les bâtiments à plan rectangulaire à 5 poteaux avec un poteau décentré. Le quatrième est constitué de plans quadrangulaires, qu’ils soient formés de 6, 5 ou 4 poteaux. 0 100 m À Nonant et Vaux-sur-Seulles (14), deux enclos reliés par un fossé ont été mis au jour en 1999 et 2000. L’enceinte de Nonant est la seule à avoir livré des structures : elle délimite une surface d’environ 6 200 m² et dessine un plan quadrangulaire irrégulier (ig. 14). Une entrée est aménagée sur le côté est de l’enceinte par une interruption du tracé du fossé sur une longueur d’environ Fig. 11 – Planches de synthèse sur les parcellaires (C. Marcigny, INRAP). 103 1115-828 BC 1429-1125 BC 1403-1087 BC THAON "Eléazar" MONDEVILLE "ZI sud" 0 30 m N NONANT "La Bergerie" 1515-1325 BC 1494-1132 BC 1516-1405 BC 1424-1267 BC 1385-1013 BC 1252- 855 BC MONDEVILLE "Etoile" ÎLE TATIHOU "phase 2" Fig. 12 – Les enclos à vocation domestique du Deverel Rimbury (d’après A. Chancerel, G. San Juan et C. Marcigny, modiié ; C. Marcigny, INRAP). 104 Fig. 13 - Restitutions graphiques de l’environnement de Tatihou à Saint-Vaast-la-Hougue (Manche) au Bronze moyen (≈ 1500 av. J.-C.), en haut, et aujourd'hui, en bas (aquarelles L. Juhel, INRAP) 105 Fig. 14 - Restitution graphique de la ferme de Nonant (Calvados) au Bronze moyen (Aquarelle L. Juhel, INRAP) cinq mètres. L’aire interne de l’enceinte est découpée en deux espaces par un fossé palissadé grossièrement parallèle au tracé nord et est du fossé. Il délimite ainsi une « avant-cour » munie de deux accès au nord et à l’est, occupée par un petit bâtiment et un ensemble de structures où se côtoient foyers, silos et trous de poteau, et une aire principale (la cour) occupée par de nombreuses structures et trois bâtiments dont un d’une vingtaine de mètres de longueur. L’ensemble a livré un riche corpus mobilier daté du début de l’âge du Bronze. Six ensembles formés de trous de poteau ont été mis en évidence. Chacun des ensembles est associé typologiquement à une structure bâtie en élévation. Quatre types de bâtiments ont été distingués suite à la mise en corrélation des principales caractéristiques de chaque ensemble (surface, plan et nombre de trous de poteau) : plans allongés à abside et plans quadrangulaires à quatre poteaux. 3.4 - L’âge du Bronze inal II et III À la in de l’âge du Bronze on assiste en Basse-Normandie à un changement dans la façon de concevoir les limites de l’habitat. Les sites ne sont plus circonscrits par des fossés et les grandes enceintes disparaissent à l’exception de certaines au statut très particulier : comme le ring-fort de Cagny (Calvados ; Desloges 1993) ou les éperons barrés (Soumont-Saint-Quentin, Calvados ; Flamanville, Manche ; Merri, Orne ; etc.). On distingue pour l’instant quatre principaux types de sites d’habitats : les petits établissements agricoles qui parsèment le territoire, les concentrations de bâtiments que l’on pourrait qualiier de village, les concentrations de structures sur un même espace, et les sites de hauteur (ig. 15). L’habitat de Cussy (Calvados ; Marcigny, Ghesquière 1998a) est un bon représentant de ces petits établis106 sements agricoles. Découvert à l’occasion des travaux menés en préalable au contournement de Bayeux (Calvados), le site présente une vingtaine de fosses disséminées sur un peu plus de 5 000 m². Deux constructions relativement simples ont pu être rattachées à cette phase d’occupation. Il s’agit de deux bâtiments de plan quadrangulaire groupés dans la partie occidentale du décapage et séparés d’une dizaine de mètres. Le premier est constitué de six et peut-être sept poteaux ; la surface ainsi délimitée, qui n’est pas obligatoirement la surface originelle du bâti, est de 7 m². Le second prend appui sur quatre poteaux (dont un est oblitéré par un fossé moderne), formant ainsi une aire d’un peu plus de 4 m². Une fosse située à proximité du premier bâtiment, de dimensions importantes et dont le creusement a visiblement épargné l’argile à silex, peut avoir eu pour fonction première la récupération de limon nécessaire à la réalisation du torchis utilisé pour l’élévation des bâtiments. L’organisation générale du site, avec ses fosses et ses deux unités bâties, n’est pas sans rappeler de nombreux habitats de l’âge du Bronze et du début de l’âge du Fer connus dans tout le nord de la France. Le gisement tel qu’il est connu dans la surface explorée présente en fait de nombreuses afinités avec ces habitats où les composantes de ce que l’on pourrait dénommer une petite unité agricole ont été mises en évidence : bâtiment d’habitation, greniers, fours, silos, fosses. Cussy s’inscrit tout à fait dans ce type d’habitat si ce n’est l’absence du bâtiment principal qui est peut-être situé hors emprise ou qui n’a pas laissé de trace au sol (construction sur sablières basses, par exemple). L’abondant mobilier céramique recueilli dans les silos permet une attribution au Bronze inal dans sa phase moyenne qui, à l’instar de la plupart des assemblages contemporains de la région, est fortement empreint d’inluences post Deverel-Rimbury (Plain Ware britannique). N 0 100 m CAHAGNES "Benneville" CAHAGNES "Benneville" N N 0 100 m CAGNY "Ring CAGNY "Ring Fort"Fort" 10 m 10 m N N 0 0 CAGNY "Ae8" 10 m 0 CUSSY Pointe" CUSSY "La "La Pointe" Fig. 15 – Les principaux sites de la in de l’âge du Bronze (d’après I. Jahier, J. Desloges, G. San Juan et C. Marcigny ; modiié, C. Marcigny, INRAP). 107 Le gisement de Cahagnes, étudié dans le cadre des opérations liées à la construction de l’autoroute A.84 (CaenRennes) est le seul « village » pour l’instant identiié en Basse-Normandie. Il se développe probablement sur 4 ha. Sur les 2 ha fouillés (Calvados ; Jahier 1997), il s’apparente à un « hameau » ouvert et ne semble en tout cas pas délimité par un fossé ni par un système de palissade. Près de deux mille trous de poteau inscrits dans le schiste à 50 cm sous le niveau actuel ont permis de restituer 115 ensembles cohérents susceptibles de correspondre à des bâtiments. L’étude de la centaine de tessons et deux dates 14C (Gif-10726 : 3070 ± 90 BP ; Gif-10727 : 2470 ± 80 BP) convergent pour attribuer l’occupation à la in du Bronze inal ou au début du premier âge du Fer, sans qu’il soit toutefois possible ni d’en afiner la datation d’en déterminer la durée. Parmi les ensembles reconnus, une vingtaine dessine un plan circulaire. Délimités par une unique couronne de neuf à treize poteaux, ils présentent un diamètre compris entre 6 et 8 m. Deux ou quatre creusements légèrement plus importants, systématiquement excentrés au sud-est, matérialisent l’entrée (ig. 16). Ce système implique l’emplacement de la paroi externe à environ 2 m du cercle de poteaux. Les bâtiments circulaires de Cahagnes sont ainsi estimés à près de 10 m de diamètre. La symétrie axiale des poteaux périphériques, qui s’ajoute à une symétrie radiale, suggère par ailleurs la présence d’entraits ou de sommiers, ces derniers offrant l’opportunité d’installer un plancher. Par ailleurs, les quelques soixante-dix plans quadrangulaires se regroupent en paquets autour des bâtiments circulaires. Il s’agit de plans à 4 ou 6 poteaux dont l’aire interne est limitée entre 2,5 et 13 m², avec une très forte proportion autour de 5 m². Cette répartition singulière, où les petits édiices quadrangulaires paraissent systématiquement liés à la présence des grands bâtiments circulaires, suggère la cohabitation des deux formes architecturales. Il est dans ce cas permis d’envisager des fonctions distinctes où l’habitation occupe une place centrale et les annexes (granges, greniers …) une position périphérique. Enin, l’un des ensembles déinis sur ce site mérite une attention particulière. Placé au centre de l’occupation, il présente un plan annulaire d’une quinzaine de mètres de diamètre délimité par une unique couronne d’une vingtaine de trous de poteau jumelés. Les creusements, ancrés d’une vingtaine de centimètres dans le substrat schisteux (soit d’environ 0,70 m par rapport au niveau actuel du sol), adoptent des proils en U qui signent l’emplacement de boisages verticaux. À l’intérieur, des creusements moins profonds délimitent peutêtre deux couloirs perpendiculaires, orientés nord-est/ sud-ouest pour le plus large et nord-ouest/sud-est pour le plus étroit, légèrement décentré au nord-est. En raison du diamètre important, il est dificile de voir dans cet ensemble le plan d’un bâtiment entièrement couvert. De par sa situation et son caractère unique, il est probable que cet « enclos » devait détenir un statut particulier sur le site, à usage collectif, cultuel … Les décapages extensifs réalisés entre plusieurs enclos du second âge du Fer sur la ZAC Object’Ifs sud à Ifs (Calvados; Jahier 2000 et Le Goff 2000) ont mis au jour un semis de fosses silos datées par le mobilier qu’elles ont livré dans une fourchette chronologique couvrant le Bronze inal dans sa phase moyenne et le premier âge du Fer. Il semble que c'est à cette phase d’occupation que peuvent être rattachés toute une série de bâtiments quadrangulaires à quatre et six trous de poteau ainsi qu’un bâtiment circulaire. Les premiers présentent une faible surface interne qui ne dépasse pas 10 m². Habituellement dénommés greniers, rien ne permet ici d’en déterminer l’usage. Le bâtiment circulaire quant à lui présente un plan qui rappelle en tout point ceux reconnus à Cahagnes. Les poteaux sont ré108 Fig. 16 – Entrée d’un bâtiment circulaire du site de Cahagnes (Calvados) (cliché I. Jahier, INRAP) partis de manière symétrique par rapport à l’axe de l’entrée matérialisée par un porche extérieur délimité ici par quatre poteaux. En raison des nombreuses occupations qui se sont succédé sur le site, il est dificile de dater précisément cet ensemble. Toutefois, d’après le mobilier rencontré dans les fosses les plus proches, il est possible que celui-ci ait fonctionné à la in du Bronze inal. Dernière composante de l’espace rural de l’âge du Bronze inal, les sites de hauteur (au même titre que les rings forts) ont un statut particulier ; il s’agit d’ouvrages retranchés, protégés derrière un système fossés/ talus parfois imposant. Seul le site de Basly (Calvados ; Lepaumier et San Juan, 2005) a fait l’objet d’une fouille programmée avant 2004. Depuis cette date, un programme de recherche, sous la forme d’un PCR dirigé par F. Delrieu et P. Giraud, a été consacré à cette thématique sous un angle diachronique. Les résultats concernant l’âge du Bronze, et plus particulièrement la in de la période, sont récurrents et indiquent une fréquentation des sites de hauteur à la transition avec l’âge du Fer. 3.5 - Conclusions Pour la in du troisième millénaire, la région présente divers modes d’occupation tels que les enclos du MIR à Mondeville, l’éperon barré de Basly ou les occupations en aire ouverte de Digulleville ou de Beslon. En revanche aucun site n’a livré pour l’instant de bâtiments « géants » tels que ceux reconnus en Centre-Ouest et jusqu’en Bretagne. À partir de la in du Bronze ancien, la présence répétée d’habitats enclos (Mondeville, « ZI sud » et « l’Étoile », Nonant, Vaux-sur-Seulles), rarement signalés par ailleurs en France septentrionale, rappelle la situation observée dans le sud de la Grande-Bretagne où les « irregular enclosures » prennent place le plus souvent au sein de vastes systèmes parcellaires. Là encore, la Normandie se démarque du reste du continent avec les parcellaires de Bernières-sur-Mer et surtout de Tatihou. Au Bronze inal, les sites structurés sont moins nombreux suite à des problèmes de détection des sites ouverts (cf. les problèmes des diagnostics évoqués plus haut). Le type d’occupation est toutefois relativement proche de ce que l’on connaît dans les régions limitrophes : petits établissements agricoles (quelques bâtiments, des greniers, des silos, quelques fours, …) À l’extrême in de la période, la région commence à connaître le phénomène de l’habitat groupé qui donnera naissance au village, comme à Cahagnes. Cette présentation, si elle paraît, à la première lecture, relativement complète et reléter une bonne connaissance de l’habitat protohistorique, reste toutefois très incomplète, le nombre de sites étant très faible. La poursuite d’un programme de détection et de fouille dans ce domaine semble obligatoire pour combler les trous chronologiques encore existants et pour valider certaines hypothèses. On peut rappeler ici que le nombre d’habitats mis au jour par an (moyenne prise sur la tranche du bilan) est de 1,3 alors qu’il est cinq à six fois plus élevé pour l’âge du Fer. 4 – LES SITES DE PRODUCTION Ce volet de la recherche n’a pas fait l’objet pour l’instant d’un véritable programme de recherche orienté sur une thématique protohistorique. Pourtant des données existent au niveau régional et il n’est pas inutile d’y revenir dans le cadre de ce bilan même si nous débordons un peu de la fourchette chronologique du cahier des charges (1984-2004). 4.1 - Le sel Dans les années soixante, B. Édeine, à l’occasion de décapages liés à l’érosion marine, sur l’estran de Lion-surMer (Calvados ; Édeine 1962), découvrait un complexe industriel lié à l’extraction du sel. Le mobilier céramique associé aux nombreux éléments de briquetage plaçait la fréquentation du site à la in du Bronze inal ou plus certainement au Hallstatt C. À cette occasion, puis après les découvertes de Graye-sur-Mer (Calvados), datées de La Tène B, Édeine proposait une première lecture de la production de sel mettant en exergue la complexité et le rôle central de ce produit. Depuis cette époque et jusqu’au diagnostic de Dives-sur-Mer (Calvados ; Carpentier Marcigny, 2003 ; opération qui fait suite à un premier suivi de travaux réalisé par J. Desloges), cet axe de recherche était retombé dans l’oubli ; en 2004 un nouveau programme a été réactivé (étude qui a abouti à une publication en 2006). 4.2 - Le lithique L’identiication et la provenance des matières premières lithiques utilisées pendant l’âge du Bronze est une question particulièrement importante qui jusqu’à présent n’a pas été traitée, malgré des synthèses récentes sur la perduration des industries en pierre durant la protohistoire ancienne. Toutefois deux types de lieux d’approvisionnement ont été en partie fouillés à l’occasion de programmes de recherches relevant d’autres périodes. Le premier de ces programmes a concerné l’exploration du complexe minier de Bretteville-le-Rabet (Calvados) par J. Desloges entre 1980 et 1988. Ce travail gravitait autour d’une problématique élaborée pour la période néolithique. Toutefois les datations isotopiques réalisées sur ce site ont permis de caler une des périodes d’utilisation des mines dans le Bronze ancien et le début du Bronze moyen, nous renvoyant invariablement vers les datations obtenues sur les sites d’extraction d’outreManche (Grimes Grave par exemple). Deuxième type de projet, l’observation régulière de l’érosion de la côte bas-normande par les prospecteurs (G. Vilgrain et J. Barge, entre autres) a permis la découverte de plusieurs petits sites littoraux, généralement placés dans une fourchette chronologique large couvrant la in du IIIe millénaire et le Bronze moyen. Ces occupations ponctuelles semblent correspondre à des sites de ramassage et de débitage de galets maritimes dans le cadre d’un débitage sur enclume (comme à Saint-Lôd’Ourville ou Les Pieux, par exemple, dans la Manche). 4.3 - L’argile et la production céramique L’acquisition de l’argile pour la production céramique a fait l’objet d’un programme soutenu dans les années 1990 (programme de G. San Juan puis X. Savary). Les sites d’approvisionnement du Calvados ont été échantillonnés et, en parallèle, le mobilier céramique a été étudié sous l’angle technologique (S. Clément-Sauleau ; pétrographie par J. Le Gall puis X. Savary). L’étude pétrographique des pâtes céramiques du IIIe millénaire en Basse-Normandie ne peut apporter d’enseignements importants au regard de la faiblesse des lots et de la dispersion géographique des sites. Il est, par exemple, regrettable qu’aucun autre assemblage associant céramique campaniforme et céramique d’accompagnement n’ait pu être analysé. L’étude ne nous donne donc que peu d’éléments sur la stratégie d’approvisionnement de la matière première en fonction de ces types de vases et sur d’éventuels échanges de céramiques. Toutefois, l’analyse permet tout de même d’établir des constats site par site et d’avancer quelques premières remarques comme la prédominance des productions locales et l’absence de preuves d’importation à longue distance même pour les céramiques apparaissant les plus caractéristiques de la culture campaniforme. Seuls les petits échantillons de céramiques décorées au peigne de Saint-Ouen-les-Besaces (Calvados) passent pour être originaux dans des contextes géologiques armoricains. Pour l’âge du Bronze ancien, l’étude ne s’appuie que sur un nombre restreint d’échantillons et il est très dificile de conclure quoi que ce soit sur l’ensemble de cette période. Néanmoins, il est possible de remarquer l’emploi ponctuel de végétaux pour dégraisser les pâtes et, même si l’interprétation des grains argileux est souvent problématique, il est probable que la chamotte ait souvent été utilisée dans le même but. Par ailleurs, la céramique à pâte granitique de Bénouville (Calvados) nous offre un premier exemplaire de pâte micacée en contexte Plaine de Caen. Ce phénomène aura tendance à se développer au Bronze moyen sur les sites funéraires et domestiques dans ce secteur géographique. L’âge du Bronze moyen est la période pour laquelle les données de l’étude pétrographique sont les plus complètes. D’abord par ce que la région bas-normande dispose de sites fouillés récemment et de lots céramiques importants ayant donné lieu à une analyse technologique rigoureuse. Ensuite, par ce que les pâtes montrent des particularités qui n’ont pas échappé à l’observation croisée des archéologues et des géologues. L’étude pétrographique permet ainsi de dresser un premier constat concernant les matériaux céramiques, notamment pour le département du Calvados. L’existence de pâtes contenant des éléments exogènes sur les sites de Mondeville (Calvados) pose la question d’un échange à longue distance qui, au regard de leur ressemblance typologique avec des formes connues outre-Manche, pourrait éventuellement concerner le sud de l’Angleterre. Sur de nombreux sites du Calvados, la présence de pâtes micacées apparaît d’autre part assez récurrente à cette période, notamment sur les sites de l’agglomération caennaise, en contexte d’habitat comme en domaine funéraire. Ces pâtes, tantôt issues d’argiles apparemment monogéniques, tantôt résultant d’un mélange avec des matériaux issus de l’environnement local des gisements archéologiques, tendent à prouver des pratiques potières assez originales. L’ajout éventuel d’un broyat de coquilles peut également participer de ces pratiques sans qu’il apparaisse effectivement comme propre à cette seule période. C’est le cas également de l’ajout de grains de chamotte qui conirme une pratique déjà avérée dans les périodes précédentes. La présence de nombreuses pâ109 tes chamottées contenant des éléments arrondis issus du Massif armoricain dans bon nombre de sites installés dans une frange frontalière entre le Massif armoricain et le plateau calcaire est encore une remarque à formuler. Même si rien ne permet de dépasser le stade de la simple constatation, il est intéressant de signaler que bon nombre de ces pâtes ont été découvertes au nord-ouest de Caen dans un large secteur allant du Bessin jusqu’à la région de Saint-Lô. Même si la comparaison des pâtes d’un site à l’autre n’indique apparemment pas de véritables similitudes, l’utilisation de chamotte et de sables luviatiles pour dégraisser les argiles de façonnage pourrait constituer une pratique commune à ces régions. L’étude concernant les céramiques de l’âge du Bronze inal est en cours. 4.4 - Le milieu littoral En marge de cette thématique, la découverte d’une probable « pêcherie » de l’âge du Bronze dans les années 1970 par A. L’Homer (BRGM), à Saint-Jean-le-Thomas (Manche), n’avait pas soulevé l’enthousiasme des chercheurs régionaux. La redécouverte par C. Billard et son équipe de ce site, dans le cadre du PCR « L’exploitation des milieux littoraux en Basse-Normandie », a permis de lancer une véritable étude du site couplée à une politique d’échantillonnage pour l’élaboration de référentiel dendrochronologique pour la région (sous la direction de V. Bernard). Cette vaste structure datée du Bronze ancien fait donc l’objet de sondages et de relevés complémentaires depuis 2002. 4.5 - Conclusions Tout un pan de la recherche régionale échappe pour l’instant à l’analyse par manque de données sur les sites de production. Les principaux résultats acquis, ces cinq dernières années, sont liés au mobilier céramique et sont à mettre au compte d’un travail de fond sur ce type de mobilier avec des objectifs chronologiques. Le mobilier lithique qui a aussi fait l’objet d’une étude typo-chronologique n’a pas été approché par le biais de la pétrographie, la question étant généralement éludée au proit d’une attribution strictement locale. Pourtant, la diffusion du silex bathonien sur de nombreux sites de l’âge du Bronze est un acquis qui mériterait un effort d’inventaire et de synthèse tout comme les matériaux plus exogènes provenant du Massif armoricain réservés à la parure ou au matériel de mouture (schiste, dolérite, …). Il importe donc maintenant, alors que certains thèmes sont arrivés à maturation, de développer un programme de prospection et de sondage (échantillonnage) sur les sites de production, corrélé avec une étude plus détaillée des systèmes techniques. Cette nouvelle approche aurait pour objectif une meilleure lecture des réseaux économiques à l’âge du Bronze. 5 – MOYENS DE TRANSPORT ET DE COMMUNICATION Cette thématique peut, au premier abord, surprendre dans une programmation sur la protohistoire, mais, pour une époque où l’espace rural est densément occupé, il n’est pas inintéressant de travailler les questions relevant du « hors sites ». La mise en place d’un réseau de voies de communication terrestres, luviales et maritimes dès le début de l’âge du Bronze, fait partie d’une problématique plus large rejoignant le questionnement autour de l’économie et des systèmes d’échanges à plus ou moins longues distances. La région bas-normande a livré plusieurs informations ces vingt dernières années permettant d’illustrer ce dossier de la recherche. 110 Dans le cadre de l’archéologie préventive, plusieurs réseaux viaires appartenant au Bronze inal et/ou au Hallstatt ont été fouillés ou sondés à l’occasion de décapages ou de diagnostics sur des grandes surfaces, comme à Ifs « Object’Ifs sud » (Calvados ; Jahier 2000 et Le Goff 2001) ou à Cerisé (Orne ; diagnostic D. Flotté, L. Le Gaillard, F. Tournier et fouille H. Lepaumier). Pour le chapitre de la navigation luviale, les découvertes remontent au XIXe siècle et au début du XXe siècle et sont relatées par les Antiquaires. Dans cette abondante littérature, il est plusieurs fois fait mention d’objets de l’âge du Bronze en relation avec des pirogues dans la vallée de l’Orne ou les marais de Carentan. L’absence de travaux archéologiques dans ces contextes particulièrement favorables entre 1984 et 2004 limite bien entendu les résultats ; une expérience menée en 2005 dans la vallée du Dan (diagnostic, E. Ghesquière) s’est cependant révélée particulièrement positive pour la période antique et devrait être étendue à d’autres secteurs régionaux. Conclusions L’identiication récente de sites d’habitats associés directement à des chemins ou très probablement liés à des cours d’eau ou à la façade littorale a éveillé l’équipe régionale à une problématique nouvelle. En effet, depuis maintenant cinq-six ans une attention particulière semble, progressivement, se porter vers l’identiication des réseaux de sites et donc des systèmes de communication. Associée à l’étude des parcellaires, cette orientation de la recherche prend tout son intérêt dans le cadre d’une lecture de l’espace rural. Bien entendu ce type d’approche reste invariablement lié aux travaux de prospection ou de diagnostic sur de très grandes surfaces, la lecture multiscalaire étant la condition indispensable pour appréhender ce type de structuration de l’espace. 6 – LA CULTURE MATÉRIELLE Les vestiges mobiliers font l’objet d’une attention particulièrement soutenue depuis ces quinze dernières années. Les problèmes de datation et plus généralement, l’absence de cadres typo-chronologiques iables dans la région, ont en effet nécessité un gros travail d’inventaire et de sériation pour l’industrie lithique et les productions céramiques. 6.1 - Le mobilier céramique Les gisements datés de la in du IIIe millénaire sont peu nombreux (in du Néolithique-première moitié de l’âge du Bronze ancien ou « Early British Bronze age » – 2 600 - 1 600 BC ; ig. 17). On dénombre une vingtaine d’habitats, représentés par une ou quelques fosses sans plans cohérents, et quatre sites à vocation funéraire. En contexte funéraire, le mobilier provient essentiellement de la réutilisation de monuments mégalithiques de la in du Néolithique. À Passais-la-Conception dans l’Orne, par exemple, la fouille de la sépulture à entrée latérale de la « Table au Diable » (Chancerel, 1992) a permis l’observation de plusieurs fragments d’un gobelet campaniforme décoré au peigne (style maritime dérivé). À Ifs dans le Calvados (inédit, fouille de E. Le Goff), un récipient complet décoré (AOC) a été récemment mis au jour ; ce dernier, isolé, peut avoir été associé à une sépulture aujourd’hui détruite. Le site le plus important de la région reste cependant celui de Bernières-sur-Mer dans le Calvados, où deux sépultures ont été découvertes lors de travaux de terrassement (Verron, 1976). Elles ont livré un gobelet inorné et un gobelet à décor contracté réalisé au peigne (bandes de croisillons surplombant une bande de triangles). Les sites d’habitats ont fourni un corpus céramique plus abondant. À Caen (Verron, 1979), Saint-Ouen-des-Besaces (inédit, fouille I. Jahier) ou à Graye-sur-Mer (inédit) dans le Calvados, quelques tessons décorés de lignes horizontales réalisées au peigne ou de bandes hachurées obliques limitées par une ligne ont été recueillis. La céramique issue de l’enclos de Mondeville « MIR » complète les séries du Calvados (inédit, fouille de D. Leroy) avec un vase haut, fermé, à proil en S, un gobelet très épais au façonnement fruste décoré d’une ligne de coups d’ongle groupés par deux sur le quart supérieur du vase et d’incisions sur sa lèvre et trois fragments de vases campaniformes. Le département de la Manche a livré un corpus plus important. Le site de Digulleville « le Raumarais » est daté de la in du Campaniforme dans la mouvance des céramiques « épimaritimes » du CentreOuest (Letterlé et Verron, 1986). À Lingreville, les prospections de R. Verveur (Billard et al., 1995) ont livré plusieurs tessons campaniformes (inornés ou décorés au peigne) associés à des céramiques domestiques (bord à cordons préoraux, décor à l’ongle ...) proches des ensembles de Guiberville (Marcigny et al., 2001) ou de Saint-Lô et Agneaux (inédit, fouille C. Marcigny). Enin les sites de Fleury et Beslon (inédit, fouille F. Convertini et M.-N. Gondouin) ont permis la mise au jour de plusieurs ensembles associant céramiques campaniformes (style "épimaritime", proil à col rentrant, type britannique ; Case, 1993) et récipients à cordons préoraux. Même si le mobilier bas-normand présente toutes les variabilités décoratives du Campaniforme (dont quelques-unes sont considérées comme de véritables marqueurs chronologiques), le peu de matériel discriminant ne permet pas une confrontation iable avec les régions voisines et interdit pour l’instant la création d’une séquence chrono-typologique. Il semble cependant que le Campaniforme de Basse-Normandie soit à rapprocher des groupes de l’Ouest et du Centre-Ouest (surtout pour une partie des sites de la Manche) et dans une moindre mesure de Grande-Bretagne (gobelet à proil segmenté et à col rentrant). La céramique d’accompagnement, constituée de nombreux cordons horizontaux nettement situés sous le rebord des récipients, de décors à l’ongle et de quelques vases dont le bord est souligné d’une rangée de perforations traversières et équidistantes (comme sur le site de Guilberville), est aussi très proche des corpus de l’Ouest. L’ensemble s’inscrit parfaitement dans le complexe Rhodano-Rhénan tel qu’il a été déini par A. Gallay. Les sites à céramiques datés de la deuxième moitié de l’âge du Bronze ancien sont rares. Dans le département de la Manche, ce sont plusieurs petits sites littoraux identiiés dans le Nord Cotentin, - Lingreville/Bricqueville-sur-Mer « La Vanlée », Les Pieux « Plage de Sciotot », Réville,...- (Verron, 1980 ; Billard et al, 1995) qui ont livré de nombreux tessons lors de prospections pédestres. Ces assemblages présentent les mêmes composantes qui peuvent être résumées brièvement : présence de gobelets carénés à anse plate relativement proches d’exemplaires du Nord de la France et de vases de la culture des tumulus armoricains, de vases décorés de cannelures (comparables à ceux de style « épicampaniforme » breton), de quelques tessons décorés au peigne ou à l’ongle, de bords à lèvre aplatie soulignés de ines cannelures horizontales, d’anses en arceau et de cordons lisses ou digités. Malheureusement ces séries ne peuvent être considérées comme iables, les mélanges en particulier ne sont pas à exclure (la série de Réville a aussi livré des tessons de tradition Villeneuve-Saint-Germain, du mobilier de l’âge du Fer et gallo-romain). Le parcellaire loti de l’Île deTatihou reste le seul site de référence (ig. 18 et 19). Il a livré, dans sa première phase, un lot céramique proche de celui de Réville (Marcigny et Ghesquière, 2003b). Les formes restituables sont des vases hauts, fermés, sans col, à paroi courbe et à lèvre biseautée (une forme en bouteille sort du lot). Les formes basses et les éléments segmentés 0 10 cm Fig. 17 – Assemblage céramique du IIIe millénaire (D. Giazzon et C. Marcigny, INRAP). 111 0 10 cm Fig. 18 – Assemblage céramique de la in du Bronze ancien (D. Giazzon et C. Marcigny, INRAP). sont inexistants. Les organes de préhension sont multiples. Les plus nombreux sont les languettes ou les mamelons généralement au nombre de deux. Les cordons en arceau, moins nombreux, sont cependant bien présents et semblent caractéristiques du corpus au même titre que les anses simulées. Les décors situés sur le quart supérieur des vases sont riches et diversiiés. Les décors incisés forment la dominante du corpus ; il s’agit généralement de ines lignes horizontales sous le bord ou, dans le cas d’un vase, de lignes horizontales recoupées par un décor de chevrons emboîtés. Moins nombreux, les décors réalisés au poinçon ou au coquillage forment des lignes horizontales enchevêtrées ou des diagonales. Le dernier type de décor est constitué de cannelures horizontales sous le bord, proches de certains décors incisés, parfois recoupées par une nervure verticale surmontant un cordon arciforme. Les cordons sont rares. Cette série présente aussi de fortes afinités avec les éléments céramiques des autres habitats côtiers, les anses en arceau et les décors de cannelures ou de ines lignes incisées sont comparables. Ce type de motif (ine cannelure et/ou de chevron) présente de fortes ressemblances avec les céramiques à décor cordé du début de l’âge du Bronze ou avec celles du groupe de Trevisker de la in de l’âge du Bronze ancien et du début de l’âge du Bronze moyen. 112 Fig. 19 – Four de «potier» de la in de l’âge du Bronze ancien du site de Tatihou (Manche) (cliché C. Marcigny, INRAP). Dans le département du Calvados, seul un site a été identiié pour cette période. Il s’agit d’un enclos curvilinéaire, sondé dans le cadre du P.C.R. sur le Néolithique (dirigé par A. Chancerel) à Thaon dans le Calvados ; le mobilier recueilli est constitué d’une urne décorée de cordons à anse arciforme, de formes carénées et d’un tenon (inédit, fouille A. Chancerel et G. San Juan). L’ensemble bien que peu abondant peut être daté du début de la deuxième moitié du Bronze ancien. Tenter une synthèse chrono-typologique du mobilier de la in de l’âge du Bronze ancien est pour l’instant totalement impossible. Le corpus des ensembles repose sur deux sites placés à la in de la séquence. Deux faits essentiels semblent cependant constituer la trame de la périodisation de la première moitié du IIe millénaire : l’importance du fonds de tradition campaniforme dans la genèse des assemblages céramiques de l’âge du Bronze ancien et l’apparition de céramiques appartenant aux groupes chronoculturels du sud de l’Angleterre. Les données concernant l’âge du Bronze moyen et du début du Bronze inal sont plus conséquentes. Plusieurs habitats sont connus et trois sites couvrant l’âge du Bronze moyen et le début de l’âge du Bronze inal permettent de suivre l’évolution du mobilier céramique bas normand : le parcellaire loti de l’Île de Tatihou (phase 2) dans la Manche, Nonant et les enclos de Mondeville et Grentheville dans le Calvados. Un vaste enclos quadrangulaire découvert à Nonant (Calvados ; ig. 18) a livré un abondant mobilier céramique. Les formes hautes représentent la moitié des céramiques restituables graphiquement. Elles se partagent entre les proils céramiques hauts/ouverts (35%) et les récipients hauts/fermés (15%). La première catégorie est essentiellement constituée de deux types de forme : les récipients sans col à paroi droite sans décor et les récipients sans col ou à col peu marqué à paroi légèrement courbe généralement décorée d’un cordon collé digité situé sur le tiers supérieur. Les proils céramiques hauts/fermés sont plus diversiiés. On distingue un vase globulaire à col très resserré, un récipient, dont la partie haute manque, à paroi rectiligne carénée, et un fragment de col appartenant à une céramique de fort volume (gros vase de stockage). Le tiers du corpus est constitué de formes moyennes. La variabilité des proils est assez faible, les seules différences sont liées au degré d’ouverture des vases et à la présence ou non d’un col légèrement rentrant. Les lèvres de ces vases sont arrondies dans certains cas ou ourlées vers l’extérieur. Les décors sur ce type de récipient sont inexistants. La dernière catégorie regroupe les formes basses. Les récipients bas/ouverts sont représentés par un « plat à pain » ou un couvercle et un petit vase archéologiquement complet sans col à paroi rectiligne. Deux proils identiques à lèvres parementées épaissies décorées de cannelures (« mortier ») constituent les derniers représentants des formes basses/ouvertes. Les organes de préhension sont uniquement représentés par des cordons en arceau. Les décors situés sur le quart supérieur des vases sont riches et diversiiés. Les décors plastiques sont les plus fréquents. Les boutons sont représentés par un tesson et ce sont les cordons qui dominent le corpus. Ils sont systématiquement collés et peuvent être lisses ou digités. Trois tessons possèdent un décor incisé; il s’agit généralement de ines lignes horizontales placées sous un cordon ou au-dessus d’une cannelure. Le dernier type de décor est constitué de cannelures horizontales larges. Ce corpus présente de fortes afinités avec le mobilier céramique de Tatihou dans sa phase ancienne mais il possède déjà les caractéristiques des assemblages du sud de l’Angleterre attribués au complexe Deverel-Rimbury. Il peut donc être placé au début du Bronze moyen. Fig. 20 – Céramiques du Bronze ancien et moyen du site de Tatihou (Manche) (cliché H. Paitier, INRAP) À Tatihou (phase 2 ; ig. 20 et 21), les formes céramiques sont diversiiées. On reconnaît des vases hauts, fermés, sans col, à paroi subrectiligne ou légèrement courbe uniquement décorés de cordons lisses ; les lèvres qui leur sont associées sont biseautées. Des vases hauts fermés sans col à paroi courbe présentent généralement un décor de cordon digité et leurs lèvres sont aplaties ou arrondies. Les formes basses, plus rares, sont aussi décorées. Il s’agit d’un petit gobelet décoré de boutons sous la lèvre et d’un vase à paroi courbe et à lèvre arrondie légèrement éversée, décorée d’un cordon lisse. Quelques éléments segmentés sont aussi observables. Les organes de préhension sont des languettes disposées, selon une symétrie binaire, sur les cordons lisses, digités ou de véritables tenons. Les organes de suspension sont représentés par un vase à quatre anses. Les anses sont inscrites entre deux cordons lisses. À Mondeville « L’Étoile » (ig. 21), l’assemblage est constitué d’une quarantaine de récipients. Les formes hautes dominent le corpus, comme à Plomb:Braffais (Manche) (ig. 22). Une jarre tronconique à panse globulaire et à fond plat présente un décor couvrant la totalité du vase. La lèvre porte un décor digité, la partie supérieure du vase est décorée d’un cordon digité collé muni de quatre languettes horizontales. Sur la panse entièrement décorée au peigne, les restes de quatre cordons digités verticaux partant du cordon horizontal sont conservés ponctuellement. Un second vase uniquement représenté par sa partie supérieure est assez proche du récipient précédent si ce n’est la présence d’un col convergent nettement individualisé surmonté d’une lèvre divergente épaissie et aplatie. Ce vase possède, sous son col, un décor linéaire de chevrons incisés. Plusieurs autres fragments appartiennent à des formes hautes segmentées et à des formes tronconiques dont le col est inscrit dans l’axe de la panse. Les récipients de cette catégorie sont généralement décorés sur leur quart supérieur d’un cordon lisse ou digité. Leurs lèvres portent généralement un décor digité. Les formes basses-ouvertes sont beaucoup plus rares. On dénombre trois individus à proil complet. Un vase a un proil cylindrique à fond plat et à lèvre aplatie soulignée d’une rangée de boutons collés. Les autres céramiques ont des proils globulaires à col en S et à fond plat. Ils sont tous les deux munis d’organes de préhension situés sous la jonction col/panse (respectivement quatre boutons et quatre anses). Les deux enclos mitoyens de Mondeville-Grentheville « ZI Sud » sont bien datés de la transition Bronze moyen/ inal I grâce à l’association d’une hache à talon de type normand, d’une pointe de lance de type Sucy et d’une épingle à renlement fusiforme nervuré appartenant à la famille des épingles de la in du Bronze moyen du quart 113 0 10 cm A 0 10 cm B Fig. 21 – Assemblage céramique du Bronze moyen (A) / Bronze inal 1 (B) (D. Giazzon et C. Marcigny, INRAP). nord-ouest de la France. Ce site a livré une cinquantaine de vases. Les formes hautes dominent. Deux individus peuvent être considérés comme réellement ouverts, il s’agit d’une forme légèrement tronconique et d’une forme globulaire décorée de digitations sur le quart supérieur de la panse. Deux autres unités appartiennent aux formes tronconiques dont le col s’inscrit dans l’axe de la panse. Un des deux vases est décoré sur le quart supérieur d’un cordon lisse et possède un fond plat. Le second est une jarre volumineuse à lèvre digitée épaissie et aplatie de manière à former un bourrelet à l’intérieur du récipient. Elle est décorée sur le quart supérieur d’un cordon lisse encadrant un décor de cordons digités disposés en chevrons. Les vases fermés sont représentés par une forme tronconique dont la partie supérieure est inléchie vers l’intérieur du vase et une forme globulaire à 114 col nettement différencié (« bouteille »). La jonction col/ panse est munie d’au moins une anse de section rectangulaire sur laquelle prend appui un décor de deux lignes incisées encadrant un motif de croisillons. Les formes basses-ouvertes sont plus rares. On dénombre deux individus. Un vase est particulièrement intéressant, puisqu’il est présent à Tatihou et à Mondeville « L’Etoile », il s’agit d’un proil cylindrique à fond plat et à lèvre arrondie soulignée d’une rangée de boutons collés. L’ensemble des traits typologiques reconnus sur ces trois sites trouve sa place dans les corpus céramiques du Bronze moyen et du début du Bronze inal appartenant au domaine « atlantique », proche des sites britanniques de tradition Deverel-Rimbury. Les formes hautes sont à comparer avec les « Bucket-Urns », qui peuvent être décorées de cordons lisses ou digités. Les assemblages complexes de cordons sur deux registres ou en T sont aussi connus outre-Manche à Latch Farm par exemple ou à Kimpton, mais aussi en France comme dans la grotte du Quéroy à Chazelles en Charente, et sont datés du Bronze moyen. Dans le Nord de la France, les sites d’habitat du Bronze moyen sont rares et livrent généralement peu de mobilier. On peut cependant noter des analogies avec le site de Rœux dans le Nord où l’on retrouve le même type d’assemblage céramique (ce site est daté vers 1 500 BC). Les anses plus rares sur les sites britanniques ont été observées en contexte Bronze moyen sur le site de Fort-Harrouard. Sur ce dernier gisement, les moyens de suspension sont aussi encadrés par des cordons lisses comme à Tatihou. Le petit gobelet décoré de boutons, reconnu sur les trois sites, est une forme ubiquiste que l’on retrouve dans les îles anglo-normandes et en Bretagne de la in du Néolithique à la in du Bronze moyen. Les formes à proil en S, communes aux sites de Mondeville, trouvent leurs parallèles dans les assemblages céramiques du Bronze moyen jusqu’au deuxième âge du Fer. Elles sont cependant toutes les deux proches de proils découverts en contexte Bronze moyen / inal en Charente-Maritime. La grande urne de Mondeville « L’Étoile » avec son décor de cordon en T et son traitement de surface peigné plus proche du décor que de la seule indication relative au procédé de façonnage, est comparable à de nombreux exemplaires découverts en Charente-Maritime dans la Grotte des Duffaits (datée entre 1 685 et 1 130 av. J.-C., Gomez de Soto, 1973 et 1995), dans l’Allier à Chemilly, au Fort-Harrouard en Eure-et-Loir, dans un contexte bien daté par le mobilier métallique du Bronze inal I, ou encore en Haute-Loire à Arsac-en-Velay daté du Bronze moyen. Les formes segmentées, plus rares, peuvent être comparées à certaines céramiques de Tatihou en contexte Bronze moyen. Le décor incisé disposé en chevrons du vase de « l’Étoile » est aussi très caractéristique. On le retrouve sur les récipients du Bronze moyen du sud-ouest de l’Angleterre dans le groupe de « Trevisker » contemporain du « Deverel-Rimbury ». L’urne de Mondeville « ZI Sud » est comparable au vase de Amesbury - Barrow G68 - dans le Wiltshire (Gerloff, 1975). Les formes globulaires de ce dernier site posent plus de problèmes. L’individu muni d’anses et décoré de croisillons peut, quant à lui, être comparé à certains récipients du groupe des Duffaits dans le Centre-Ouest. La deuxième moitié de l’âge du Bronze inal (Bronze inal II et III) est plus dificile à caractériser sur le plan typochronologique (ig. 24). Les quelques sites domestiques mis au jour récemment à Cahagnes (Jahier, 1997), à Mondeville, à Cagny « AE8 » et Cagny « Ring-Fort », dans le Calvados (San Juan et al, 1996 ; Desloges, 1992) ou lors de prospections à Lingreville dans la Manche (Billard et al, 1995), n’ont pas livré un mobilier discriminant permettant d’assurer leur datation précise, généralement comprise entre l’âge du Bronze inal et le début du premier âge du Fer. Le site funéraire de Soulangy dans le Calvados (Jahier, 1992) pose les mêmes problèmes chronologiques. Seuls quatre gisements ont fourni un lot céramique sufisant. Les sites de Cussy dans le Calvados (Marcigny et Ghesquière, 1998a) et Hébécrevon dans la Manche ont livré un corpus proche constitué de formes simples (tronconiques ou droites). Les cols des vases sont soit peu individualisés soit composites, sous la forme de cols segmentés ou éversés. Les décors sont limités à la lèvre, à la base du col ou plus rarement à la panse. Les fonds sont plats à bourrelet d’assise, sans liaison panse/fond et dans un cas ombiliqué. Les décors, qu’ils soient placés sur la lèvre ou à la base des cols, sont connus sur un nombre important de proils compris entre la in du Bronze moyen et le second âge du Fer. Les formes basses sont des proils ubiquistes que l’on retrouve durant toute la deuxième moitié de l’âge du Bronze et le premier âge du Fer. Cependant les exemplaires de Basse-Normandie sont proches des vases à fond plat de Grimes Graves dans le Norfolk ou de certaines céramiques de Fort-Harrouard. Ces sites sont datés de la in de l’âge du Bronze, Bronze inal IIb et IIIa pour le Fort-Harrouard. Les formes hautes ont de nombreux parallèles dans le Nord de la France. Ce type de décor linéaire réalisé au poinçon triangulaire sur un col segmenté (ou éversé) trouve sa place dans le Bronze inal IIIa de Catenoy « Camp de César » - phase I -, dans le Bronze inal IIIb de Choisy-au-Bac ou de Fresnes-les-Montauban. Le traitement de surface des vases, sommaire avec de nombreuses digitations, peut également être considéré comme un élément datant et se compare tout à fait aux céramiques du gisement Bronze inal de Runnymede Bridge en Grande Bretagne. Le contexte de la « Plain Ware » d’outre-Manche présente d’ailleurs de nombreuses afinités avec les formes simples de Basse-Normandie. À Ifs dans le Calvados (fouille de E. Le Goff) et à Flamanville dans la Manche (inédit), les corpus sont semblables à ceux de Cussy et d'Hébécrevon (bien que moins étoffés) mais ils ont la caractéristique d’associer des gobelets RSFO permettant de se rapprocher des contextes orientaux et fournissant un solide ancrage de ces lots céramiques « peu typés » dans le Bronze inal IIb/IIIa (cet ancrage est renforcé à Ifs par la présence dans le lot d’un ciseau à douille, et de moules d’épée en langue de carpe datés du Bronze inal IIIb). À la lumière de ces premiers résultats et de leur confrontation avec les découvertes antérieures, il est possible d’associer les corpus régionaux. La céramique de Cagny « AE8 » et dans une moindre mesure de l’enclos de Cagny, présente de nombreuses afinités avec les sites de Cussy et d’Hébécrevon. On notera en particulier les traitements de surface et le fond des vases digité à l’intérieur et à l’extérieur et les décors de Cagny « AE8 » où l’on retrouve les lèvres digitées ou incisées et plus particulièrement le fragment d’urne à col segmenté. Ce dernier est proche des deux formes biconiques de Mondeville « Haut-Saint-Martin ». Les sites de Soulangy et de Cahagnes trouvent plus dificilement leur place dans ce schéma. Le mobilier de l’enclos funéraire premier âge du Fer de Soulangy possède cependant quelques parallèles avec Cussy et Cagny « AE8 » (lèvres et fonds digités). L’habitat de Cahagnes présente à la fois des éléments anciens (cordons digités disposés en réseau) et des éléments qui paraissent plus récents. Ces derniers dénotent des inluences continentales proches des sites d’Ifs, Flamanville ou Soumont-SaintQuentin. Le Bronze inal bas-normand reste donc dificile à sérier. Le peu de sites de référence et l’absence de jalon géographique proche rendent toutes les interprétations chronoculturelles délicates. On peut cependant souligner les fortes afinités des corpus céramiques régionaux avec les groupes du Sud de l’Angleterre (« Post-DeverelRimbury undecorated phase/Plain Ware »), liens qui perdureront dans une moindre mesure durant le début du premier âge du Fer, mais aussi, la présence timide de récipients de traditions continentales dès la phase moyenne du Bronze inal (écuelle à proil segmenté, assiette tronconique, gobelet à proil segmenté, vase biconique, …). 115 Fig. 22 – Céramiques du Bronze moyen du site de Plomb /Braffais (Manche) (cliché H. Paitier, INRAP) Fig. 23 – Hache à talon de type normand, pointe de lance de type Sucy et épingle à renlement fusiforme nervuré de Mondeville-Grentheville « ZI Sud » ; Bronze moyen (Calvados) (cliché H. Paitier, INRAP) 0 10 cm A 0 10 cm B Fig. 24 – Assemblage céramique des phases 2 (A) et 3 (B) du Bronze inal (D. Giazzon et C. Marcigny, INRAP). 116 En parallèle à cette étude typo-chronologique, l’analyse pétrographique du mobilier céramique est réalisée par un géologue travaillant au Conseil Général du Calvados (Archéologie, Cellule géologie, X. Savary). Ce travail pétrographique s’inscrit dans l’étude globale de la production céramique. Celle-ci prend en compte à la fois les aspects technologiques (pétrographie, techniques de montage, cuisson …) et la description des vases. Ces deux approches regroupent l’ensemble des critères participant à la description la plus complète du tesson : préparation de la pâte, façonnage, traitement de surface et type de cuisson, puis typométrie (dimensions, épaisseur, poids ...) et morphologie. L’étude pétrographique des pâtes permet d’aborder concrètement l’économie céramique. La plupart des sites retenus étant des occupations domestiques à caractère agricole, caractériser les lieux d’approvisionnement permet de mesurer l’ampleur de l’espace relationnel des habitats. Ainsi les céramiques de style Trevisker mises au jour à Mondeville (Calvados) sont façonnées à partir d’une pâte gabbro-dioritique provenant de zones lointaines, situées hors du secteur bas-normand. Ce type d’argile est connu dans le massif de Trégomar en Bretagne, dans certains massifs des Îles anglo-normandes mais surtout dans le Sud-Est de l’Angleterre où domine le groupe de Trevisker au IIe millénaire. Dans la plupart des cas et pour l’ensemble de l’âge du Bronze, les principaux matériaux à poterie sont issus de l’approvisionnement local et la situation des afleurements de matières premières a guidé les modalités de la production céramique : l’emploi généralisé des argiles à bioclastes du Bathonien supérieur, dans le Calvados, est par exemple signiicatif. Cependant, des argiles ou des sables micacés sont largement utilisés pour les récipients de la in du Bronze ancien et du Bronze moyen, soit tels que, soit en ajout à des matériaux locaux (en particulier sur les Neo final grandes urnes de tradition Deverel-Rimbury), participant ainsi à la discrimination typo-chronologique de certains assemblages céramiques. Pour les sites du Calvados (Nonant, Mondeville « L’Étoile » et « ZI Sud »), ces argiles micacées sont des produits d’altération de granite qui se situent dans la région d’Alençon, c’est-à-dire à quelque 70 km des sites, témoignant ainsi d’une sélection du matériau et de son éventuelle utilisation comme dégraissant en fonction de critères technologiques maîtrisés mais aussi en fonction de données socio-économiques qui échappent pour l’instant à l’analyse. 6.2 - Le mobilier lithique L’analyse de l’industrie lithique a été ces dix dernières années l’objet d’une attention toute particulière. En effet, son étude dans les contextes de l’âge du Bronze et du premier âge du Fer est un cas encore peu répandu. Ce type de mobilier est souvent, soit absent des assemblages, soit délaissé, et les séries ayant fait l’objet d’une réelle étude sont rares dans le Nord de la France alors que l’industrie lithique est bien représentée sur la plupart des sites de l’âge du Bronze (Rœux, Fréthun, Étaples et Poses). En Basse-Normandie, la fouille du site de Tatihou a renouvelé l’étude de ce mobilier (Marcigny et Ghesquière, 2003b) jusqu’alors limitée à de petites séries de la transition Néolithique inal/Bronze ancien (Digulleville par exemple), ce qui a autorisé un début de travail de synthèse à partir de séries soit anciennes, soit découvertes depuis. Ce dernier a entraîné une revalorisation de l’industrie lithique, qui semble tenir une place encore importante sur un grand nombre d’occupations de toute la période et participe désormais activement à afiner l’attribution chrono-culturelle jusqu’alors dépendante du seul mobilier céramique. Les principaux résultats concernent la mise en évidence d’un système de production et d’un outillage extrêmement simpliié par rapport aux périodes précédentes, qui préigurent l’abandon total de l’usage du silex (ig. 25). Fin du IIIe millénaire Bronze ancien Bronze moyen microdenticulé grattoir tranchet pressignien arm tranchante arm. à pédoncule arm. à base concave Fig. 25 – Première tentative de sériation de certains outils en silex (E. Ghesquière, INRAP). 117 Liée directement à la présence d’une industrie en silex abondante sur les sites de l’âge du Bronze ancien et moyen, l’utilisation encore très active de minières de silex, durant les IIIe et IIe millénaires, a été mise en évidence lors de la datation des puits fouillés par J. Desloges à Bretteville-le-Rabet dans le Calvados. La production lithique est composée principalement de deux catégories de pièces : les haches polies, dont aucune n’a été découverte en contexte minier et les outils d’exploitation (pics triédriques longs ou courts, pics hachettiformes, pics naviformes), présents en quantité assez importante dans les puits d’extraction, même s’ils sont moins bien représentés que dans les puits de la période néolithique. La fréquentation des minières à cette époque renvoie une fois de plus aux comparaisons anglaises et en particulier au Sud de l’Angleterre avec le site de Grimes-Graves qui a livré de nombreux artefacts de l’âge du Bronze ancien et du Bronze moyen. 6.3 - Le mobilier métallique et les dépôts En Basse-Normandie, l’inventaire du mobilier métallique a permis d’enregistrer dès à présent près de 2500 objets. Cet inventaire, réalisé en combinant à la fois les données bibliographiques et l’étude du mobilier conservé, a permis la création d’une base de données dans laquelle ces objets sont décrits individuellement et igurés (ig. 26). Chronologiquement, ce sont ainsi 308 sites ou unités archéologiques qui sont sufisamment bien documentés pour pouvoir constituer le cadre chrono-typologique de cette région. Le mobilier métallique de l’âge du Bronze ancien et du début de l’âge du Bronze moyen est connu à travers de nombreuses découvertes isolées ou en dépôt. Il s’agit généralement de haches plates (ou à faibles rebords martelés) et de haches à rebords, parfois décorées (Colombiers-sur-Seulles ; Ghesquière et al., 1994) ou de poignards de type Tréboul (Caen ; Verney, 1993a). Le dépôt découvert à Maisons en 1875 est à ce titre très représentatif puisqu’il associe deux classiques pointes de lance de type Tréboul, un marteau parmi les plus anciens du Nord-Ouest de la France, une boucle et onze haches à faibles rebords à bords légèrement concaves et à tranchant évasé (datation : 1 600 - 1 400 avant notre ère ; Briard et Verney, 1996). Les relations avec les Îles britanniques sont sensibles au travers de quelques séries métalliques : hache à talon naissant et écusson de Beaumont-Hague (Manche), pointe de lance à œillets sur la douille et rasoirs à soie du dépôt de Caen. Le mobilier à base cuivre de la seconde partie du Bronze moyen relève d’un répertoire typologique restreint qui relète la bipolarité culturelle Armorique/bassin inférieur de la Seine dans laquelle s’inscrit alors la BasseNormandie (Verney, 1993b ; Briard et Verney, 1996 ; Gabillot, 2003) : - avec des haches à talon où le type normand domine dans les dépôts de la partie sédimentaire de la région (à Orgères, Orne, par exemple, où des haches sorties d’un même moule ont été identiiées, premier témoignage d’une production d’objets métalliques en série, phénomène bien documenté par les ensembles de la basse vallée de la Seine) ; - et le type breton majoritaire dans les dépôts situés à l’approche du Massif armoricain (Vaux-sur-Aure, Calvados et Perrou, Orne) représenté par quelques découvertes isolées dans la partie orientale de la région. L’inluence du groupe armoricain est d’ailleurs renforcée par la présence de bracelets à légers tampons et jonc incisé de type Bignan, tels les exemplaires d’Huberville (Manche) ou ceux des dépôts de Canchy entièrement 118 composés de bracelets de ce type et de Saint-Germainle-Vasson (Calvados), associés à des bracelets à jonc torsadé moulé. Les objets traduisant clairement des contacts avec les régions situées à l’Est et au Sud-Est du Bassin parisien sont ici très rares. Seules la hache à rebords de type Porcieu-Amblagnieu de Dozulé et une épingle type Saint-Germain-au-Mont-d’Or provenant de SoumontSaint-Quentin révèlent cette inluence qui se manifeste de manière beaucoup plus claire dans la haute Seine et le bassin de l’Yonne. De la même manière, rares sont alors les objets métalliques de tradition clairement britannique, contrairement à ce que l’on peut constater dans le bassin inférieur de la Seine. Les données concernant le mobilier métallique de l’âge du Bronze inal sont nombreuses mais très mal réparties au sein de la période. On constate ainsi la faiblesse des découvertes du Bronze inal I (horizon Rosnoën) mais encore plus de celles attribuables au Bronze inal II (horizon Saint-Brieuc-des-Iffs), alors qu’au contraire les données relatives au mobilier métallique du Bronze inal III (horizon de l’épée en langue de carpe) sont particulièrement abondantes. Le début du Bronze inal est marqué semble-t-il par un renouvellement complet du répertoire typologique dans tous les groupes fonctionnels. À cette évolution quelque peu « brutale », semble s’associer une modiication profonde dans le mode de constitution des ensembles métalliques. Les dépôts sont pour la première fois constitués d’objets fragmentés. À cette pratique qui se généralisera dans les phases suivantes, viendra s’ajouter la dispersion des différents fragments d’un même objet avant l’abandon. Ce phénomène est particulièrement courant dans les grands ensembles du Bronze inal III, dans lesquels il est très rare de pouvoir reconstituer des objets complets. Au cours du Bronze inal I, les quelques ensembles de référence font apparaître le caractère particulier de la Basse-Normandie, qui se présente sous l’aspect d’une région au carrefour d’inluences convergentes : Îles Britanniques, Massif armoricain, France orientale. La basse vallée de la Seine semble alors s’être presque totalement effacée comme centre innovant. Malgré la faiblesse de notre documentation, il semble que les passages entre le Bronze inal I et II puis II et III soient progressifs et sans rupture véritable. C’est au cours de la dernière période que des données alors abondantes permettent d’inscrire clairement la Basse-Normandie dans le grand courant du Bronze inal atlantique. L’affaiblissement des traditions culturelles de l’âge du Bronze inal se poursuit tout au long du premier âge du Fer, alors qu’une mutation profonde s’annonce. Elle est particulièrement bien illustrée par le phénomène des dépôts de haches à douille armoricaines : les types Couville dans tout le Cotentin et le Nord de l’Ille-et-Vilaine, les haches de type Saint-James et Maure dans un secteur plus restreint, les haches de type Tréhou dans la Manche et les Côtes d’Armor et les haches de type Chailloué, phénomène plus « continental » dans l’Orne et la Mayenne. La mutation de l’âge du Bronze en un âge du Fer semble achevée lors d’une phase désormais particulièrement bien connue dans le Bassin de l’Orne (Hallstatt D), en particulier à travers le mobilier issu des nécropoles. Formant le second axe de la recherche régionale, les dépôts d’objets métalliques ont pendant longtemps été la seule façon d’approcher les gestes culturels (et cultuels) de la protohistoire ancienne (travaux de G. Verron et plus récemment A. Verney et M. Gabillot). En effet, ce type de comportement, l’un des plus carac- Fig. 26 – Exemple d’une des iches de la base de données, constituée par A. Verney et complétée depuis, pour l’inventaire des objets métalliques de BasseNormandie (A. Verney, Musée Baron Gérard, ville de Bayeux). 119 téristiques de l’âge du Bronze et du premier âge du Fer, est fréquemment rencontré en Basse-Normandie. Ce sont plus de deux cents ensembles qui ont été mis au jour dans la région depuis plus de deux siècles. Le département de la Manche est particulièrement riche en ce domaine, puisqu’il regroupe à lui seul près de cent quarante découvertes. Dans la plupart des cas, aucun relevé précis n’a été effectué à l’occasion de la mise au jour des objets. Ceci nous prive d’informations fondamentales pour déterminer la manière dont ils ont été abandonnés (forme de la fosse, position des objets les uns par rapport aux autres, etc.). La conservation d’éléments non métalliques (céramiques, charbons de bois, etc.) parfois très discrets (fragments de textiles, de liens végétaux, pollens, etc.) permettant d’effectuer des datations absolues, d’étudier l’environnement immédiat des dépôts voire leur organisation interne, n’a pas été prise en compte. Trop souvent même, la plupart des objets ont disparu avant de pouvoir être étudiés, dispersés entre différentes personnes ou vendus à des ferrailleurs ain d’être refondus. Combien de dépôts de l’âge du Bronze de la Manche ont ainsi disparu dans les fonderies de Villedieu-les-Poêles ? Pourtant lorsqu’on étudie les éléments à notre disposition, on s’aperçoit rapidement que sous le terme générique de « dépôt » sont assimilées des pratiques très diverses témoignant de la complexité du phénomène. Si nous nous concentrons sur la manière dont les objets sont rassemblés et abandonnés, il est possible de cerner une évolution particulièrement frappante. Par exemple au Bronze moyen, nous sommes en présence de dépôts essentiellement constitués de haches abandonnées entières, parfois brutes de fonte, prouvant en cela qu’elles n’ont pas été utilisées avant l’enfouissement, et qu’elles ne sont que le relet partiel de la production métallique contemporaine, tels que les vestiges métalliques rencontrés sur les habitats en témoignent. Le matériel destiné aux dépôts est alors une production très standardisée, comportant assez fréquemment des séries d’objets issus de mêmes moules, prouvant en cela qu’un lien étroit existait entre le lieu de production et le lieu d’abandon. Au début du Bronze inal, la panoplie des objets abandonnés se diversiie, mais si leur fragmentation devient une pratique courante, dans la plupart des cas, les différentes parties d’un même objet sont présentes dans le dépôt. La pratique qui consiste à disperser les différents fragments d’un même objet se développe au cours de la phase suivante, pour devenir presque exclusive au cours du Bronze inal III. Enin, au début de l’âge du Fer, vers 600 avant notre ère, nous retrouvons des dépôts constitués d’objets entiers possédant des caractères très proches de ceux du Bronze moyen, avant que ne disparaisse un siècle plus tard, l’habitude d’abandonner des objets métalliques sous cette forme. À la in des années soixante, la mise au jour de dépôts en place et l’étude des sites de découverte ont permis de démontrer que dans certains cas nous étions en présence de véritables sites de dépôts comme l’extraordinaire gisement de Marchésieux (Manche) dans les marais de Carentan, où pas moins de six ensembles ont été mis au jour. Les plus récentes découvertes effectuées à Cerisy-la-Salle (Verney et Desloges, 2000), Brix, Trelly (Verney et Desloges, 1998 ; Verney, 1999a) (ig. 27) et Agneaux (Ghesquière et al., 2000) (ig. 28) ont naturellement permis d’enregistrer de nouvelles informations. Les investigations qui sont aujourd’hui menées sur de tels ensembles consistent, à partir de l’étude de l’objet dans son contexte d’abandon, à reconstituer les modes de rassemblement des vestiges métalliques et à en tirer des conclusions sur l’existence d’une production locale contemporaine, à en déinir les caractères, à approcher au plus près les 120 Fig. 27 – Dépôt de Cerisy-la-Salle (Manche) constitué de 345 objets pour la plupart fragmentés (cliché A. Verney, Musée Baron Gérard, ville de Bayeux). modalités de déplacement, d’échange et de «consommation» des biens métalliques. Ainsi, au-delà de l’analyse du simple phénomène que représente le «dépôt» à l’âge du Bronze, l’étude du vestige métallique pris dans sa globalité (sa forme, la matière dont il est constitué, les traces d’utilisation ou de destruction dont il porte les stigmates), permet d’appréhender une partie de l’organisation économique et sociale de l’âge du Bronze et du premier âge du Fer. Fig. 28 – Fouille du dépôt d’Agneaux (Manche) (cliché C. Marcigny, INRAP). 6.4 - Les autres mobiliers Les parures, l’outillage et d’une manière générale les différents objets en matière osseuse, n’ont pas fait jusqu’à aujourd’hui l’objet d’un travail de synthèse. Les terrains de Basse-Normandie offrent pourtant l’opportunité, rare dans le Nord-Ouest, de conserver l’os (en Bretagne et Haute-Normandie les matières osseuses sont dans la plupart des cas détruites par l’acidité des sols) et ce type de matériau est souvent bien représenté sur les sites à vocation domestique ou funéraire. La parure est, par exemple, attestée par des canines perforées et diverses pendeloques sur fragments d’os. L’outillage, plus fréquent, est composé de poinçons, d’aiguilles et le bois de cerf est utilisé pour la production de gros outils (comme les pics par exemple). Un travail reste à mener sur ce type de mobilier. 10 9 8 7 6 fouille 5 diagnostic 4 3 2 1 0 6.5 - Conclusions La culture matérielle est encore un des axes de recherche important. Il est inutile de revenir en détail sur l’étude du mobilier céramique, l’importance de ce type de vestige a été mise en évidence lors d’une étude préliminaire présentée au Colloque du CTHS de Lille en 2000. Il faudra toutefois insister, dans les prochaines années, sur les comparaisons extrarégionales et en particulier sur les parallèles évidents avec les assemblages céramiques d’Angleterre et des rives de la Mer du Nord (groupes de Drakenstein et Hilversum entre autres). Le mobilier lithique doit faire l’objet des mêmes attentions. Il paraît d’ailleurs important de sensibiliser les protohistoriens à ce type de matériau généralement délaissé des études et qui pourtant peut apporter un nouvel éclairage (chronologique mais aussi ethnologique) quant à l’étude des sites. L’inventaire et l’étude du mobilier métallique font actuellement l’objet d’un réexamen suite à l’abandon de la thèse d’A. Verney. Les chercheurs, anciennement réunis dans le cadre du PCR, reprennent ce volet de la recherche en développant les mêmes pistes de recherches que pour les mobiliers céramiques et lithiques. Les particularismes régionaux et les différents phénomènes d’importation et/ou d’imitation sont mis en exergue dans ce travail de manière à bien saisir dans le cadre de l’analyse de la culture matérielle les relations entre les différents groupes culturels de l’âge du Bronze. Il semble toutefois important de souligner à nouveau ici toute la portée des dépôts métalliques dans ce volet de la recherche régionale ; alors que chaque année un à cinq dépôts sont découverts lors de fouilles non contrôlées ou lors de travaux agricoles, le manque de fouille dans ce domaine nuit à l’approche contextuelle de ce type de découverte. L’ensemble du mobilier osseux et/ou en matériaux périssables doit aussi faire l’objet d’un recensement exhaustif et d’une tentative de mise en phase au même titre que les autres vestiges mobiliers. 7 – LE DOMAINE FUNERAIRE : PRATIQUES ET ARCHITECTURES Dans le domaine funéraire, le nombre de sites découverts en Basse-Normandie est relativement important par rapport aux régions limitrophes. Plusieurs centaines de cercles sont connues par la prospection aérienne (Desloges, 1994 ; Desloges et Flotté, 1996 ; Desloges, 1997, 1998 ; Desloges et Gigot, 1999 ; Desloges 2000 à 2003) et les travaux de prospections (Forfait et San Juan, 1994 ; Leroux, 1999). En diagnostic ou en fouille, si ce type de structure reste fréquent, les découvertes sont moins nombreuses (ig. 29 et 30). À la in du IIIe millénaire, au début du Bronze ancien, les contextes funéraires sont rares en Basse-Normandie si l’on fait abstraction de la réutilisation des monuments mégalithiques (comme à Passais-la-Conception, Orne ; IIIe millénaire Bronze ancien Bronze moyen Bronze final non daté Fig. 29 - Nombre de sites funéraires découverts lors des diagnostics et fouilles entre 1984 et 2004 (C. Marcigny, INRAP). Chancerel, 1992b et c ou à Bretteville-en-Saire, Manche, par exemple) et des tumulus de « traditions armoricaines » mis au jour au XIXe siècle (Briard et Verney, 1996). En fait, seul le site de Bernières-sur-Mer (Calvados) fouillé par Guy Verron en 1976, puis plus récemment par Cyril Marcigny (Giazzon et Marcigny, 2000 ; Marcigny et Ghesquière, 2003a), a permis de fouiller des sépultures de la in de la période campaniforme. Il s’agit pour la première tranche de fouille de deux inhumations en fosses qui ont livré deux gobelets et un poignard en bronze et pour la seconde opération de trois enclos circulaires accompagnés de quatorze inhumations en pleine terre. L’une d’entre elles a fait l’objet d’une datation 14C qui a donné 3 665 ± 45 BP soit -2 195 à -1 918 av. J.-C. (Lyon-2061 OxA). Dans la deuxième moitié du Bronze ancien, les contextes funéraires sont plus nombreux (Marcigny, 2001a). On distingue deux types de nécropoles. Les plus anciennes sont situées dans le Nord du département de la Manche (Lande de Jobourg, Beaumont-Hague), il s’agit de monuments en terre appartenant au même groupe culturel que les tumulus armoricains de la deuxième série (autour du XIXe s. av. notre ère, Briard, 1984). Depuis 2007, un travail d’inventaire et de sondageS est à nouveau mené dans ce secteur sur les monuments funéraires par F. Delrieu. Le second groupe prend en compte les nécropoles avec enclos circulaire. On en connaît une petite dizaine dans le Calvados : - à Mondeville « MIR », une trentaine d’inhumations gravite autour de huit enclos circulaires de diamètres différents ; deux des tombes ont été datées par mesure de 14C. Elles situent l’utilisation de cette zone funéraire entre le XIXe et le XIIe siècle avant notre ère (Leroy, 1991 ; Chancerel, Marcigny et Ghesquière, 2005) ; - sur le même plateau de Mondeville-Grentheville, ce sont sept enclos circulaires qui ont pu être identiiés lors des nombreuses fouilles dans ce secteur (sur près de 300 ha ; Desloges, 1991a et b), la plupart sont isolés et dépourvus de sépulture. Seule la nécropole de la Sente sort du lot avec quatre enclos circulaires gravitant autour d’un monument de forme allongée ; - toujours dans la Plaine de Caen, mais plus au sud, la nécropole d’Ifs a fait l’objet d’une fouille au début des années 90 (documentation inédite). Les quatre cercles identiiés lors de cette opération sont datés par 14C entre les XIXe et XIIIe siècles avant notre ère. Il s’agit là encore de monuments dépourvus de sépultures ; - sur le littoral du Calvados, les monuments sont pour l’instant plus rares. Toutefois à Bénouville, un cercle a 121 été fouillé récemment (Marcigny, 2001b ; Marcigny et al., 2004). Autour et à l’intérieur d’un enclos funéraire, sept tombes ont pu être explorées. Les mesures d’âge nous placent chronologiquement entre les XVIIIe et XVe siècles avant notre ère ; - enin, complètement excentré par rapport aux monuments précédemment cités, le site d’Osmanville (Calvados) a permis l’observation en 1992 d’un cercle à fossés concentriques qui a fourni lors de sa fouille une urne typique du Bronze ancien d’après la chronologie régionale (Dufour, 1992 ; Marcigny et al., 2005). Au Bronze moyen/Bronze inal I, les nécropoles sont plus rares. On dénombre toutefois une petite dizaine de sites répartis sur les trois départements bas-normands. Dans le Calvados, des enclos circulaires ont été mis au jour à Aubigny (cercle isolé ; Jahier et Peuchet, 1993), à Ifs (cercle et inhumations, Jahier 1999a à c ; Le Goff, 2000), à Courseulles-sur-Mer (trois enclos circulaires et deux incinérations dont une dans une urne cinéraire, Jahier 1997a et b), à Saint-Martin-de-Fontenay (un cercle et deux incinérations en céramique ; Coulthard, 2003 ; Germain-Vallée, 2006) et à Saint-Contest (quatre cercles et deux incinérations ; Allart, 2000 ; Ghesquière, 2001a). Dans la Manche, les seules nécropoles identiiées ont été explorées dans le Val de Saire à Tatihou (une dizaine d’enclos et une urne en céramique ; Marcigny et Ghesquière, 2003b) ou sur l’estran de Jonville à Réville (système complexe associant enclos et incinération, dépouillement PCR). Pour ce dernier, il s’agit de plusieurs coffres en pierres, protégeant des incinérations, placés autour d’un probable « tumulus », le mobilier céramique récolté sur ce site est similaire au corpus de Tatihou daté du début de l’âge du Bronze moyen (Marcigny et Ghesquière, 2003b). Enin dans l’Orne, H. Lepaumier a découvert récemment deux enclos circulaires à Cerisé dont le mobilier recueilli dans les fossés date du Bronze moyen/ Bronze inal I (il ne date toutefois pas le fonctionnement du site funéraire mais une période de fréquentation du site, Fournier, 2001 ; Lepaumier, 2002). Pour la deuxième partie du Bronze inal, nous ne connaissons à l’heure actuelle qu’un seul site. À Soulangy (Calvados), I. Jahier a mis au jour une nécropole constituée de deux enclos circulaires et trois sépultures adventices (Jahier, 1992a) ; le mobilier récolté dans le fossé (avec les mêmes problèmes de datations qu’à Cerisé) a livré une hache à douille qui place le comblement du fossé durant le début du premier âge du Fer (VIIIe-VIIe siècles avant notre ère). À côté de ces nombreux sites funéraires, à fréquentation courte, il existe de vastes nécropoles à occupation plus longue. Ainsi à Ifs (Calvados ; Le Goff, 2000) ou Agneaux (Manche ; Marcigny, 2000a ; Marcigny et al. 2000b ; Ghesquière 2001b ; Giazzon, 2003), les espaces sépulcraux ont été utilisés pendant une bonne partie de l’âge du Bronze. Sur ce dernier site, une quinzaine d’enclos circulaires a été fouillée sur près de 4 ha (Ghesquière et al., 2000 ; Marcigny et al., 2004). Leurs datations s’échelonnent du Bronze moyen (autour du XVIe siècle av. notre ère) au Hallstatt ancien (autour du VIIe siècle avant notre ère). Les contextes funéraires Fig. 30 – Cartographie des enclos circulaires découverts en prospection aérienne et des sites funéraires fouillés entre 1984 et 2004 (DAO A. Ropars, MCC). 122 les plus anciens ont livré des urnes cinéraires en céramique et les plus récents des incinérations en pleine terre situées au centre des enclos. Bien entendu, cette vision des pratiques funéraires régionales est rapidement esquissée et à bien des égards incomplète, mais elle présente l’intérêt d’être un premier effort de synthèse permettant une mise à plat des données relevant du domaine funéraire. La recherche doit se poursuivre pour préciser une histoire sans doute plus complexe que supposée initialement, plusieurs sites ne trouvant pas encore leur place dans le schéma chronologique actuel : - dans le Calvados, Démouville (un enclos, info H. Lepaumier), Hérouvillette (un enclos, dépouillement PCR), Monceaux-en-Bessin (un enclos, dépouillement PCR), Carcagny (un enclos, Hérard, 1999a et 2002), SaintMartin-des-Entrées (un enclos, dépouillement PCR), Grentheville « Trainecourt » (un enclos, dépouillement PCR), Mondeville « ZI Est » (un enclos et trois inhumations, dépouillement PCR), - dans la Manche, Saint-Lô (un enclos, Besnard-Vauterin, 2001), - dans l’Orne, Neuville-près-Sées (un enclos, Langlois, 2003), Macé (deux enclos, Delahaye et Simon, 2003). Conclusions Dans le domaine du funéraire, tout est à faire. Les nombreux tumulus du Bronze ancien découverts dans les départements de la Manche et de l’Orne n’ont jamais fait l’objet d’un recensement exhaustif (trois monuments recensés et partiellement étudiés : Loucé, Longues-surMer et Beaumont-Hague). Pour l’âge du Bronze moyen et le Bronze inal, la plupart des monuments fouillés, depuis vingt ans, sont le fait de découvertes aléatoires dans le cadre des fouilles préventives. La grande majorité de ces structures funéraires ne fait généralement pas l’objet d’une exploration à part entière (à part trois monuments depuis 1984 : à Soulangy en 1991, à Cerisé en 2002 puis à Saint-Martin-de-Fontenay en 2004) ; ils sont « gérés » pendant la phase diagnostic ou bien ils ne font pas l’objet de prescriptions complémentaires lorsqu’ils sont découverts en fouille sur des sites relevant d’autres périodes chronologiques (à l’exception des sites d’Ifs « Object’Ifs sud » et Agneaux « Bellevue »). L’absence d’une véritable programmation sur les sites funéraires commence véritablement à se faire sentir alors que les gisements sont nombreux à être découverts tant en fouilles préventives qu’en prospection aérienne. Cette partie de la recherche régionale mérite un véritable effort de synthèse (données anthropologiques, typologie des monuments, …) ; ces données devront ensuite être mises en valeur par le biais de la répartition géographique (SIG), pour bien comprendre l’implantation des zones funéraires. 8 – ENVIRONNEMENT ET PAYSAGES Ce volet de la recherche régionale en est à ses balbutiements malgré les premiers travaux menés par M. Clet-Pellerin depuis les années 70. Les enquêtes sur les paléoenvironnements continentaux holocènes ont été relancées en Basse-Normandie au cours de ces dernières années grâce à plusieurs programmes : « Les paléoenvironnements holocènes de la vallée de la Mue », 2001-2003 ; « La basse vallée de la Dives, dynamique des paysages et peuplements », 2004-2005 ; PCR « Archéologie, histoire et anthropologie de la presqu’île de La Hague (Manche) », 2004-2005 ; ACI Jeunes Chercheurs « Gestion de l’eau et dynamique des paysages du Néolithique à nos jours, études des basses vallées côtières dans le Nord-Ouest de la France », 2004-2006. Ain de répondre aux questions posées par les recherches archéologiques et surtout de palier la faiblesse des données bien calées chronologiquement à l’échelon régional, ces recherches paléoenvironnementales s’appuient plus particulièrement sur l’étude de basses vallées littorales dont le potentiel était connu mais qui avaient encore été peu exploitées. Trois secteurs d’étude ont ainsi fait l’objet de campagnes de sondages depuis l’année 2001 : - les petits bassins versants côtiers de la presqu’île de la Hague au Nord-Ouest du Cotentin (Manche) qui appartiennent au Massif armoricain ; - la basse vallée de la Seulles (Calvados) et ses derniers afluents de rive droite (Mue, Thue) qui s’encaissent dans les plateaux calcaires du Bessin et de la plaine de Caen, terminaison occidentale du Bassin parisien ; - la basse vallée de la Dives (Calvados) qui s’écoule entre le pays d’Auge à l’Est et la Plaine de Caen à l’Ouest. Bien qu’une grande partie des analyses chronostratigraphiques, sédimentologiques et palynologiques soit encore en cours, il est possible de dresser un premier bilan des données concernant l’âge du Bronze. 8.1 - L’évolution de la végétation Les études palynologiques s’appuient sur quatre sondages, de 2,5 à 6 m de profondeur, réalisés à la sonde dans des formations tourbeuses : deux dans la basse vallée de la Dives sur un transect Troarn/Saint-Samson, un sur la tourbe d’estran de l’Anse Saint-Martin, sur la côte nord de La Hague, un dans la vallée de la Mue au pied de l’éperon de Basly. Les échantillons ont été prélevés selon une maille de 5 à 10 cm. Le contrôle chronologique est assuré par des datations radiocarbones conventionnelles établies au Centre d’Études Nordiques à Québec (Canada), au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement à Gif-sur-Yvette et des datations AMS à l’Institut de Physique d’Erlangen (Allemagne) calibrées à deux écarts types. Les diagrammes polliniques obtenus donnent des informations sur la dynamique des paysages végétaux du Néolithique inal à l’époque médiévale. La partie concernant le Néolithique et l’âge du Bronze a été soulignée en prenant comme limite les datations radiocarbones les plus proches. Au cours du Bronze moyen, les traces d’anthropisation sont visibles dans les trois secteurs étudiés et se traduisent par des traces de culture de céréales (Cerealia) accompagnées du développement des plantes messicoles et rudérales. Elles sont liées, à La Hague (Anse Saint-Martin, SM 60) et sur les marges de la vallée de la Dives (SaintSamson, S0bis), au développement des landes à fougère aigle et des espaces pâturés (Lespez et al., 2005). Cependant, le recul du couvert forestier sous l’action des activités agro-pastorales reste modéré à l’Anse Saint-Martin et dans la vallée de la Dives comme le montre le maintien des taux de grains de pollens arboréens à des valeurs d’au moins 60 %. Cette observation vaut aussi bien pour les zones humides où l’aulne (30 - 40 %) ne se maintient que sur les versants et les plateaux environnants où les chênes (10 - 20 %) et les noisetiers (5 - 10 %) occupent vraisemblablement toujours une place importante (Lespez et al., 2005). Néanmoins dans la vallée de la Mue, les grains de pollens d’arbres ne représentent que 20 %. L’importance des plantes des marais, dont les Cyperaceae (10 %), témoigne d’un fond de vallée humide limitant le développement des aulnes. Mais l’importance des fougères et des prairiales témoigne peut-être d’actions anthropiques locales aux dépens du couvert forestier du fond de vallée (aulnes, 5 % environ) et des versants et plateaux environnants (chênes 10 % ; noisetiers de 15 à 5 %) (Lespez et al., à paraître). 123 Cette situation ne montre pas de changement fondamental par rapport au Néolithique inal. Le passage du Néolithique inal à l’âge du Bronze puis au Bronze moyen ne semble ni caractérisé par une déprise (reprise du couvert forestier, diminution des indices d’anthropisation) ni par une accentuation nette de l’emprise rurale. Pour tous les sites étudiés, le Bronze moyen se situe donc dans le cadre de la continuité des dynamiques amorcées dès la in du Néolithique et il faudra attendre l’âge du Fer et plus particulièrement la période de La Tène pour observer une véritable transformation des paysages sous l’action des sociétés agro-pastorales. Ces observations apparaissent cohérentes avec les données disponibles en Normandie. Généralement, dès le début du Subboréal, les paysages jusqu’alors très boisés deviennent de plus en plus ouverts (Elhaï, 1963 ; Huault, 1977) et les indices d’anthropisation apparaissent ponctuellement (Clet-Pellerin, 1985, 1986 ; Billard et al., 1995). Les rares données disponibles hors des fonds de vallées, dans les paléosols, suggèrent peutêtre des environnements plus ouverts sur les plateaux comme à Vierville (Manche) par exemple, où la forte présence des fougères puis des traces d’élevage et de culture a été enregistrée dès le Néolithique, mais les observations de ce type sont encore trop rares pour conclure (Clet-Pellerin, 1986). Au-delà, les situations sont plus contrastées et les recherches récentes sur les espaces voisins font état de dynamiques différentes. Vers l’Est, dans la vallée de la Seine, l’action des sociétés sur le couvert végétal semble généralement plus tardive. À partir d’une synthèse bibliographique et de recherches récentes, D. Sebag (2002) conclut que l’impact anthropique ne se fait véritablement sentir qu’après 3 000 BP (1 200 av. J.-C.), même si localement à Heurteauville (Seine-Maritime) des inluences anthropiques (défrichement, présence de plantes cultivées) ont été mises en évidence dès le Néolithique inal (4 400 BP soit 3 000 av. J.-C. ; Huault, 1986). Mais les milieux enregistreurs utilisés, qui sont de vastes zones humides au fond d’une large vallée dominée par de hauts versants, relètent sans doute mal les dynamiques de la végétation des plateaux et ne permettent pas d’étendre les conclusions aux plateaux sédimentaires hauts-normands. Au Sud de la Basse-Normandie, dans le Bas-Maine, les recherches de D. Barbier (1999) font également apparaître une inluence tardive des pratiques agro-pastorales sur les paysages végétaux. Au cours du Néolithique inal, des signes de défrichements localisés accompagnés des premières traces d’activités agro-pastorales (culture, pacage en sous-bois) sont détectés, mais avec un taux de grains de pollens arboréens avoisinant pratiquement 90 %, c’est l’image d’un paysage densément boisé qui domine. Au cours de l’âge du Bronze, la situation ne change guère et c’est plutôt « la sensation de régression globale des activités agro-pastorales » qui l’emporte (Barbier, 1999, p. 248). La situation semble profondément différente vers le SudOuest et l’Ouest. Dans le monde breton, les recherches de M.-T. Morzadec-Kerfourn (1976) et D. Marguerie (1992) ont montré que l’ouverture des paysages forestiers se généralise à partir du Bronze moyen sur tous les littoraux alors que les premiers grains de pollens de céréales apparaissent dans les tourbières. Cela a également été mis en évidence par J. Campbell (2000) dans les Îles anglo-normandes. La situation semble différente à l’intérieur de la Bretagne où les milieux sont moins fortement et plus tardivement anthropisés que sur le littoral (Marguerie, 1992). 124 Du point de vue de l’évolution du couvert végétal au cours du Bronze moyen, les données disponibles aujourd’hui pour la Normandie côtière indiquent peut-être une situation intermédiaire entre, d’un côté, la frange littorale et insulaire bretonne ou le centre du Bassin de Paris (Leroyer, 1997) où les paysages végétaux sont déjà fortement marqués par les activités agro-pastorales et, de l’autre, les espaces armoricains intérieurs ou le grand corridor luvial que constitue la vallée de la Seine où la persistance d’une végétation forestière dense est observée malgré des signes ponctuels d’anthropisation. Mais les données palynologiques bien calées chronologiquement, trop peu nombreuses en Normandie, ne permettent pas encore d’élaborer une synthèse régionale (Leroyer et Allenet, 2005) et nécessitent de nouvelles recherches. 8.2 - L’évolution géomorphologique et la question de l’érosion des sols Les recherches géomorphologiques ont pour objectif de mettre en évidence les phases de détritisme et de discuter du rôle des luctuations climatiques et de l’action des activités agro-pastorales dans leur mise en place. Elles s’appuient sur des transects répartis régulièrement dans les fonds de vallées et les plaines littorales ain de tenir compte des variations latérales et des évolutions longitudinales, d’amont en aval, de la sédimentation (Lespez et al., 2004 ; Lespez et al., à paraître). Dans les trois espaces étudiés, les indices d’une sédimentation détritique étendue et généralisée sont tardifs et manifestes à partir de 2 500 - 1 700 BP : après 2 420 ± 40 (762 - 398 av. J.-C.) dans la vallée de la Mue (Calvados ; Lespez et al., soumis) ; après 1 749 ± 59 BP (133 - 409 ap. J.-C.) dans la basse vallée de la Dives et sans doute un peu plus précocement dans la vallée du Laizon, avant-dernier afluent de la rive gauche de la Dives (Calvados ; Germain-Vallée, Lespez, 2005); après 1 720 ± 90 BP (84 - 539 ap. J.-C.) dans l’Anse Saint-Martin (Manche ; Lespez et al., 2004). Il semble donc que pour l’essentiel, l’érosion des sols libérant des sédiments et entraînant le colmatage des fonds de vallées par des sables luviatiles et des limons de débordements soit historique. Néanmoins, localement les attestations de « pulsations » détritiques antérieures existent. Dans la plaine littorale de l’Anse Saint-Martin, la sédimentation organique des milieux de bas-marais qui s’amorce à partir de 4 500 - 4 100 BP s’accompagne d’apports détritiques réguliers qui témoignent d’une accentuation des lux solides dès le Néolithique inal (Lespez et al., 2004). Dans la partie orientale de la plaine littorale, le processus se poursuit tout au long de l’âge du Bronze. La sédimentation organique devient de plus en plus détritique, indiquant des apports luviatiles responsables de la construction d’un petit cône alluvial entraînant l’atterrissement déinitif des milieux palustres au cours des deux derniers millénaires. Dans la vallée de la Mue, la première passée détritique identiiée qui vient interrompre une sédimentation principalement organique est datée juste après 3 300 ± 40 BP (1 686 - 1 462 BC) à Thaon et 3 245 ± 45 BP (1 676 - 1 429 BC) à Fontaine-Henry. Il est encore aujourd’hui dificile d’attribuer aux activités anthropiques et/ou à la phase humide contemporaine de Pluvis un rôle déterminant dans sa mise en place. Dans la vallée du Laizon, alors que la troncature des sols bruns lessivés se développe dès le Néolithique inal (Camuzard, 2000), la première phase de sédimentation détritique généralisée débute également avec l’âge du Bronze (Germain-Vallée, Lespez, 2005) Sur les sites étudiés, l’âge du Bronze constitue donc une phase de transition entre des séquences où les apports détritiques apparaissent relativement peu développés et où domine une sédimentation organique tourbeuse ou carbonatée tufacée (Mésolithique, Néolithique ancien et moyen) et des séquences qui se mettent en place entre l’âge du Fer et le Haut Moyen-Âge où les apports détritiques dominent les bilans sédimentaires. L’action des sociétés du Néolithique inal et de l’âge du Bronze ne doit pas avoir été indifférente à la transition observée mais le manque de résultats ne permet pas d’aller plus avant dans la discussion sur le rôle respectif des actions humaines et des variations climatiques dans la genèse des séquences détritiques observées. Le peu de recherches entreprises sur les dynamiques sédimentaires holocènes des fonds de vallées de l’Ouest de la France limite les comparaisons. Dans le monde armoricain, la dégradation progressive des sols mis à nu du fait des défrichements a été mise en évidence dès le Néolithique (Gebhardt, 1990) mais les données manquent pour faire le lien avec les enregistrements sédimentaires alluviaux. Dans la basse vallée de la Seine, à partir de l’âge du Bronze, l’augmentation de la fraction détritique dans les sédimentations organiques de la plaine alluviale témoigne du développement des atterrissements détritiques. Cette évolution se généralise à partir de 3 500 BP (1 900 av. J.-C.) (Sebag, 2002). Cependant, il s’avère dificile de départ ager les contributions locales de celles de l’amont du bassin versant faute de données publiées sur l’évolution des fonds de vallées hauts-normands. Mais les nombreuses recherches entreprises dans le centre du Bassin de Paris par J.-F. Pastre et al. (2003) montrent que la période 3 500 - 3000 BP s’est traduite presque partout par une forte recrudescence des apports limoneux en relation avec une inluence déterminante des activités agricoles et une forte activité hydrodynamique (phase humide de Pluvis). Comme pour l’évolution de la couverture végétale, les données disponibles apparaissent insufisantes et devront être complétées par de nouvelles recherches qui seront confrontées avec les résultats anthracologiques et carpologiques obtenus sur les sites fouillés. Ce n’est qu’alors que pourront s’engager des discussions paléoéthnographiques plus précises sur les modalités d’implantations des occupations humaines et leur relation avec l’environnement. 8.3 - Conclusions Même si l’articulation entre les données archéologiques et paléoenvironnementales en est encore à ses premiers pas, on peut d’ores et déjà dégager, dans ses (très) grandes lignes, le (ou les) mode(s) d’occupation du territoire normand pendant l’âge du Bronze. La période comprise entre les XVIIe et XIVe siècles av. J.-C. semble correspondre plutôt à une légère augmentation de l’emprise humaine sur certains milieux (on pense en particulier à la frange littorale et à la Plaine de Caen) et un changement fondamental dans le mode d’exploitation de l’environnement (fermes associées à des « parcellaires »). Cette plus forte emprise correspond visiblement à une lente évolution des populations sur place et à une volonté de gérer différemment le paysage. Les hommes se sont rassemblés, à cette époque, autour de projets communs, comme par exemple la création de parcellaires, ain sans doute d’optimiser l’utilisation des terres agricoles (meilleur drainage des terres, amendement des sols, ...). Ces changements ne se font cependant pas sentir à l’ensemble de l’échelle régionale et ils n’affectent pas profondément les paysages de fonds de vallées, comme l'attestent les enregistrements paléoenvironnementaux étudiés. Par ailleurs, la question du rôle des changements climatiques intervenus entre 3 500 et 3 000 BP dans la transformation des pratiques agraires reste posée. Ces fonds de vallées continueront d’être employés jusqu’aux XIIe et XIe siècles avant notre ère, période après laquelle les « parcellaires » et de nombreux sites vont être abandonnés. La poursuite des travaux engagés en Normandie, depuis maintenant quelques années (autour des fouilles et programmes de recherche), a pour objectif d’explorer ces pistes de recherche en multipliant les interrogations croisées entre résultats archéologiques et données environnementales ain d’améliorer notre compréhension des interactions sociétés/environnements. Les données restent en effet encore trop lacunaires et ce type de programme mérite d’être pleinement soutenu. Il est aussi très important de sensibiliser les acteurs de la recherche régionale à ce type d’approche, les protocoles de prélèvements et d’analyses méritent d’être mieux explicités dans les cahiers des charges (nous pensons ici aux fouilles préventives). 9 – PISTES POUR UNE PROGRAMMATION En termes de bilan, les résultats acquis ces vingt dernières années semblent conséquents. Ils résultent d’une série de recherches successives marquées par des temps forts comme les fouilles programmées sur des sites emblématiques de la région (fouille du Hague Dike, plus récemment fouille à Tatihou), les opérations préventives sur de grandes surfaces (opération de la Plaine de Caen ou les tracés routiers) ou la mise en chantier du PCR sur l’âge du Bronze en Basse-Normandie entre 1999 et 2003. Durant ces vingt ans, des précisions notables ont été apportées sur la typo-chronologie des mobiliers céramiques et lithiques et de manière générale sur la chronologie de l’âge du Bronze régional. L’habitat et le mode d’occupation de l’espace sont aussi mieux connus bien que de nombreuses questions restent en suspens. Toutes ces évolutions de la recherche ont fait l’objet de nombreuses publications (monographies de sites ou travaux de synthèse). Ce tour d’horizon et ce bilan des résultats ne doivent toutefois pas masquer les profondes lacunes de la recherche régionale. Les sources documentaires mises à notre disposition et sur lesquelles reposent les synthèses sur la culture matérielle et l’habitat sont particulièrement disparates et peu abondantes (moins d’un site par an sur les vingt années du bilan). L’étude de nouveaux sites, dont le but est d’élargir la valeur statistique de notre fond documentaire, est donc impérative. Ces fouilles qui concerneront principalement l’archéologie préventive, et donc les grandes zones d’aménagements, doivent se combiner avec la fouille de gisements en programmé dans des secteurs géographiques dit marginaux hors des bassins économiques régionaux. L’ensemble des opérations archéologiques doit aussi être compris à d’autres échelles d’analyses (géographiques et temporelles) et doit aboutir à une programmation reposant sur des thèmes transversaux permettant à terme une lecture sur la longue durée loin des cloisonnements chronologiques imposés par ce type de bilan. À l’échelle du site, la détection et la caractérisation des établissements protohistoriques doivent faire l’objet d’une mise à plat méthodologique permettant de déinir les mesures concrètes à prendre sur le terrain pour une meilleure interprétation des gisements lors de la phase diagnostic (déclenchement d’une phase d’évaluation à partir d’indices ténus, par exemple). Cet aspect méthodologique du travail est une des conditions nécessaires pour l’acquisition d’échantillons archéologiques représentatifs : plus grande prise en compte des sites ouverts, meilleure détection des contextes funéraires et en particulier des zones à incinération … 125 Lors de la fouille d’un site, sur une emprise de petite ou moyenne surface, un protocole d’étude commun à la région doit aussi être mis sur pied pour aboutir à une approche archéologique globale comparable d’un gisement à l’autre. Établir des normes pour la réalisation de la fouille (en gardant bien entendu une relative souplesse) et une check-list des études à mener, dans le cadre d’un cahier des charges complet, est une solution pour que soient engagés les moyens nécessaires à la compréhension des occupations (études connexes, datations, protocoles de prélèvement …). Les fouilles sur de grandes surfaces sont aussi à privilégier ; replacer les sites dans leur contexte environnemental et humain en dépassant les strictes limites de l’occupation principale reste une condition de la lecture et de l’interprétation des établissements domestiques ou funéraires. À un autre niveau d’approche, à une autre échelle, il est temps de passer d’une « culture de site » réalisée par un individu à une échelle plus régionale ou micro-régionale (seul cadre géographique permettant des comparaisons avec d’autres régions d’Europe) dans le cadre de programmes de recherche collectifs et inter-institutionnels associant archéologues et spécialistes du paléoenvironnement. La mise en commun sur des zones échantillons (sufisamment diversiiées) d’une grande partie des moyens de détection et d’analyse devrait permettre d’acquérir plus rapidement de véritable corpus de sites représentatifs (aires d’approvisionnement, occupations domestiques, contextes funéraires, …) et ainsi proposer des schémas d’organisation sociale reposant sur les réseaux de site (fonction, hiérarchie, densité, …). Ces considérations sont essentielles pour dépasser notre vision actuelle de l’âge du Bronze régional, étriquée et cantonnée à un examen ponctuel site à site, et pour tenter de comprendre les modalités de l’occupation du sol dans une perspective ethnologique et historiographique en prenant en compte les variables spatiales et chronologiques. Loin de ces rélexions scientiiques, un tel travail devrait aussi permettre à terme d’aboutir à une archéologie dite « prédictive » Bien entendu, une telle programmation, qui ferait la part belle aux approches multiscalaires et à la lecture des réseaux sociaux dans leur dynamique évolutive, nécessite la mise en place d’un véritable pôle de recherche régional regroupant l’équipe locale et déinissant, en concertation, des projets depuis la détection des sites jusqu’à leur exploitation dans le cadre de synthèses. Les UMR (6566-C2A ou 7042 ArScAn) ont peut-être un rôle à jouer à ce niveau de la programmation. Enin, et pour clôturer ce bilan, il n’est pas inutile de revenir sur le déicit des formations diplomantes au niveau régional pour la protohistoire. Le rôle de l’Université de Caen doit être réafirmé et son champ chronologique étendu aux périodes anciennes. 2004 - 2010 Le texte de ce bilan a été rédigé en 2005. Il s’agissait selon le cahier des charges strict établi par le Ministère de la Culture de proposer un retour sur expérience sur une période de vingt ans comprise entre 1984 et 2004. Ces deux décennies ont vu l’archéologie se professionnaliser conjointement à une plus grande prise en compte des archives du sol dans l’aménagement du territoire. Elles ont aussi vu la création de l’Inrap et la « montée en puissance » du Service archéologique du Conseil général du Calvados ; en fait autant d’éléments qui ont participé à la mise en place entre 2000 et 2003 d’une politique de recherche régionale sur la protohistoire ancienne et d’une véritable synergie entre les différents chercheurs régionaux. Les nombreux articles et ouvrages qui sont parus dans la dernière décennie sont l’illustration parfaite de l’eficience de l’équipe régionale lorsqu’elle se regroupe sur des programmes communs, qu’ils soient issus de l’archéologie préventive ou de l’archéologie programmée. La in de cette période a été soldée par l’ouverture à la concurrence du secteur de l’archéologie préventive à la in de l’année 2003 et par le sentiment justiié de déiance qui a accompagné cette privatisation de l’activité scientiique. Aujourd’hui, et depuis 2004, les choses ont changé. Les programmes centrés sur l’âge du Bronze n’ont pas eu de suite à l’échelle régionale, les fouilles se sont poursuivies mais restent très minoritaires comparées aux autres périodes, enin la présence de nouveaux opérateurs en 126 archéologie préventive et la concurrence entre ces entreprises rend la circulation des informations plus délicate, voire absconse ou non-souhaitée. Bien entendu l’activité de recherche programmée s’est poursuivie, efleurant bien souvent le champ chronologique compris entre la in du IIIe millénaire et le début du 1er âge du Fer : PCR sur les aménagements littoraux conduits par C. Billard avec l’étude de la pêcherie de Saint-Jean-Le-Thomas, PCR sur les sites de hauteur sous la direction conjointe de F. Delrieu et P. Giraud (sondage sur des éperons datés de la in du Bronze inal), PCR sur l’étude du territoire de la Hague coordonné par C. Marcigny (sondage sur le Hague Dike, fouilles et sondages sur des tumulus) et reprise des fouilles à Basly par G. San Juan. Les données acquises depuis 2004 sont donc relativement importantes mais leur lux n’est plus canalisé pour répondre aux problématiques élaborées sur la protohistoire ancienne lors de la période d’activité du PCR « âge du Bronze ». La production scientiique s’en trouve sensiblement inléchie et ne laisse plus la part belle aux articles de synthèse pour revenir à des présentations site à site exact relet de la déstructuration de la synergie mise en place entre 2000 et 2003 et de l’activité de recherche qui n’est plus traitée à large échelle et s’est recentrée au niveau de l’analyse du site archéologique. Les propositions faites en conclusion dans le cadre de ce bilan restent donc toujours d’actualité cinq ans après leur rédaction. Bibliographie Allart 2000 : ALLART (É.) – Saint-Contest, La couture, l’Ormelet, Les Vieux Parcs, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2000, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2001, p. 53. Barbier 1999 : BARBIER (D.) - Histoire de la Végétation du nord-mayennais de la in du Weichselien à l’aube du XXIe siècle. Mise en évidence d’un Tardiglaciaire armoricain. Interactions Homme-Milieu. Groupe d’Étude des Milieux Naturels, Nantes, 2 vol., 1999, 284 p. Bernard et al. 2004 : BERNARD (V.), BILLARD (C.), BOUFFIGNY (A.) et al. – La « pêcherie » de Saint-Jean-leThomas (Manche, Basse-Normandie) « Pointe de Pignochet », Association pour la promotion des recherches sur l’âge du Bronze, Bulletin, n° 1, avril 2004, p. 15-16. Bernouis 1999 : BERNOUIS (Ph.) - Carte archéologique de la Gaule, l’Orne 61. Académie des Inscriptions et Belles-Lettres éd., Paris, 1999. Bernouis, San Juan 2006 : BERNOUIS (P.), SAN JUAN (G.) – Les fortiications de relief dans le département du Calvados, bilan d’un inventaire. In : V. Juhel (dir.), Archéologie et prospection en Basse-Normandie, Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie, t. XXXVIII, publications du CRAHM, Caen, 2006, p. 117-136. Besnard-Vauterin 1996 : BESNARD-VAUTERIN (C.-C.) Mondeville, l’Etoile II. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l’Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1996, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction de l’archéologie éd., 1997, p. 44-46. Besnard-Vauterin 2001 : BESNARD-VAUTERIN (C.-C.) – Saint-Lô, La Chevalerie III, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2001, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie ed., 2003, p. 75. Besnard-Vauterin 2002 : BESNARD-VAUTERIN (C.-C.) – Hérouville-Saint-Clair, Avenue du Haut Crépon, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2002, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2004, p. 42-43. Besnard-Vauterin 2003a : BESNARD-VAUTERIN (C.-C.) – Maltot, Les cités, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2003, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2004, p. 42. Besnard-Vauterin 2003b : BESNARD-VAUTERIN (C.-C.) – Saint-Martin-de-Fontenay, Le Diguet (Tranche 1), Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2003, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2004, p. 43-45. Besnard-Vauterin et al. 2006 : BESNARD-VAUTERIN (C.-C.), CHANCEREL (A.), MARCIGNY (C.) – L’enceinte de l’âge du Bronze moyen de l’Etoile (Mondeville). In : Chancerel A., Marcigny C. et Ghesquière E. (dir.), Le plateau de Mondeville (Calvados), du Néolithique à l’âge du Bronze, Documents d’Archéologie Française (DAF), n° 99, p. 112-138. Billard 2005 : BILLARD (C.) – La première métallurgie en Normandie. In : La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300-800 av. JC, Marcigny C. et al. (dir.), Somogy éditions d’art, Paris, 2005, p. 24-27. Billard, Bernard 2003 : BILLARD (C.) et BERNARD (V.) – L’exploitation des milieux littoraux en Basse-Normandie, Projet Collectif de Recherche, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2003, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sousdirection à l'archéologie éd., 2004, p. 118-120. Billard et al. 1995 : BILLARD (C.), CLET-PELLERIN (M.), LAUTRIDOU (J.-P.) - Un site protohistorique littoral dans le havre de la Vanlée à Lingreville et Bricqueville-sur-Mer (Manche), Revue Archéologique de l’Ouest, 12, p. 73-110. Billard et al. 1996 : BILLARD (C.), BLANCHET (J.-C.), TALON (M.) - Origine et composantes de l’Age du Bronze ancien dans le nord-ouest de la France, Cultures et Sociétés du Bronze ancien en Europe, C. MORDANT et O. GAIFFE éd., 117e Congrès National des Sociétés Historiques et Scientiiques, 1992, Pré- et Protohistoire, éditions du CTHS, p. 579-601. Billard et al. 2002 : BILLARD (C.), BERNARD (V.), BOUFFIGNY (A.), CLAVEL (B.), LAUTRIDOU (J.-P.), LEMOULAND (Q.), L'HOMER (A.), PETRA (A.), QUÉVILLON (S.) et TESSIER (B.) – Saint-Jean-le-Thomas, Plage de Pignochet, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2002, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2004, p. 81-82. Billard et al. 2005 : BILLARD (C.), BERNARD (V.), BOUFFIGNY (A.) – La pêcherie de Saint-Jean-le-Thomas (Manche). In : La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300800 av. JC, Marcigny C. et al. (dir.), Somogy éditions d’art, Paris, 2005, p. 61. Briard 1984 : BRIARD (J.) - Les tumulus d’Armorique, L’âge du Bronze en France, Paris, Picard éd., 1984. Briard 1993 : BRIARD (J.) – Relation between Brittany and Great Britain during the Bronze Age. In : C. SCARRE et F. HEALY (éd.), Trade and exchange in Prehistoric Europe, Oxford, p. 53-63. Briard 2001 : BRIARD (J.) – Armorique, Grande-Bretagne et Pays-Bas à l’âge du Bronze, Freitschrift Jay J. Butler, Amsterdam, I.P.P., 2001, p. 45-63. Briard 2003 : BRIARD (J.) – L’âge du Bronze Atlantique : actualisation, Préhistoire de l’Europe, Des origines à l’âge du Bronze, DESBROSSE R. et THEVENIN A. (dir.), Actes des Congrès nationaux des sociétés historiques et scientiiques, 125e Lille, p. 519-534. Briard, Bourhis 1984 : BRIARD (J.) et BOURHIS (J.R.) - La Paléométallurgie du Nord-Ouest de la France, spectrographie des bronzes. Paléométallurgie de la France Atlantique, Age du Bronze (1), Rennes, Travaux du Laboratoire "Anthropologie - Préhistoire - Protohistoire - Quaternaire armoricains", 1984, p. 45-62. Briard et al. 1998 : BRIARD (J.), BOURHIS (J.-R.), VIVET (J.-B.) - Nouvelles séries d’analyses spectrographiques sur les bronzes armoricains : Tréboul et les ha127 ches à douille. In : Mordant (C.), Rychner (V.), Pernot (M.), L’atelier du bronzier en Europe du XXe au VIIIe siècle avant notre ère, Actes du colloque international «Bronze 96», Neuchâtel et Dijon, 1996, I, Paris, Comité des travaux historiques et scientiiques éd., 1998, p. 91-100. Briard et al. 2001 : BRIARD (J.), GOMEZ de SOTO (J.), MILCENT (P.-Y.), PAUTREAU (J.-P.) – Les recherches sur l’âge du Bronze en Poitou-Charentes, Centre, Pays-deLoire, Bretagne et Basse-Normandie, Documents d’Archéologie Méridionale, n° 24, p. 259-266. Briard, Bigot 1989 : BRIARD (J.), BIGOT (B.) - Le Bronze Atlantique: de Tréboul aux haches à talon en Armorique, Dynamique du Bronze moyen en Europe occidentale, actes du 113e congrès national des sociétés savantes (Strasbourg 1988), Paris, Comité des Travaux Historiques et Scientiiques éd., p. 523-536. Briard, Bourhis 1984 : BRIARD (J.), BOURHIS (J.-R.) - La Paléométallurgie du Nord-Ouest de la France, spectrographie des bronzes. Paléométallurgie de la France Atlantique, Age du Bronze (1), Travaux du Laboratoire Anthropologie - Préhistoire - Protohistoire - Quaternaire armoricains, Rennes, 1984, p. 45-62. Briard, Verney 1996 : BRIARD (J.), VERNEY (A.) L’Âge du Bronze ancien de Bretagne et de Normandie : actualité, Cultures et Sociétés du Bronze ancien en Europe, C. MORDANT et O. GAIFFE éd., 117e Congrès National des Sociétés Historiques et Scientiiques, 1992, Pré- et Protohistoire, éditions du CTHS, p. 565-578. Burgess 1987 : BURGESS (C.) - Les rapports entre la France et la Grande-Bretagne pendant l’âge du Bronze : problèmes de poteries et d’habitats. In : J.-C. BLANCHET (éd.), Les relations entre le continent et les îles Britanniques à l’âge du Bronze, Actes du Colloque de Lille, 1984, Société Préhistorique Française - Revue Archéologique de Picardie, p. 307-318. Camuzard 2000 : CAMUZARD (J.-P.) - Les sols marqueurs de la dynamique des systèmes géomorphologiques continentaux. Thèse de 3ème cycle. Université de Caen, 2000, 509 p. Carozza, Marcigny 2007a : CAROZZA (L.), MARCIGNY (C.) – L’âge du Bronze en France, coll. Archéologies de la France, éd. La découverte, Paris, 156 p. Carozza, Marcigny 2007b : CAROZZA (L.), MARCIGNY (C.) – Les travaux et les jours : la lente transformation des sociétés paysannes de l’âge du Bronze en France métropolitaine. In : L’Archéologie préventive dans le Monde, Apports de l’archéologie préventive à la connaissance du passé, J.P. Demoule (dir.), éd. La Découverte, coll. Recherche, p. 42-56. Carpentier 2001 : CARPENTIER (V.) – Saint-Vaast-laHougue, Île Tatihou, La Plaine, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2001, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2003, p. 78-79. Carpentier 2003 : CARPENTIER (V.) – Saint-Vaast-laHougue, île Tatihou, La Plaine, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2003, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2004, p. 85-87. Carpentier et al. 2002 : CARPENTIER (V.), GHESQUIÈRE (E.), MARCIGNY (C.) – Reprise des fouilles sur l’île 128 Tatihou « la Plaine » (Manche), Etablissement agricole de l’Age du Bronze et habitat médiéval, bulletin de l’Association Manche Atlantique pour la Recherche Archéologique dans les Iles (AMARAI), n° 15, p. 67-96. Carpentier et al. 2006 : CARPENTIER (V.), GHESQUIERE (E.), MARCIGNY (C.) – Grains de sel, Sel et salines de Normandie (préhistoire-XIXe siècle), Entre Archéologie et histoire, n° spécial des Dossiers du Centre de recherches et d’Archéologie d’Alet, 182 p. Carpentier et al. 2007 : CARPENTIER (V.), GHESQUIERE (E.), MARCIGNY (C.) – Archéologie en Normandie, éditions Ouest France, 128 p. Carpentier et Marcigny, 2003 : Carpentier (V.) et Marcigny (C,) – Dives-sur-Mer, La Vignerie, Bilan Scientiique régional de Basse-Normandie, 2001, 36-37. Case, 1993 : CASE (H.) – Beakers: deconstruction and after, Proceedings of the Prehistoric Society, 59, p. 241268. Chancerel 1992a : CHANCEREL (A.) - Thaon, Éléazar, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1992, Ministère de la Culture et de la Francophonie, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 1993, p. 36. Chancerel 1992b : CHANCEREL (A.) - Passais-la-Conception, Dolmen de la Table au diable. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1991, Ministère de la Culture, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 1992, p. 61. Chancerel 1992c : CHANCEREL (A.) - Les sépultures mégalithiques du département de l'Orne, Un bilan bibliographique, Bulletin de la Société Historique et Archéologique de l’Orne, CXI, 2-3-4, p. 52-77. Chancerel 1994 : CHANCEREL (A.) - Rethoville, Le Rocher malade. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1994, Ministère de la Culture, Direction du Patrimoine, Sousdirection à l'archéologie éd., 1995, p. 55. Chancerel 1996 : CHANCEREL (A.) - Granville, Archipel de Chausey. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1996, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 1997, p. 78. Chancerel et al. 2006 : CHANCEREL (A.), GHESQUIERE (E.), MARCIGNY (C.) – L’enclos du Néolithique récent/ Bronze ancien du MIR (Mondeville). In : Chancerel A., Marcigny C. et Ghesquière E. (dir.), Le plateau de Mondeville (Calvados), du Néolithique à l’âge du Bronze, Documents d’Archéologie Française (DAF), n° 99, p. 100-110. Chancerel et al. 2006 : CHANCEREL (A.), MARCIGNY (C.), SAN JUAN (G.) – La double enceinte de l’âge du Bronze moyen de la ZI sud (Mondeville, Grentheville). In : Chancerel A., Marcigny C. et Ghesquière E. (dir.), Le plateau de Mondeville (Calvados), du Néolithique à l’âge du Bronze, Documents d’Archéologie Française (DAF), n° 99, p. 140-172. Clément-Sauleau 2005 : CLEMENT-SAULEAU (S.) – La céramique. In : La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300800 av. JC, Marcigny C. et al. (dir.), Somogy éditions d’art, Paris, 2005, p. 66-67. Clet-Pellerin 1985 : CLET-PELLERIN (M.) - Synthèse palynologique de quelques sites archéologiques de Normandie depuis le Néolithique. In Palynologie Archéologique, Actes des Journées du 25, 26, 27 janvier 1984, Notes et Monographies techniques, 17, CNRS, Paris, 1985, p. 425-442. Clet-Pellerin 1986 : CLET-PELLERIN (M.) - Analyses polliniques dans quelques sites archéologiques de Normandie depuis le Néolithique. Revue Archéologique de l’Ouest, 1, 1986, p. 279-284. Clet-Pellerin, Verron 2004 : CLET-PELLERIN (M.), VERRON (G.) – Inluences de l’Homme sur l’évolution des paysages normands pendant l’Holocène. In : Néolithisation précoce, Premières traces d’anthropisation du couvert végétal à partir des données polliniques Richard H. (dir.), Annales Littéraires, 777, Série Environnement, sociétés et archéologie, 7, Presses Universitaires FrancComtoises, Besançon, p. 53-68. Cliquet 2000 : CLIQUET (D.) (dir.) – L’Âge du Bronze dans la Manche, catalogue de l’exposition de Cerisy-laSalle (Manche), Evreux, 12 p. Cliquet et al. 2000 : CLIQUET (D.), FICHET de CLAIRFONTAINE (F.), MARCIGNY (C.) (dir.) – 5000 ans d’histoire aux portes de Saint-Lô, Archéologie préventive et aménagement du territoire, catalogue de l’exposition de Saint-Lô (Manche), Archives départementales de la Manche, Conseil Général de la Manche, Saint-Lô, 64 p. Cliquet, Chancerel 1998 : CLIQUET (D.), CHANCEREL (D.) - Merri, Camp de Bierre. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région BasseNormandie,1996, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction de l'archéologie éd., 1997, p. 78. Cliquet, Lequoy 1990 : CLIQUET (D.), LEQUOY (M.-C.) Les Celtes en Normandie, catalogue de l’exposition, Musée d’Evreux, 21 avril - 24 juin 1990. Convertini 1995 : CONVERTINI (F.) - Autoroute A-84, Beslon, La Trinité. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 1995, Ministère de la Culture, Direction du Patrimoine, Sous-direction de l'archéologie éd., 1996, p. 50. Coulthard 2003 : COULTHARD (N.) – Déviation R.D. 562, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2003, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2004, p. 36-38. Delacampagne 1990 : DELACAMPAGNE (Fl.) - Carte archéologique de la Gaule. Le Calvados 14. Académie des Inscriptions et Belles-Lettres éd., Paris, 1990. Delahaye, Simon 2003 : DELAHAYE (F.) et SIMON (L.) – A88 section Argentan Sud - Sées, Section B (Macé), Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2003, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie ed., 2004, p. 113-115. Delrieu 2005 : DELRIEU (F.) – Les pratiques funéraires. In : La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300-800 av. JC, Marcigny C. et al. (dir.), Somogy éditions d’art, Paris, 2005, p. 112-114. Delrieu 2007a : DELRIEU (F.) – La fortiication du Ier âge du Fer du Camp de Bierre à Merri (Orne), Bulletin de l’Association Française pour l’Etude de l’Âge du Fer, n°25, 2007, p. 5-8. Delrieu 2007b : temps du métal, In : F. Delrieu et ans d’archéologie Bayeux, 2007, p. DELRIEU (F.) – Âges des Métaux, Le de l’agriculture et des fortiications. J. Desloges (dir.), ArchéOrne, 250 dans l’Orne, les Cahiers du Temps, 65-86. Delrieu 2008a : DELRIEU (F.) – Le site du Camp de Bierre à Merri (Orne), Bulletin de la Société Historique et Archéologique de l’Orne, t. CXXVI, n° 3-4, 2007, p. 79-106. Delrieu 2008b : DELRIEU (F.) – Les tumulus de la Presqu’île de la Hague. In : Marcigny C. (dir.), Archéologie, histoire et anthropologie de la presqu’île de La Hague (Manche). Troisième année de recherche 2007, Le Tourp, Imprimerie Artistiques Lecaux, Tourlaville, p. 41-62. Delrieu 2009 : DELRIEU (F.) – Le tumulus de « Calais » à Jobourg. In. Marcigny C. (dir.), Archéologie, histoire et anthropologie de la presqu’île de La Hague (Manche). Quatrième année de recherche 2008, Le Tourp, Imprimerie Artistiques Lecaux, Tourlaville, p. 47-61. Desloges 1986 : DESLOGES (J.) - Fouilles de mines à silex sur le site néolithique de Bretteville-le-Rabet (Calvados), Revue Archéologique de l’Ouest, supplément n°1, p. 73-101. Desloges 1991a : DESLOGES (J.) - Mondeville - Grentheville, Zone industrielle Sud. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1991, Ministère de la Culture, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 1992, p. 31. Desloges 1991b : DESLOGES (J.) - Plaine de Caen. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1991, Ministère de la Culture, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 1992, p. 38-39. Desloges 1992 : DESLOGES (J.) - Cagny, Le Long de l'Herbage. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1992, Ministère de la Culture et de la Francophonie, Direction du Patrimoine, Sous-direction de l'archéologie éd., 1993, p. 20-21. Desloges 1994 : DESLOGES (J.) - Prospection aériennes dans le Calvados et l'Orne. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1994, Ministère de la Culture, Direction du Patrimoine, Sous-direction de l'archéologie éd., 1995, p. 76. Desloges 1996 : DESLOGES (J.) - Soumont-SaintQuentin, Le Mont-Joly.Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1996, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction de l'archéologie éd., 1997, p. 55-57. Desloges 1997 : DESLOGES (J.) - Prospections aériennes. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1997, Ministère de la Culture et de la Communications, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie ed., 1998, p. 89. 129 Desloges 1998 : DESLOGES (J.) - Prospection-aérienne. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 1998, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 1999, p. 91. Dufour 1992 : DUFOUR (M.) - Osmanville, Déviation de la R.N. 13. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1992, Ministère de la Culture et de la Francophonie, Direction du Patrimoine, Sous-direction de l'archéologie éd., 1993, p. 33. Desloges 2000 : DESLOGES (J.) – Chemins et paysages de la Plaine de Caen, prospection aérienne, Direction Régionale des Affaires Culturelles de BasseNormandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2000, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2001, p. 99-101. Durand 1999 : DURAND (J.) – Pont, Les Noyers, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 1999, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2000, p. 79 Desloges 2001 : DESLOGES (J.) – Prospections aériennes dans les plaines de grandes cultures du Calvados et de l’Orne. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2001, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2003, p. 98-99. Desloges 2002 : DESLOGES (J.) – Prospections aériennes dans les plaines de grandes cultures du Calvados et de l’Orne. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2002, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2004, p. 108-109. Desloges 2003 : DESLOGES (J.) – Prospections aériennes dans les plaines de grandes cultures du Calvados et de l’Orne. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2003, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2004, p. 121. Desloges 2005 : DESLOGES (J.) – Persistance de l’exploitation du silex, l’exemple de l’Ouest. In : La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300-800 av. JC, Marcigny C. et al. (dir.), Somogy éditions d’art, Paris, 2005, p. 65. Desloges, Flotté 1996 : DESLOGES (J.) et FLOTTÉ (D.) - Plaines du Calvados et de l'Orne, Prospections aériennes. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1996, Ministère de la Culture et de la Francophonie, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 1997, p.102-103. Desloges, Gigot 1999 : DESLOGES (J.) et GIGOT (P.) – Calvados-Orne, Plaines de grande culture, Prospections aériennes. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 1998, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2000, p. 106-107. Desloges, Verney 1993 : DESLOGES (J.) et VERNEY (A.) - Cerisy-la-Salle, la Roche Bottin. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1993, Ministère de la Culture, Direction du Patrimoine, Sous-direction de l'archéologie éd., 1994, p. 53. 130 Édeine 1962 : ÉDEINE (B.) - Un complexe industriel d’extraction de sel marin protohistorique à Lion-sur-Mer (Calvados), Bulletin de la Société Préhistorique Française, LIX (1-2), 92-97. Elhaï 1963 : ELHAÏ (H.) - La Normandie occidentale entre la Seine et le golfe normano-breton. Etude morphologique. Thèse de doctorat, Bordeaux, Bière, 1963, 581 p. Forfait, San Juan 1994 - FORFAIT (N.) et SAN JUAN (G.) - L'Occupation protohistorique du bassin aval de la Seulles. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1994, Ministère de la Culture, Direction du Patrimoine, Sousdirection à l'archéologie éd., 1995, p. 43-44. Gabillot 2003 : GABILLOT (M.) – Dépôts et production métallique du Bronze moyen en France nord-occidentale, BAR International Series, 1174, 471 p. Gabillot, Gomez de Soto 2003 : GABILLOT (M.), GOMEZ de SOTO (J.) – Dépôts de l’âge du Bronze et du premier âge du Fer en Gaule de l’Ouest, de la Manche à l’Aquitaine septentrionale : découvertes et recherches récentes, Documents d’Archéologie Méridionale, n° 26, 2003, p. 213-241. Gaucher, Verron 1987 : GAUCHER (G.), VERRON (G.) - L’extension de la culture du Plainseau. In : Les relations entre le continent et les Iles britanniques à l’âge du Bronze, Congrès préhistorique de France 1984, Société Préhistorique française - Revue Archéologique de Picardie éd., p. 151-160. Gebhardt 1990 : GEBHARDT (A.) - Evolution du paléopaysage agricole dans le Nord-ouest de la France, apport de la micromorphologie. Thèse de doctorat, Rennes I, 1990, 191 p. Gerloff et al. 1993 : GERLOFF (S.), HANSEN (S.), OEHLER (F.), BORN (H.) - Die Funde der Bronzezeit aus Frankreich. Berlin, Museum für Vor-und Frühgeschichte, Bestandskatalog Band 1, 1993. Germain-Vallée 2006 : GERMAIN-VALLEE (C.) – L’enclos circulaire de Saint-Martin-de-Fontenay (Calvados), Bulletin de l’Association pour la promotion des recherches sur l’âge du Bronze, n° 3, p. 11-13. Germain-Vallée 2007 : GERMAIN-VALLEE (C.) – L’enclos funéraire de l’Âge du Bronze de Saint-Martin-deFontenay (Calvados, Basse-Normandie), Bulletin de la Société Préhistorique Française, t. 104, n° 3, p. 565581. Germain Vallée, Lespez 2005 : GERMAIN-VALLEE (C.) et LESPEZ (L.) - Dynamique holocène d’un fond de vallée normand (Laizon, Calvados), approche géomorphologique et micromorphologique. In ALLEE P. et LESPEZ (L.) ed., Actes de la Table Ronde en l'honneur de René Neboit- Guilhot. Collection "Nature et Société", Presses Universitaires Blaise Pascal, Clermont Ferrand, 2005, 8 p. Germond et al. 1988 : GERMOND (G.), GOMEZ de SOTO (J.), VERRON (G.), BOURHIS (J.-R.) - Nouvelles recherches sur le dépôt d’Auvers, Manche (Bronze inal III). Bulletin de la Société Préhistorique Française, 85, 1988, fasc. 1, p. 15-31. Ghesquière 1999 : GHESQUIÈRE (E.) – Guilberville, Le Domaine, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 1999, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2000, p. 74. Ghesquière 2000 : GHESQUIÈRE (E.) – Esquay-surSeulles, Vaux-sur-Seulles, Liaison R.N. 13 – R.D. 126, Direction Régionale des Affaires Culturelles de BasseNormandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2000, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2001, p. 29. Ghesquière 2001a : GHESQUIÈRE (E.) – Saint-Contest, l’Ormelet, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2001, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2003, p. 45-46. Ghesquière 2001b : GHESQUIÈRE (E.) – Agneaux, La Tremblaye, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2001, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2003, p. 63. Ghesquière 2003 : GHESQUIÈRE (E.) – A88 section Falaise-Nécy et échangeur d’Aubigny (Saint-Martin-deMieux), Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2003, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2004, p. 108-110. Ghesquière 2005 : GHESQUIERE (E.) – L’archéologie expérimentale. In : La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300-800 av. JC, Marcigny C. et al. (dir.), Somogy éditions d’art, Paris, 2005, p. 73. Ghesquière 2008 : GHESQUIERE (E.) – Le diagnostic archéologique sur l’autoroute A88, section Falaise-Argentan, Bulletin de la Société Historique et Archéologique de l’Orne, t. CXXVI, n° 3-4, 2007, p. 9-28. Ghesquière et al. 1994 : GHESQUIÈRE (E.), MARCIGNY (C.), MANEUVRIER (C.), VERRON (G.) - Quelques objets inédits de l’âge du Bronze découverts dans le département du Calvados, Bulletin de la Société Préhistorique Française, 1994, t. 91, n° 6, p. 435-439. Ghesquière et al. 2000 : GHESQUIÈRE (E.), GIAZZON (D.), MARCIGNY (C.) – Agneaux « Bellevue », une nécropole du premier âge du Fer, 5000 ans d’histoire aux portes de Saint-Lô, Archéologie préventive et aménagement du territoire, catalogue de l’exposition de SaintLô (Manche), Archives départementales de la Manche, Conseil Général de la Manche, Saint-Lô, p. 38-41. Ghesquière et al. 2000 : GHESQUIÈRE (E.), MARCIGNY (C.), VERNEY (A.) – Le dépôt de haches à douille d’Agneaux « Bellevue », 5000 ans d’histoire aux portes de Saint-Lô, Archéologie préventive et aménagement du territoire, catalogue de l’exposition de Saint-Lô (Manche), Archives départementales de la Manche, Conseil Général de la Manche, Saint-Lô, p. 30-37. Ghesquière, Marcigny 1997 : GHESQUIÈRE (E.), MARCIGNY (C.) - Le silex à l’âge du Bronze. L’industrie lithique Age du Bronze du site de l’île Tatihou à Saint-Vaast-laHougue (Manche), Revue Archéologique de l’Ouest, n° 14, p. 27-48. Ghesquière, Marcigny 2000 : GHESQUIÈRE (E.) et MARCIGNY (C.) – La « perduration » de l’industrie lithique sur les sites d’habitat du Bronze ancien et du Bronze moyen en Basse-Normandie, Du Néolithique inal au Bronze ancien , résumé des communications, Actualité de l’âge du Bronze, Société Préhistorique Française (Saintes 19 et 20 février 2000), p. 11-13. Ghesquière, Marcigny 2005a : GHESQUIERE (E.), MARCIGNY (C.) – Le Hague-Dike : délimitation territoriale et fortiication du Bronze inal. In : La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300-800 av. JC, Marcigny C. et al. (dir.), Somogy éditions d’art, Paris, 2005, p. 54-55. Ghesquière, Marcigny 2005b : GHESQUIERE (E.), MARCIGNY (C.) – L’alimentation et la gestion du milieu. In : La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300-800 av. JC, Marcigny C. et al. (dir.), Somogy éditions d’art, Paris, 2005, p. 60-65. Ghesquière, Marcigny 2005c : GHESQUIERE (E.), MARCIGNY (C.) – Echanges et communications. In : La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300-800 av. JC, Marcigny C. et al. (dir.), Somogy éditions d’art, Paris, 2005, p. 74-77. Ghesquière, Marcigny 2005d : GHESQUIERE (E.), MARCIGNY (C.) – Les témoins cultuels. In : La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300-800 av. JC, Marcigny C. et al. (dir.), Somogy éditions d’art, Paris, 2005, p. 114-115. Giazzon 2003 : GIAZZON (D.) – Agneaux, La Tremblaye, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2003, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2004, p. 65-67. Giazzon, Marcigny 2000 : GIAZZON (D.) et MARCIGNY (C.) – Bernières-sur-Mer, Chemin de la Grande Voie, Le grand Parc, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2000, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2001, p. 20-21. Giraud 2007 : GIRAUD (P.) – Fontenay-le-Marmion « La Grand Pièce », L’occupation de l’âge du Bronze, Bulletin de l’Association pour la promotion des recherches sur l’âge du Bronze, n° 4, mars 2007, p. 16-17. Giraud et al. 2009 : GIRAUD (P.), RIQUIER (C.), BAUDRY (A.) et DIETSCH-SELLAMI (M.-F) – L’habitat Bronze ancien-Hallstatt ancien de la « Grande Pièce » à Fontenay-le-Marmion (Calvados). In. De l’âge du Bronze à l’âge du Fer en France et en Europe occidentale (Xe-VIIe siècle 131 av. J.-C.), Actes du XXXe Colloque AFEAF coorganisé par l’APRAB (Saint-Romain-en-Gal 2006), Revue Archéologique de l’Est, 27e supplément, Besançon, 2009, p. 501506. Gomez de Soto et al. 2009 : GOMEZ de SOTO (J.), BOURHIS (J.-R.), MARCIGNY (C.), MENEZ (Y)., RIVALLAIN (J.) et VERRON (G) - Pour en inir avec le Bronze inal ? Les haches à douille de type armoricain en France. In. De l’âge du Bronze à l’âge du Fer en France et en Europe occidentale (Xe-VIIe siècle av. J.-C.), Actes du XXXe Colloque AFEAF coorganisé par l’APRAB (Saint-Romain-en-Gal 2006), Revue Archéologique de l’Est, 27e supplément, Besançon, 2009, p. 507-512. Gondouin 1995 : GONDOUIN (M.-N.) - Autoroute A 84, Villedieu-les-Poëles. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région BasseNormandie 1995, Ministère de la Culture, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 1996, p. 50-51. Gondouin 1998 : GONDOUIN (M.-N.) - Rots, La CroixVautier III. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1998, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 1999, p. 45-46. Hamon 2003 : HAMON (A.-L.) – Bayeux, Bellefontaine, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2003, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2004, p. 21-22. Hänsel 1997 : HÄNSEL (A.) et (B.) - Gaben an die Götter. Schätze der Bronzezeit Europas. Freie Universität Berlin und Museum für Vor- und Frühgeschichte, Staatliche Museen zu Berlin, Bestandskataloge Band 4, 1997. Hérard 1999a : HÉRARD (A.) – Martragny-Carcagny, Sur la Route, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 1999, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2000, p. 43. Hérard 1999b : HÉRARD (A.) – Braffais, Le Grand Champ Neuf, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 1999, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2000, p. 68. Hérard 2002 : HÉRARD (A.) – Un enclos circulaire de l’Âge du Bronze (2000-700 avant J.C.), Martragny-Carcagny « Sur la Route », Une histoire des campagnes aux portes de Bayeux, Recherches archéologiques menées dans le cadre de la construction de la déviation de la Route Nationale 13, Caen, p. 19-20. Huault 1977 : HUAULT (M.-F.) - L’estuaire de la vallée de la Seine et la vallée de la Lézarde durant les 8000 dernières années : évolution de la végétation et variation du niveau marin d’après l’analyse pollinique, Bulletin Association Géologique Bassin Paris, 14 (4), 1977, p. 35-42. Huault 1986 : HUAULT (M.-F.) - Etude palynologique d’un sondage dans le marais de La Harelle, Heuteauville (Seine Maritime), Revue Archéologique de l’Ouest, 1, 1986, p. 23-27. 132 Jahier 1992 : JAHIER (I.) – Soulangy « La Fosse Chartier », Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 1995, Ministère de la Culture, Direction du Patrimoine, Sousdirection de l'archéologie éd., p. 36. Jahier 1995 : JAHIER (I.) - Autoroute A84, Section Coulvain-Guilberville. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 1995, Ministère de la Culture, Direction du Patrimoine, Sous-direction de l'archéologie éd., p. 20-21. Jahier 1996 : JAHIER (I.) - Cahagnes, Benneville. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1996, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 1997, p. 24-25. Jahier 1997a : JAHIER (I.) – Les sites de Cahagnes et de Courseulles-sur-Mer (Calvados), deux gisements protohistoriques à édiices circulaires, Résumés des communications du Colloque du Programme Collectif de Recherche « Les installations agricoles à l’Age du Fer en France septentrionale (29 et 30 novembre 1997, Paris), p. 23-24. Jahier 1997b : JAHIER (I.) - Courseulles-sur-Mer, La Fosse Touzé. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1997, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 1998, p. 31-34. Jahier 1999a : JAHIER (I.) – Ifs, ZAC Object’Ifs sud – I, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 1999, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2000, p. 34. Jahier 1999b : JAHIER (I.) – Ifs, ZAC Object’Ifs sud – II, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 1999, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2000, p. 34-36. Jahier 1999c : JAHIER (I.) – Ifs, ZAC Object’Ifs sud – III, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 1999, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2000, p. 36. Jahier 2000 : JAHIER (I.) – Fleury-sur-Orne, ZAC Parc d’activités 1, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2000, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2001, p. 31. Jahier 2002a : JAHIER (I.) – Omonville, La Jupinerie, Direction Régionale des Affaires Culturelles de BasseNormandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2002, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2004, p. 38-39. Jahier 2002b : JAHIER (I.) – Saint-Martin-des-Entrées, ZAC des Longchamps, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2002, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie ed., 2004, p. 56. Jahier 2005 : JAHIER (I.) – Le village de Cahagnes (Calvados). In : La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300800 av. JC, Marcigny C. et al. (dir.), Somogy éditions d’art, Paris, 2005, p. 50-51. Jahier, Billard 2000 : JAHIER (I.) et BILLARD (C.) – Fleury-sur-Orne, ZAC Parc d’activités 1 (bâtiment protohistorique), Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2000, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2001, p. 33-35. Jahier, Peuchet 1993 : JAHIER (I.) et PEUCHET (C.) Aubigny, déviation de la R.N. 158. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1994, p. 19. L’Homer 1995 : L’HOMER (A.) – Les vestiges de la pêcherie en bois de Saint-Jean-le-Thomas datant de l’âge du Bronze, Baie du Mont-Saint-Michel et Marais de Dol, LANGOUET L. et MORZADEC-KERFOURN M. (dir.), Saint-Malo, Centre Régional d’Archéologie d’Alet, p. 119-124. Langlois 2003 : LANGLOIS (J.-Y.) – A28 Rouen-Alençon, opérations de diagnostics (Neuville-Près-Sées et Saint-Germain-de-Clarfeuille), Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2003, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2004, p. 108. Lebrasseur 1994 : LEBRASSEUR (J.) - Poignards de l’Age du Bronze, Société d’archéologie préhistorique et archéologique du Rouvray, Bulletin n°8, novembre 1994, p. 28-32. Leclerc, Verney 1999 : LECLERC (G.), VERNEY (A.) Préhistoire, Age des Métaux. In : R. Plessix (dir.), L’Orne de la Préhistoire à nos jours. Saint-Jean-d’Angély, Editions J.-M. Bordessoules, 1999, p. 23-53. Le Goff 2000 : LE GOFF (E.) – Ifs, ZAC Object’Ifs sud, Direction Régionale des Affaires Culturelles de BasseNormandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2000, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2001, p. 40-42. Lepaumier 1998a : LEPAUMIER (H.) - Agneaux, Bellevue. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 1998, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 1999, p. 57. Lepaumier 1998b : LEPAUMIER (H.) - Hébécrevon, La Couesnerie. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 1998, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction de l'archéologie éd., 1999, p. 60-62. Lepaumier 2002 : LEPAUMIER (H.) – Cerisé, Parc d’activités, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2002, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2004, p. 93-94. Lepaumier 2007 : LEPAUMIER (H.) – Cerisé « Parc d’activités », Une nécropole tumulaire des âges des Métaux. In : F. Delrieu et J. Desloges (dir.), ArchéOrne, 250 ans d’archéologie dans l’Orne, les Cahiers du Temps, Bayeux, 2007, p. 88-89. Lepaumier 2007 : LEPAUMIER (H.) – Cerisé (61), Parc d’Activité, Une nécropole tumulaire en périphérie alençonnaise, Bulletin de l’Association pour la promotion des recherches sur l’âge du Bronze, n° 4, mars 2007, p. 24-25. Lepaumier et al. 2005 : LEPAUMIER (H.), MARCIGNY (C.), GHESQUIÈRE (E.) - L’architecture des habitats protohistoriques de Normandie : quelques exemples de la in du IIIe millénaire au début du second âge du Fer, 127e Actes du congrès nationaux des sociétés historiques et scientiiques, Nancy (avril 2002), p. 231-264. Lepaumier et al. 2006 : LEPAUMIER (H.), SAN JUAN (G.), VERNEY (A.) – Chapitre 3 – Les âges des métaux. In : 7000 ans d’Histoire, Gestes funéraires de la préhistoire à nos jours en Basse-Normandie, éditions NEA, Condé-sur-Noireau, 2006, p. 54-61. Lepaumier, Marcigny 2003 : LEPAUMIER (H.), MARCIGNY (C.) – Le site de la ZAC de Beaulieu à Caen et la céramique du premier âge du Fer en Basse-Normandie : premier bilan, Les Marges de l’Armorique à l’âge du Fer, Archéologie et Histoire : culture matérielle et sources écrites, Actes du XXIIIe Colloque de L’AFEAF de Nantes, Revue Archéologique de l’Ouest, suppl. 10, 2003, p. 43-57. Lepaumier, San Juan 2005 : LEPAUMIER (H.), SAN JUAN (G.) – L’éperon barré de Basly « La Campagne » (Calvados). In : La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300800 av. JC, Marcigny C. et al. (dir.), Somogy éditions d’art, Paris, 2005, p. 133-135. Leroux 1999 : LEROUX (V.) – Calvados-Orne, Les cercles funéraires, Prospection thématique, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 1999, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sousdirection à l'archéologie éd., 2000, p. 102. Leroy 1991 : LEROY (D.) - Mondeville - Giberville, Marché d'Intérêt Régional. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1991, Ministère de la Culture, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 1992, p. 36-37 Leroyer 1997 : LEROYER (C.) - Homme, climat, végétation au Tardi- et Postglaciaire dans le Bassin Parisien, apports des études palynologiques des fonds de vallées. Thèse de doctorat, Paris 1, 2 vols, 1997, 550 p. Leroyer et Allenet 2005: LEROYER (C.), ALLENET (G.) - L’anthropisation du paysage végétal d’après les données polliniques : l’exemple des fonds de vallées du Bassin Parisien. In ALLEE (P.) et LESPEZ (L.) ed., Actes de la Table Ronde en l'honneur de René Neboit-Guilhot. Collection "Nature et Société", Presses Universitaires Blaise Pascal, Clermont Ferrand, 2005, 8 p. 133 Lespez et al. 2004 : LESPEZ (L.), CLET-PELLERIN (M.), DAVIDSON (R.) et MARCIGNY (C.), avec la collaboration de HARDEL (B.) et LEVALET (F.) - Évolution des paysages et anthropisation depuis le Néolithique dans la péninsule de La Hague. Revue d'Archéométrie 28, 2004, 25 p. Lespez et al. 2005 : LESPEZ (L.), CLET-PELLERIN (M.), DAVIDSON (R.), MARCIGNY (C.) – Evolution des paysages et anthropisation depuis le Néolithique dans la péninsule de La Hague (Normandie, France), Actes du Colloque du Groupe de Recherche Pluridisciplinaires Contribuant à l’Archéologie (GMPCA), Bordeaux, 2003, Revue d’archéométrie, 28, 2004, p. 71-88. Lespez et al. 2008 : LESPEZ (L.), CADOR (J.-M.), CARPENTIER (V.), CLET-PELLERIN (M.), GERMAINE (M.-A.), GARNIER (E.), MARCIGNY (C.) - Trajectoire des paysages des vallées normandes et gestion de l’eau, du Néolithique aux enjeux de la gestion contemporaine. In : Galop D. (dir.), colloque du Réseau Thématique Plurisdisciplinaire « paysage et Environnement », Presses universitaires de Franche-Comté, 2008, Annales Littéraires, « Environnement, sociétés et archéologie », Besançon, p. 61-75. Lespez et al. 2008 : LESPEZ (L.), CLET-PELLERIN (M.), LIMONDIN-LOZOUET (N.), PASTRE (F.), FONTUGNE (M.), MARCIGNY (C.) – Fluvial system evolution and environmental changes during the Holocene in the Mue valley (Western France), Geomorphology, 2008, Vol. 98, Issues 1-2, p. 55-70. Lespez, Marcigny 2005 : LESPEZ (L.), MARCIGNY (C.) – Les paléoenvironnements bas-normands. In : La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300-800 av. JC, Marcigny C. et al. (dir.), Somogy éditions d’art, Paris, 2005, p. 40-41. Letterlé, Verron 1986 : LETTERLÉ (F.), VERRON (G.) - Un site d’habitat campaniforme à Digulleville (Manche), Revue Archéologique de l’Ouest, supplément n°1, p. 237-252. Marcigny 1996 : MARCIGNY (C.) - Saint-Vaast-la-Hougue, Ile Tatihou, Clos du lazaret. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1996, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 1997, p. 85-87. Marcigny 1997a : MARCIGNY (C.) - Cussy, La Pointe. Direction Régionale des Affaires Culturelles de BasseNormandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1997, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 1998, p. 35-36. Marcigny 1997b : MARCIGNY (C.) - Saint-Vaast-la-Hougue, Tatihou, La Plaine. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 1997, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 1998, p. 68-69. Marcigny 1998 : MARCIGNY (C.) – L’organisation du paysage, L’Archéologue - Archéologie Nouvelles, Carnet de fouilles, n° 34 février-mars, p. 74-75. Marcigny 1999a : MARCIGNY (C.) – Nonant, La Bergerie, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 1999, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2000, p. 44-45. 134 Marcigny 1999b : MARCIGNY (C.) – Habitats et occupation du territoire à l’âge du Bronze et au début du premier âge du Fer en Basse-Normandie, Projet Collectif de Recherche, Direction Régionale des Affaires Culturelles de BasseNormandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 1999, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2000, p. 102-105. Marcigny 2000a : MARCIGNY (C.) – Agneaux, Bellevue, La Croix Carrée, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2000, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2001, p. 64-66. Marcigny 2000b : MARCIGNY (C.) – Habitats et occupation du territoire à l’âge du Bronze et au début du premier âge du Fer en Basse-Normandie, Projet Collectif de Recherche, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2000, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2001, p. 98. Marcigny 2001a : MARCIGNY (C.) –L’âge du Bronze en Basse-Normandie, Une contribution à la périodisation de l’âge du Bronze dans le Nord-Ouest de la France à partir du mobilier céramique, volume 1 et 2, mémoire D.E.A., sous la direction de J. Guilaine, Université de Toulouse-le-Mirail / EHESS, 82 p. et 122 ig. Marcigny 2001b : MARCIGNY (C.) – Bénouville, Avenue de la Côte de Nacre, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région BasseNormandie 2001, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2003, p. 19-21. Marcigny 2002 : MARCIGNY (C.) – Habitats et occupation du territoire à l’âge du Bronze et au début du premier âge du Fer en Basse-Normandie, Projet Collectif de Recherche, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2002, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2004, p. 106-107. Marcigny 2003 : MARCIGNY (C.) – Une fouille sur un site stratiié : l’abri sous roche d’Omonville-la-Petite, Association pour la promotion des recherches sur l’âge du Bronze, Bulletin, n° 0, septembre 2003, p. 12-13. Marcigny 2004a : MARCIGNY (C.) – Habitats et occupation du territoire à l’âge du Bronze et au début du premier âge du Fer en Basse-Normandie, Revue de la Manche, t. 46, 2004, fasc. 184, p. 29-31. Marcigny 2004b : MARCIGNY (C.) – Le projet collectif de recherche « habitats et occupation du territoire à l’âge du Bronze et au début du premier âge du Fer en Basse-Normandie », Bulletin du Groupe de Recherches Archéologiques du Cotentin, n° 11, p. 36-37. Marcigny 2005a : MARCIGNY (C.) – Le Hague-Dike à Beaumont-Hague (Manche), Archéopages, n° 15, mars 2005, p. 36-37. Marcigny 2005b : MARCIGNY (C.) - L’âge du Bronze dans la Hague : un état de la documentation disponible. In : Marcigny (C.) (dir.) - Archéologie, histoire et anthropologie de la presqu’île de La Hague (Manche). Première année de recherche 2005, Le Tourp, Imprimerie Artistiques Lecaux, Tourlaville, p. 93-110. Marcigny 2005c : MARCIGNY (C.) – L’enclos de Mondeville « MIR ». In : La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300-800 av. JC, Marcigny C. et al. (dir.) Somogy éditions d’art, Paris, 2005, p. 25. mier âge du Fer à Poilley (Manche), L’Archéologie dans la Manche, Fouilles et recherches récentes (19901999), Actes de la journée archéologique du 15 décembre 1997, Etudes et Documents, Société d’Archéologie et d’Histoire de la Manche, 13, p. 119-124. Marcigny 2005d : MARCIGNY (C.) – Constitution d’un diagramme pollinique du forage à la reconstitution des paysages. In : La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300800 av. JC, Marcigny C. et al. (dir.), Somogy éditions d’art, Paris, 2005, p. 39. Marcigny et al. 2000 : MARCIGNY (C.), VERNEY (A.), GHESQUIÈRE (E.), GIAZZON (D.) – Dépôts de haches à douille à Agneaux (Manche), Archéopages, n° 2, Novembre 2000, p. 12-15. Marcigny 2005e : MARCIGNY (C.) – Maisons, fermes et villages. In : La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300800 av. JC, Marcigny C. et al. (dir.), Somogy éditions d’art, Paris, 2005, p. 44-47. Marcigny 2005f : MARCIGNY (C.) – Une ferme de l’âge du Bronze à Nonant (Calvados). In : La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300-800 av. JC, Marcigny C. et al. (dir.), Somogy éditions d’art, Paris, 2005, p. 48-49. Marcigny 2005g : MARCIGNY (C.) – Pratique agraire et alimentation végétale. In : La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300-800 av. JC, Marcigny C. et al. (dir.), Somogy éditions d’art, Paris, 2005, p. 63. Marcigny 2005h : MARCIGNY (C.) – La fouille anthropologique des incinérations : l’exemple de l’urne cinéraire d’Agneaux (Manche). In : La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300-800 av. JC, Marcigny C. et al. (dir.), Somogy éditions d’art, Paris, 2005, p. 113. Marcigny 2005i : MARCIGNY (C.) – Des mégalithes à l’âge du Bronze ? In : La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300-800 av. JC, Marcigny C. et al. (dir.), Somogy éditions d’art, Paris, 2005, p. 117. Marcigny 2006a : MARCIGNY (C.) – Les structures du Bronze inal et du premier âge du Fer de la Delle SaintMartin (Mondeville). In : Chancerel A., Marcigny C. et Ghesquière E. (dir.), Le plateau de Mondeville (Calvados), du Néolithique à l’âge du Bronze, Documents d’Archéologie Française (DAF), n° 99, p. 174-176. Marcigny 2006b : MARCIGNY (C.) – Une fosse du Bronze inal/premier âge du Fer au Haut Saint-Martin (Mondeville). In : Chancerel A., Marcigny C. et Ghesquière E. (dir.), Le plateau de Mondeville (Calvados), du Néolithique à l’âge du Bronze, Documents d’Archéologie Française (DAF), n° 99, p. 178-179. Marcigny 2007 : MARCIGNY (C.) – LE PCR « Habitats et occupation du territoire à l’âge du Bronze et au début de l’âge du Fer en Basse-Normandie », Bulletin du Groupe de Recherches Archéologiques du Cotentin, n° 12, janvier 2007, Querqueville, p. 22-23. Marcigny 2008 : MARCIGNY (C.) - Les territoires de l’âge du Bronze : du territoire immédiat au territoire culturel. Quelques exemples de l’Ouest de la France, Archéopages, n°21, p. 22-29. Marcigny et al. 1998 : MARCIGNY (C.), CLÉMENT-SAULEAU (S.), DUPRET (L.) - L’île Tatihou à Saint-Vaast-la-Hougue, fouille du Clos du Lazaret, résultats 1996-1997, L’occupation de l’Age du Bronze. Bulletin du Groupe de Recherches Archéologiques du Cotentin, 8, 1998, p. 37-50. Marcigny et al. 2000 : MARCIGNY (C.), GIAZZON (D.), TAUPIN (M.-C.) - Les traces d’une occupation du pre- Marcigny et al. 2000a : MARCIGNY (C.), GHESQUIÈRE (E.), CLÉMENT SAULEAU (S.) - L’âge du Bronze ancien et moyen dans la Manche, L’exemple des fouilles de l’île Tatihou à Saint-Vaast-la-Hougue, L’Archéologie dans la Manche, Fouilles et recherches récentes (1990-1999), Actes de la journée archéologique du 15 décembre 1997, Etudes et Documents, Société d’Archéologie et d’Histoire de la Manche, 13, p. 83-92. Marcigny et al. 2000b : MARCIGNY (C.), GHESQUIÈRE (E.) et CLÉMENT SAULEAU (S.) - Agneaux, Saint-Lô, Contournement sud de Saint-Lô, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2000, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2001, p. 66-68. Marcigny et al. 2000c : MARCIGNY (C.), GHESQUIÈRE (E.) et GIAZZON (D.) – L’âge du Bronze en Normandie, déinition par les matériaux céramiques, Table ronde : l’âge du Bronze du Nord-Ouest de la France dans le contexte européen occidental, nouvelles découvertes et propositions de périodisation, pré-print, CTHS, section de Pré- et Protohistoire, 125e congrès national des sociétés historiques et scientiiques (Lille, 10-15 avril 2000), p. 11-13. Marcigny et al. 2001 : MARCIGNY (C.), GHESQUIÈRE (E.), AUBRY (B.), ROY (E.) et GALLOUIN (É.) – Les formes de l’habitat à l’âge du Bronze moyen et inal en Bretagne et Normandie : résultats récents, Journées décentralisées de la Société Préhistoriques Française, SPF/APRAB, 10 mars 2001 à Châlons-en-Champagne, p. 14-15. Marcigny et al. 2001 : MARCIGNY (C.), GHESQUIÈRE (E.), GAUMÉ (E.) - Un habitat de l’âge du Bronze ancien à Guilberville « le Domaigne » (Manche), Bulletin de la Société Préhistorique Française, t. 98, n° 3, p 529-541. Marcigny et al. 2001 : MARCIGNY (C.), GHESQUIÈRE (E.) et VERNEY (A.) – Habitats et occupation du territoire à l’âge du Bronze et au début du premier âge du Fer en Basse-Normandie, Projet Collectif de Recherche, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2001, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie ed., 2003, p. 96. Marcigny et al. 2001 : MARCIGNY (C.), JUHEL (L.) et PAIN (J.) – Omonville, La Jupinerie, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2001, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2003, p. 72-74. Marcigny et al. 2002 : MARCIGNY (C.), GHESQUIÈRE (E.), GIAZZON (D.) – La ferme de l’âge du Bronze moyen de Nonant « la Bergerie » (1700-1400 ans avant JC), Une histoire des campagnes aux portes de Bayeux, Recherches archéologiques menées dans le cadre de la construction de la déviation de la Route Nationale 13, Caen, p. 14-16. 135 Marcigny et al. 2002 : MARCIGNY (C.), GHESQUIÈRE (E.), MÉNAGER (L.) – Une ferme de la in de l’âge du Bronze à Cussy « La Pointe » (VIIIe-VIIe siècle avant JC), Une histoire des campagnes aux portes de Bayeux, Recherches archéologiques menées dans le cadre de la construction de la déviation de la Route Nationale 13, Caen, p. 17- 18. Marcigny et al. 2002 : MARCIGNY (C.), JUHEL (L.) et PAIN (J.) – Omonville, La Jupinerie, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2002, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2004, p. 77-78. Marcigny et al. 2002 : MARCIGNY (C.), LEPAUMIER (H.), GHESQUIÈRE (E.) et AUBRY (B.) – L’architecture des habitats protohistoriques de Normandie de la in du IIIe millénaire au début du second âge du Fer, Colloque 10 : L’architecture protohistorique en Europe occidentale du Néolithique inal à l’âge du Fer, pré-print, CTHS, section de Pré- et Protohistoire, 127e congrès national des sociétés historiques et scientiiques (Nancy, 15/20 avril 2002), p. 40-42 J. Bourgeois et M. Talon, 125e Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientiiques, Lille (avril 2000), 2005, p. 303-332. Marcigny et al. 2005 : MARCIGNY (C.), COLONNA (C.), GHESQUIÈRE (E.), VERRON (G.) (dir.) - La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300-800 av. JC, Somogy éditions d’art, Paris, 2005, 152 p. Marcigny et al. 2005 : MARCIGNY (C.), JUHEL (L.), GHESQUIERE (E.) – L’abri sous roche de la Jupinerie à Omonville-la-Petite (50), Revue de la Manche, t. 47, 2005, fasc. 190, p. 38-39. Marcigny et al. 2005a : MARCIGNY (C.), CLEMENTSAULEAU (S.), GHESQUIERE (E.) – L’âge du Bronze en Normandie : bilan des travaux 2004, Association pour la promotion des recherches sur l’âge du Bronze, APRAB, Bulletin, n° 2, mars 2005, p. 30-33. Marcigny et al. 2005b : MARCIGNY (C.), CLÉMENTSAULEAU (S.), GHESQUIÈRE (E.) – L’âge du Bronze en Normandie : bilan des travaux 2004, Association pour la promotion des recherches sur l’âge du Bronze, APRAB, Bulletin, n° 2, mars 2005, p. 30-33. Marcigny et al. 2003 : MARCIGNY (C.), JUHEL (L.) et GHESQUIÈRE (E.) – Omonville-la-Petite, La Jupinerie, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2003, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2004, p. 82. Marcigny et al. 2006 : MARCIGNY (C.), GHESQUIERE (E.), FROMONT (N.), BESNARD-VAUTERIN (C.-C.), CLEMENTSAULEAU (S.), JEANNE (L.), GALLOUIN (E.), JUHEL (L.), NOËL (J.-Y.) – Habitats et pratiques funéraires et cultuelles de l’âge du Bronze en Normandie, bilan des travaux 2005, Bulletin de l’Association pour la promotion des recherches sur l’âge du Bronze, n° 3, avril 2006, p. 78-83. Marcigny et al. 2003 : MARCIGNY (C.), GHESQUIÈRE (E.) et VERNEY (A.) – Habitats et occupation du territoire à l’âge du Bronze et au début du premier âge du Fer en Basse-Normandie, Projet Collectif de Recherche, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2003, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2004, p. 115-116. Marcigny et al. 2006 : MARCIGNY (C.), GHESQUIERE (E.), JUHEL (L.) – Les collections protohistoriques du Muséum Emmanuel Liais, éd. Ville de Cherbourg-Octeville, collection Unica, 75 p. Marcigny et al. 2003 : MARCIGNY (C.), LESPEZ (L.) et GIAZZON (D.) – Omonville-la-Petite, Anse Saint-Martin, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2003, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie ed., 2004, p. 80-81. Marcigny et al. 2004 : MARCIGNY (C.) VERNEY (A.), GHESQUIÈRE (E.), GIAZZON (D.) – Les occupations protohistoriques de l’éperon de la Tremblaye à Agneaux (Manche, Basse-Normandie) : présentation liminaire, Association pour la promotion des recherches sur l’âge du Bronze, Bulletin, n° 1, avril 2004, p. 17-19. Marcigny et al. 2004 : MARCIGNY (C.), CARPENTIER (V.), GHESQUIÈRE (E.) – Sépultures de « pêcheurs » de l’âge du bronze ancien à Bénouville « Les Hautes Coutures » (Calvados), Bulletin de la Société Préhistorique Française, t. 101, n° 2, p. 305-323. Marcigny et al. 2005 : MARCIGNY (C.), CLEMENTSAULEAU (S.) et GHESQUIERE (E.) – L’âge du Bronze en Normandie : bilan des travaux 2004, Association pour la promotion des recherches sur l’âge du Bronze, APRAB, Bulletin, n° 2, mars 2005, p. 30-33. Marcigny et al. 2005 : MARCIGNY (C.), CLÉMENTSAULEAU (S.), GHESQUIÈRE (E.), VERNEY (A.) – L’âge du Bronze en Basse-Normandie : déinition par le mobilier céramique. Un premier état des lieux, L’âge du Bronze du nord de la France dans son contexte européen, éd. 136 Marcigny et al. 2007 : MARCIGNY (C.), CARPENTIER (V.), GHESQUIERE (E.) – La presqu’île de la Hague à l’âge du Bronze : le « Hague Dike », Bulletin du Groupe de Recherches Archéologiques du Cotentin, n° 12, janvier 2007, Querqueville, p. 24-27. Marcigny et al. 2007 : MARCIGNY (C.), GHESQUIERE (E.), DESLOGES (J.) – La Hache et la Meule, les premiers paysans du Néolithique en Normandie (6000-2000 avant notre ère), éd. Du Muséum du Havre, Le Havre, 2007, 191 p. Marcigny et al. 2007 : MARCIGNY (C.), GHESQUIERE (E.), KINNES (I.) - Bronze Age Cross-Channel Relations. The Lower-Normandy (France) Example : Ceramic Chronology and First Relections, In. C. Burgess, P. Topping et F. Lynch (éd.), Beyond Stonehenge, essays on the Bronze Age in honnour of Colin Burgess, Oxbows Book, p. 255-267. Marcigny et al. 2007 : MARCIGNY (C.), JUHEL (L.), GHESQUIERE (E.) – Stratigraphie et datations de l’abri sous roche de « La Jupinerie » à Omonville-la-Petite (50), Bulletin du Groupe de Recherches Archéologiques du Cotentin, n° 12, janvier 2007, Querqueville, p. 14-21. Marcigny et al. 2007 : MARCIGNY (C.), LESPEZ (L.), GHESQUIERE (E.) - Emprise et déprise agricole à l’âge du Bronze moyen sur le littoral de la Manche ? Une lecture du phénomène grâce aux sites normands. In : H. Richard, M. Magny et Cl. Mordant (dir.), Environnements et cultures à l’âge du Bronze en Europe Occidentale, Actes du 129e Congrès CTHS de Besançon (avril 2004), p. 311-326. Marcigny, Delrieu 2008 : MARCIGNY (C.), DELRIEU (F.) – L’âge du Bronze en Normandie, bilan des travaux 2007, Bulletin de l’Association pour la promotion des recherches sur l’âge du Bronze, n° 5, mars 2008, p. 65-68. Marcigny, Ghesquière 1996 : MARCIGNY (C.), GHESQUIÈRE (E.) - Ile Tatihou à Saint-Vaast-la-Hougue, Fouilles du Clos du Lazaret, Les occupations préhistoriques et protohistoriques - premiers résultats, AMARAI, 9, p. 23-30. Marcigny, Ghesquière 1998a : MARCIGNY (C.), GHESQUIÈRE (E.) – L’habitat Bronze inal de Cussy « La Pointe » (Calvados), Revue Archéologique de l’Ouest, n° 15, p. 3957. Marcigny, Ghesquière 1998b : MARCIGNY (C.), GHESQUIÈRE (E.) – Tatihou : le paysage d’une île à l’Age du Bronze, Archéologia, n° 348, septembre 1998, p. 6-7. Marcigny, Ghesquière 1998c : MARCIGNY (C.) et GHESQUIÈRE (E.) - Saint-Vaast-la-Hougue, île Tatihou. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 1998, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 1999, p. 67-69. Marcigny, Ghesquière 1999 : MARCIGNY (C.), GHESQUIÈRE (E.) – Une nouvelle histoire de l’île Tatihou, L’Archéologue - Archéologie Nouvelle, Carnet de fouilles, n° 43, août-septembre, p. 75-76. Marcigny, Ghesquière 2003a : MARCIGNY (C.), GHESQUIÈRE (E.) – Parcellaire et nécropoles de l’âge du Bronze ancien à Bernières-sur-Mer (Calvados), Bulletin de la Société Préhistorique Française, t. 100, n° 1, p. 117-134. Marcigny, Ghesquière 2003b : MARCIGNY (C.), GHESQUIÈRE (E.) – L’île Tatihou à l’âge du Bronze (Manche), Habitats et occupation du sol, Documents d’Archéologie Française (DAF), n° 96, 192 p. Marcigny, Ghesquière 2004 : MARCIGNY (C.), GHESQUIÈRE (E.) – Presqu’île de La Hague (Manche) : le « Hague Dike », Association pour la promotion des recherches sur l’âge du Bronze, Bulletin, n° 1, avril 2004, p. 44-46. Marcigny, Ghesquière 2007 : MARCIGNY (C.), GHESQUIERE (E.) – L’âge du Bronze en Basse-Normandie, Bilan des travaux 2006, Bulletin de l’Association pour la promotion des recherches sur l’âge du Bronze, n° 4, mars 2007, p. 74-76. Marcigny, Ghesquière 2008 : MARCIGNY (C.), GHESQUIERE (E.) - Espace rural et systèmes agraires dans l’ouest de la France à l’âge du Bronze : quelques exemples normands. In : Guilaine J. (dir.), Villes, villages, campagnes de l’Âge du Bronze, séminaires du Collège de France, Editions Errance, p. 256-278. Marcigny, Juhel 2004 : MARCIGNY (C.), JUHEL (L.) – Un site stratiié occupé du Néolithique moyen à la in de l’âge du Bronze : l’abri sous roche d’Omonville-la-Petite dans la Hague, Bulletin du Groupe de Recherches Archéologiques du Cotentin, n° 11, p. 38-41. Marcigny, Lepaumier 2001 : MARCIGNY (C.) et LEPAUMIER (H) – Nonant, La Bergerie II, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2001, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sousdirection à l'archéologie éd., 2003, p. 41-43. Marcigny, Talon 2009 : MARCIGNY (C.) et TALON (M.) Sur les rives de la Manche. Qu’en est-il du passage de l’âge du Bronze à l’âge du Fer à partir des découvertes récentes ? In. De l’âge du Bronze à l’âge du Fer en France et en Europe occidentale (Xe-VIIe siècle av. J.-C.), Actes du XXXe Colloque AFEAF coorganisé par l’APRAB (Saint-Romain-en-Gal 2006), Revue Archéologique de l’Est, 27e supplément, Besançon, 2009, p. 385-404. Marcigny, Verney 2000 : MARCIGNY (C.), VERNEY (A.) – L’âge du Bronze et le premier âge du Fer autour de Saint-Lô, 5000 ans d’histoire aux portes de Saint-Lô, Archéologie préventive et aménagement du territoire, catalogue de l’exposition de Saint-Lô (Manche), Archives départementales de la Manche, Conseil Général de la Manche, Saint-Lô, p. 24-29. Marcigny, Verney 2005 : MARCIGNY (C.), VERNEY (A.) – La nécropole d’Agneaux et ses dépôts (Manche). In : La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300-800 av. JC, Marcigny C. et al. (dir.), Somogy éditions d’art, Paris, 2005, p. 120-121. Milcent 1993 : MILCENT (P.-Y.) - L’âge du Fer en Armorique à travers les ensembles funéraires (IXe-IIIe siècles avant J.-C.). Antiquités Nationales, 25, 1993, p. 17-50. Mordant 2001 : MORDANT (Cl.) – A propos des recherches sur l’âge du Bronze en France orientale et occidentale (1996-2000), Documents d’Archéologie Méridionale, n° 24, p. 267-272. Noël 2007a : NOËL (J.-Y.) – L’habitat de Digulleville. In : C. Marcigny, E. Ghesquière et J. Desloges (dir.), La Hache et la Meule, les premiers paysans du Néolithique en Normandie (6000-2000 avant notre ère), éd. Du Muséum du Havre, Le Havre, 2007, p. 175. Noël 2007b : NOËL (J.-Y.) – Entre nouvelles perspectives et restrictions : l’occupation campaniforme de Digulleville. In : Marcigny C. (dir.), Archéologie, Histoire et Anthropologie de la presqu’île de la Hague (Manche), Analyse sur la longue durée d’un espace naturel et social cohérent, deuxième année de recherche, 2006, Le Tourp, Imprimerie Artistiques Lecaux, Tourlaville, 2007, p. 34-39. Noël 2008 : NOËL (J.-Y.) – In Terra Incognita : Le Campaniforme normand, synthèse préliminaire du mobilier céramique, Bulletin de la Société Préhistorique Française, t. 105, n° 3, p. 577-593. Noël, Salanova 2007 : NOËL (J.-Y.), SALANOVA (L.) – Vers l’âge du Bronze, entre 2500 et 2000 avant J.-C. In : C. Marcigny, E. Ghesquière et J. Desloges (dir.), La Hache et la Meule, les premiers paysans du Néolithique en Normandie (6000-2000 avant notre ère), éd. Du Muséum du Havre, Le Havre, 2007, p. 170-177. Pastre et al. 2003 : PASTRE (J.-F), LEROYER (C.), LIMONDIN-LOZOUET (N.), ANTOINE (P.), GAUTHIER (A.), LE JEUNE (Y.) et ORTH (P.) - Quinze mille ans d’environnement dans le Bassin parisien (France) : mémoires sédimentaires des fonds de vallée. In Des milieux et des hommes : fragments d’histoires croisés, Elsevier, Paris, 2003, pp. 43-55. Pilet-Lemière, Levalet 1989 : PILET-LEMIÈRE (J.), LEVALET (D.) - Carte archéologique de la Gaule. La Manche 50. Académie des Inscriptions et Belles-Lettres éd., Paris, 1989. Quilliec 2001 : QUILLIEC (B.) – Les épées du Bronze inal et les voies luviales et maritimes, Systèmes luviaux, estuaires et implantations humaines de la Préhistoire aux grandes invasions, L’HELGOUACH J. et BRIARD J. (dir.), Actes des Congrès nationaux des sociétés historiques et scientiiques, 124e Nantes, p. 241-252. Routier 2000 : ROUTIER (J.-C.) – Biéville-Beuville, Chemin de la Paix, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2000, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2001, p. 22. 137 Salanova 2000 : SALANOVA (L.) – La question du campaniforme en France et dans les îles Anglo-normandes, Production, chronologie et rôles d’un standard céramique, Paris, éditions du CTHS et Société Préhistorique Française, 392 p. Verney 1989 : VERNEY (A.) - La place des haches à talon de type normand dans l’étude du Bronze moyen en France. In : Dynamique du Bronze moyen, Actes du 113e Congrès national des Sociétés savantes, Strasbourg, 1988, Pré-protohistoire, C.T.H.S. éd., p. 479-489. Renault 1992 : RENAULT (V.) – Mondeville « Le HautSaint-Martin », Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1992, Ministère de la Culture, Direction du Patrimoine, Sous-direction de l'archéologie éd., 1993, p. 31-32 Verney 1990b : VERNEY (A.) - La Protohistoire, les Ages des Métaux. In : Empreintes, l’Orne Archéologique, catalogue de l’exposition, Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle d’Alençon, 19 octobre-30 décembre 1990, p. 20-37. Renault 1993 : RENAULT (V.) - Mondeville, Le HautSaint-Martin. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1993, Ministère de la Culture et de la Francophonie, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie ed., 1994, p. 33-35. San Juan 1991 : SAN JUAN (G.) - Mondeville - Grentheville, Zone industrielle Sud. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1991, Ministère de la Culture, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 1992, p. 30. San Juan et al. 1996 : SAN JUAN (G.), GHESQUIÈRE (E.), MÉNIEL (P.) - Un site d’habitat protohistorique avec un cercle de trous de poteaux à Cagny (Calvados), Revue Archéologique de l’Ouest, 13, p. 89-103. Scuvée 1988 : SCUVÉE (F.) - Une petite hache à douille en bronze trouvée à Tourlaville. Littus, Cercle d’Etudes historiques et préhistoriques, n°36-37, hiver 1988, n.p. Sebag 2002 : SEBAG (D.) - Apports de la matière organique pour la reconstitution des paléoenvironnements holocènes de la basse vallée la Seine, luctuations des conditions hydrologiques locales et environnements de dépôt. Doctorat, Université de Rouen, 2002, 356 p. Tourneur 2003 : TOURNEUR (J.) – Roufigny, Le Bois Saint-Jean, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2003, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie ed., 2004, p. 83. Tournier 2001 : TOURNIER (F.) – Cerisé, Parc d’Activités, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2001, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 2003, p. 86-87. Van Den Bossche 2007 : VAN DEN BOSSCHE (B.) – Le mobilier céramique du Bronze inal et du début du premier âge du Fer du Mont-Joly à Soumont-Saint-Quentin (Calvados) : nouvelles données, Bulletin de la Société Préhistorique Française, t. 104, n° 1, p. 147-170. Verney 1993a : VERNEY (A.) - Le dépôt de l’Âge du Bronze moyen découvert rue Victor-Lépine à Caen (Calvados). Revue Archéologique de l’Ouest, 10, 1993, p. 89-93. Verney 1993b : VERNEY (A.) - La collection préhistorique du Musée de Bayeux. Bulletin de la Société des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Bayeux, Vol. 30, 1992, p. 7-54. Verney 1994 : VERNEY (A.) - La collection préhistorique du Musée de Bayeux. Bayeux, Musée Baron Gérard, Etudes et documents n°1, 1994. Verney 1999a : VERNEY (A.) - Dépôt de Trelly (Manche). In : Nos ancêtres les Gaulois aux marges de l’Armorique, Catalogue de l’exposition, Musée Dobrée, Nantes, 9 mai - 19 septembre 1999, p. 20. Verney 1999b : VERNEY (A.) - Age du Bronze et Premier âge du Fer dans le département de l’Orne. In : Ph. BERNOUIS, Carte archéologique de la Gaule, l’Orne 61. Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1999, p. 54-56. Verney 2002 : VERNEY (A.) - L’Âge du Bronze dans la région de Bayeux, Une histoire des campagnes aux portes de Bayeux, Recherches archéologiques menées dans le cadre de la construction de la déviation de la Route Nationale 13, Caen, p.13. Verney, Desloges 1995 : VERNEY (A.) et DESLOGES (J.) - Découverte fortuite, Brix, Les Acacias. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1995, Ministère de la Culture, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 1996, p. 62. Verney, Desloges 1998 : VERNEY (A.) et DESLOGES (J.) - Trelly, le Torvet.Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1998, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 1999, p. 70. Verney, Desloges 2000 : VERNEY (A.), DESLOGES (J.) – Le dépôt du Bronze inal III de la Roche Bottin à Cerisy-la-Salle, L’Archéologie dans la Manche, Fouilles et recherches récentes (1990-1999), Actes de la journée archéologique du 15 décembre 1997, Etudes et Documents, Société d’Archéologie et d’Histoire de la Manche, 13, p. 93-118. Van Den Bossche, Marcigny 2008 : VAN DEN BOSSCHE (B.), MARCIGNY (C.) – Changing settlement patterns in the Normandy countryside. In : Favory F. et Nuninger L., Colloque ArchaeDyn (Dijon, 2008), p. 175-186. Verney, Verron 1996 : VERNEY (A.), VERRON (G.) - La production en série d’objets métalliques à la in de l’Age du Bronze moyen et l’étude des dépôts. In : La Vie Préhistorique, Dijon, Faton - Société préhistorique française éd. 1996, p. 222-227. Vauterin 1993 : VAUTERIN (C.-C.) - Mondeville, L'Etoile. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie, 1993, Ministère de la Culture et de la Francophonie, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie éd., 1994, p. 35-37. Verney, Verron 1998 : VERNEY (A.), VERRON (G.) – Les dépôts de Condé-sur-Noireau (Calvados) et de Chailloué (Orne), Leur apport à la caractérisation de l’horizon Rosnoën, Journée préhistorique et protohistorique de Bretagne, Rennes, Laboratoire d’Anthropologie, p. 47-49. 138 Verron, 1976 : VERRON (G.) - Le Néolithique en Normandie. In : La Préhistoire Française, Paris, 1976, p. 387-401. Verron, 1980 : VERRON (G.) - Les civilisations de l’âge du Bronze en Normandie et des Ages des métaux, données nouvelles, Préhistoire de la Normandie, Centre Régional de Documentation Pédagogique, p. 55-70 et p. 93-102. Verron, 1982 : VERRON (G.) - Les origines préhistoriques de Caen. Annales de Normandie, numéro spécial, 1982, Recueil d'Etudes offert au Doyen de Boüard, II, p. 567-584. Verron 1985 : VERRON (G.) - Les activités métallurgiques en Normandie durant l’Age du Bronze, Paléométallurgie de la France Atlantique, Age du Bronze (2), Travaux du Laboratoire Anthropologie – Préhistoire – Protohistoire - Quaternaire armoricains, Rennes, 1985, p. 137-163. Verron 1986 : VERRON (G.) - Informations Archéologiques, Circonscription de Basse-Normandie Gallia Préhistoire, 29, 2, p. 391-412 (Merri, p. 408-412 ; Bretteville-le-Rabet, p. 391-396) Verron 1989a : VERRON (G.) - L’Âge du Bronze en Normandie. Le temps de la Préhistoire, 1, Société Préhistorique Française - Édition Archéologia, 1989, p. 416419. Verron 1989b : VERRON (G.) - Marchesieux, Marais Saint-Clair (Manche) Archéologie de la France, 30 ans de découvertes. Catalogue de l’exposition, Galeries nationales du Grand palais, 27 septembre – 31 décembre 1989, Paris, réunion des musées nationaux éd., 1898, cat. N°117, p. 211. Verron 1990a : VERRON (G.) - La recherche des origines et la naissance de la Préhistoire normande. Recueil d’études en hommage à Lucien Musset, Cahier des Annales de Normandie, 23, 1990, p. 35-51. Verron 1990b : VERRON (G.) - Gallia Informations, Basse-Normandie, éd. Du CNRS, p. 124-198 (Merri, p. 188-189 ; Beaumont-Hague, p. 163-166 ; Brettevillele-Rabet, p. 127-131) Verron 1999 : VERRON (G.) - Historique des recherches. In : Ph. BERNOUIS, Carte archéologique de la Gaule, l’Orne 61. Académie des Inscriptions et BellesLettres, 1999, p. 54-56. Verron 2000 : VERRON (G.) - Préhistoire de la Normandie, éd. Ouest-France Université, Rennes. Verron 2004 : VERRON (G.) – La Normandie aux temps préhistoriques. In : Nouvelles histoires de la Normandie, Entre terre et mer, sous la direction d’A. LEMENOREL, éd. Privat, p. 35-47. Verron 2005a : VERRON (G.) – Historique de la recherche. In : La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300-800 av. JC, Marcigny C. et al. (dir.), Somogy éditions d’art, Paris, 2005, p. 21-23. Verron 2005b : VERRON (G.) – L’artisanat métallurgique : les techniques du bronze. In : La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300-800 av. JC, Marcigny C. et al. (dir.), Somogy éditions d’art, Paris, 2005, p. 70-71. Verron 2005c : VERRON (G.) – Les dépôts de l’âge du Bronze et leur signiication. In : La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300-800 av. JC, Marcigny C. et al. (dir.), Somogy éditions d’art, Paris, 2005, p. 118-119. Verron, Verney 2005 : VERRON (G.), VERNEY (A.) – La production en série d’outils. In : La Normandie à l’aube de l’histoire, les découvertes archéologiques de l’âge du Bronze 2300-800 av. JC, Marcigny C. et al. (dir.), Somogy éditions d’art, Paris, 2005, p. 72-73. Vilgrain 1995a : VILGRAIN (G.) - Digulleville, La Gravette. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 1995, Ministère de la Culture, Direction du Patrimoine, Sousdirection à l'archéologie éd., 1996, p. 55. Vilgrain 1995b : VILGRAIN (G.) - Les Pieux, Sciotot. Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 1995, Ministère de la Culture, Direction du Patrimoine, Sous-direction de l'archéologie éd., 1996, p. 56. Vilgrain-Bazin 2003 : VILGRAIN-BAZIN (G.) – Les occupations littorales du nord Cotentin, Prospection inventaire, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l'Archéologie, Bilan Scientiique de la région Basse-Normandie 2003, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction à l'archéologie ed., 2004, p. 78. Vilgrain et al. 1989 : VILGRAIN (G.), CHANCEREL (A.), COUTARD (J.-P.), OZOUF (J.-C.) - Le tumulus de la Fosse-Yvon à Beaumont-Hague, Revue Archéologique de l’Ouest, 6, p. 93-104. 139 LISTE DES DATATIONS C14 DE L’ÂGE DU BRONZE Département du Calvados Basly « La Campagne » (éperon barré, fouille de G. San Juan) Ly-11428 : 2530 +/- 30 BP Ly-11429 : 2470 +/- 35 BP Bénouville « Les Hautes Coutures » (nécropoles, fouille de C. Marcigny) Ly-11865 : 3370 +/- 35 BP (sep. 1) Ly-2251 (Poz) : 2975 +/- 40 BP (sep. 2) Ly-2252 (Poz) : 3485 +/- 40 BP (sep. 3) Bernières-sur-Mer « Le Grand Parc » (parcellaire et nécropoles, fouille de C. Marcigny) Ly-1391(OXA-10515) : 3665 +/- 45 BP Ly-2061(OXA) : 2790 +/- 30 BP Biéville-Beuville « Berlioz » (habitat, fouille de J.Cl. Routier) Ly-1485(GRA-18339) : 3350 +/- 50 BP Bretteville-Le-Rabet « le Camp Dollent » (minière de silex, fouille de J. Desloges) Gif-10183 : 3270 +/- 70 BP Gif-10184 : 3675 +/- 60 BP Bretteville-Le-Rabet « la Fordelle » (minière de silex, fouille de J. Desloges) Gif-10182 : 3670 +/- 60 BP Gif-10194 : 3610 +/- 70 BP Gif-10195 : 4010 +/- 70 BP Gif-10196 : 3240 +/- 70 BP Gif-10197 : 3810 +/- 80 BP Caen « Château » (sépulture, fouille M. de Boüard) LY-1986 : 3030 +/- 450 BP Cagny (Ring Fort, fouille de J. Desloges) Gif-10185 : 2340 +/- 40 BP Cagny Cahagnes « Benneville» » (habitat, fouille de I. Jahier) Gif-10726 : 3070 +/- 90 BP Gif-10727 : 2470 +/- 80 BP Cairon « rue Mac Mahon» (four, diagnostic C.C. Besnard-Vauterin) Ly-13620: 2595 +/- 40 BP Condé-sur-Ifs « Bruyère du Hamel, St. 9 » (habitat, fouille de J.L. Dron) Gif-11600 : 2715 +/- 35 BP Courseulles-sur-Mer « La Fosse Touzé » (nécropole, St. 1548, fouille de I. Jahier) Gr-A-19558 : 3030 +/- 45 BP Cussy « La Pointe » (habitat, fouille de C. Marcigny) Ly-8454 : 2415 +/- 140 BP Dives-sur-Mer (tourbe, sondage L. Lespez) Erl-6462 : 3190+/-55 BP Fleury-sur-Orne « Parc d’Activité » (habitat, fouille de I. Jahier et C. Billard) Ly-11864 : 3795 +/- 45 BP Fontaine Henry (limons organiques et tourbes, sondage L. Lespez) Gif-11711 : 3245+/-40 BP Gif-11868 : 3150+/-45 BP Gif-11866 : 3000+/-60 BP Giberville « rue de l’église » (sépulture dans habitat, fouille C.C. Besnard-Vauterin) Ly-13499: 3585 +/- 40 BP Ifs « Le Hoguet » (nécropole, fouille de J. Desloges) Ly-1118(OXA) : 3490 +/- 50 BP Ly-11181(GRA-15932) : 3040 +/- 50 BP Ifs « Object’Ifs sud » (nécropole, fouille de E. Le Goff) GrN-26985 : 3150 +/- 70 BP (tombe 1099, groupe 19 autour du cercle 1242) GrN-26986 : 2870 +/- 60 BP (tombe 1871, groupe 25 autour du cercle 1827) GrN-26987 : 2900 +/- 50 BP (tombe 3006) GrN-26988 : 2970 +/- 50 BP (tombe 3007) Mondeville « L’Étoile » (habitat, fouille de C.C. Besnard-Vauterin) Gif-10841 : 2865 +/- 60 BP Gif-10842 : 2980 +/- 60 BP 140 Mondeville « MIR » (habitat, fouille de D. Leroy) Gif-10839: 2850 +/- 55 BP Mondeville « MIR » (nécropole, fouille de D. Leroy) Gif-9194: 3420 +/- 55 BP Gif-9195: 3080 +/- 60 BP Mondeville/Grentheville « ZI Sud » (habitat, fouille de A. Chancerel et G. San Juan) Gif-10838 : 3020 +/- 50 BP Gif-10843 : 2810 +/- 60 BP Nonant « La Bergerie » (habitat, fouille de C. Marcigny) Ly-9722 : 3165 +/- 30 BP Ly-1152(OXA) : 3090 +/- 65 BP Thaon « Éléazar » (habitat, sondage de A. Chancerel et G. San Juan) Gif-10187 : 3060 +/- 60 BP Thaon « colonie » (niveau d’argile tourbeuse, sondage de L. Lespez) Gif-11714 : 3300+/-40 BP Saint-Contest « L’Ormelet » (nécropole, fouille de E. Allart et E. Ghesquière) Ly-11155 : 2765 +/- 55 BP Saint-Contest « L’Ormelet » (habitat et incinérations, fouille de E. Ghesquière) Ly-11154 : 3830 +/- 35 BP Ly-11157 : 3425 +/- 80 BP Ly-11158 : 3225 +/- 80 BP Soumont-Saint-Quentin « Les Longrais » (habitat ? et minière de silex, fouille de B. Édeine) Gif-2316 : 3350 +/- 150 BP Gif-2317 : 3370 +/- 150 BP Gif-2320 : 2610 +/- 150 BP Gif-2321 : 3990 +/- 140 BP Gif-2323 : 4030 +/- 150 BP Vaux-sur-Seulles « raccordement D126 et RN13 » (habitat, fouille de E. Ghesquière) Ly-10940 : 2750 +/- 55 BP Département de la Manche Agneaux « Bellevue » (habitat et nécropole, fouille de C. Marcigny et D. Giazzon) Ly-10534 : 3250 +/- 40 BP Ly-10535 : 3775 +/- 35 BP Ly-10536 : 2865 +/- 60 BP Ly-10537 : 2545 +/- 45 BP Ly-10538 : 3175 +/- 35 BP Ly-10540 : 2505 +/- 30 BP Ly-12175: 3005 +/- 55 BP (St. 271) Beaumont-Hague « Hague Dike » (fouille de A. Huet puis C. Marcigny) Ly-12481 : 2875 +/- 35 BP Ly-12764 : 2705 +/- 40 BP Beslon « Trinité » (fouille F. Convertini) 3425 +/- 115 BP 3510 +/- 70 BP Braffais « A84 » (habitat, fouille de V. Grégoire) Ly-1484(GRA-18338) : 2990 +/- 50 BP Bricqueville-la-Blouette « Hameau des Champs » (enclos circulaire, fouille de D. Flotté) Ly-3385(OxA) : 3305 +/- 35 BP Fermanville « Anse de Tocqueboeuf» (fouille de C. Billard) Ly-12176 : 5140 +/- 45 BP Flamanville « Le Castel » (éperon barré, fouille de B. Édeine) Ly-83 : 2660 +/- 220 BP Ly-10543 : 2715 +/- 30 BP Guilberville « Le Domaigne » (habitat, fouille de E. Ghesquière) Ly-9825 : 2960 +/- 30 BP Ly-9826 : 3065 +/- 40 BP Ly-9827 : 3395 +/- 55 BP Ly-9828 : 2030 +/- 35 BP Ly-9829 : 3285 +/- 45 BP 141 Guilberville « La Granchette » (habitat et inci., fouille de E. Ghesquière) LY-9476 : 3804 +/- 36 BP (silo) LY-9473 : 3036 +/- 32 BP (inci) LY-9475 : 2453 +/- 31 BP (silo) LY-9477 : 2195 +/- 51 BP (tp) Lingreville/Bricqueville « Le Havre de la Vanlée» (habitat, sondage de C. Billard) Gif-2862: 3880 +/- 100 BP Gif-3917: 3660 +/- 110 BP Ly-5228 : 3100 +/- 60 BP Ly-5229 : 3280 +/- 65 BP Ly-5230 : 3015 +/- 75 BP Ly-5838 : 3250 +/- 50 BP Ly-12177: 3445 +/- 40 BP Marchésieux « Marais de Saint-Clair » (dépôt de haches à douille, fouille de G. Verron) Ly-2676 : 2470O Omonville-la-Petite « La Jupinerie Ly-10824 : 2840 +/- 35 Ly-12790 : 3980 +/- 65 Ly-12792 : 3395 +/- 65 Ly-12789 : 2665 +/- 75 Ly-12791 : 2915 +/- 60 Ly-3436(GrA) : 3940 +/- » (habitat en grotte, fouille de C. Marcigny) BP BP BP BP BP 30 BP Omonville-la-Petite « Anse Saint-Martin » (limons organiques, sondage L. Lespez) UL-2364 : 3560+/-100 Bp Ly-3441(GrA) : 3515+/-35 BP M4, ensemble 3a (charbon) Ly-3437(GrA) : 3840+/-35 BP M6, ensemble 3b (charbon) Ly-3442(GrA) : 3775+/-35 BP L4, ensemble 3b (charbon) Ly-3435(GrA) : 3750+/-35 BP M6, ensemble 3b (charbon) Saint-Jean-Le-Thomas « plage » (« pêcherie », prospec. A. L’Homer, fouille C. Billard) Gif-2903 : 3440 +/- 110 BP Ly-12462: 3750 +/- 40 BP Ly-12463: 3615 +/- 35 BP Saint-Lô « Le Petit Candol » (habitat, fouille de C. Marcigny) Ly-1430(OXA) : 3280 +/- 40 BP Saint-Lô-d’Ourville « Dunes de Lindberg » (concassage lithique, prospection) GrA-22913 (Lyon-2109) : 3650 +/- 40 BP Ly-13901 : 3785+/-40 BP Ly-13090 : 3690 +/-40 BP Saint-Vaast-la-Hougue « Île Tatihou » (parcellaire et habitat, fouille de C. Marcigny) Ly-442(OXA) : 3200 +/- 40 BP Ly-443(OXA) : 3105 +/- 40 BP Ly-969(OXA) : 3440 +/- 60 BP Ly-8138 : 3880 +/- 45 BP Ly-9258 : 2950 +/- 35 BP Ly-2096 (Poz) : 3310 +/- 30 BP Ly-2097 (Poz) : 3295 +/- 30 BP Département de l’Orne Goulet « Le Mont » (habitat, fouille C. Marcigny) Ly-4361(OxA) : 3210 +/- 35 BP four St. 399 (charbon) Merri « Camp de Bierre » (site fortiié, fouille de A. Chancerel et G. Verron) Ly-464 : 2320 +/- 100 BP Ly-465 : 2810 +/- 120 BP Ly-466 : 2740 +/- 110 BP Ly-3725 : 2500 +/- 140 BP Ly-3726 : 2290 +/- 180 BP 142